Les deux habitudes persistant côte à côte, chacune prendra bientôt un sens spécial, et le trésor commun n’en sera que plus riche.
Sa langue est souple, élégante, unie, riche en demi-teintes ; elle allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point le goût.
Elle était riche, couverte de gloire, et l’on pouvait dire que sa fortune était faite.
Là où la vie publique est établie, tout homme riche est patricien ou peut le devenir.
Compter parmi les plus riches ? […] Lamy, de fonds plus riche et plus inépuisable. […] L’éloge est une couronne ; ornez-la de fleurs et même de diamants, si vous le pouvez ; mais que tout ne soit pas également riche et fleuri : il faut des ombres pour faire mieux paraître les couleurs du tableau. […] L’auditeur est prévenu en faveur du personnage, et l’orateur a plutôt à craindre de rester au-dessous que d’être trop riche et trop brillant. […] Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens.
Le moment est favorable, les dangers, l’indigence vous pressent de toutes parts, et les riches dépouilles que vous promet le succès de l’entreprise, doivent vous parler plus éloquemment que mes discours.
Les Indous possèdent, dès la plus haute antiquité, une littérature dramatique assez riche ; un de leurs drames, Sacontala ou l’Anneau fatal, du poète Kalidasa, a été traduit en français.
Tout est découverte pour lui, chaque essai de ses forces lui donne une jouissance : l’univers en mouvement claie à ses yeux, surpris le mélange des couleurs les plus riches et les plus variées.
Vous êtes riche ; laissez-nous travailler à le devenir. […] Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différents ; un prince, un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan, les vieux, les jeunes, les sains, les malades, tous varient ; les moindres accidents les changent. […] Ils n’ont, dit-il, rendu leurs citoyens que riches, puissants, belliqueux, et ils en ont été ensuite maltraités. […] Considérez donc, monsieur, en même temps les avantages d’un homme qui n’apprend point par cœur : il se possède, il parle naturellement, il ne parle point en déclamateur ; les choses coulent de source ; ses expressions, si son naturel est riche pour l’éloquence, sont vives et pleines de mouvement ; la chaleur même qui ranime lui fait trouver des expressions et des figures qu’il n’aurait pu préparer dans son étude.
Si le sujet, d’ailleurs riche d’éléments tragiques, se refuse absolument à être renfermé dans ces limites resserrées, il vaut mieux passer outre que de l’écarter de la scène ou de le traiter d’une manière invraisemblable ou forcée. […] C’est pourquoi le style doit en être riche, brillant, animé, et surtout pathétique.
. — Le théâtre, dont on a dit que le Cid avait parmi nous inauguré la grandeur, devait être le plus riche domaine de notre poésie, comme de la chaire chrétienne a été celui de notre prose.
Sans cette première culture, l’esprit même le plus naturellement disposé à devenir riche et fertile, le sera-t-il de son propre fonds ? […] « L’éloquence, dit Quintilien, est de sa nature riche et pompeuse. […] Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différens ; un prince, un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan, les vieux, les jeunes, les sains, les malades, tous varient ; les moindres accidents les changent. » (Ibid.)
si vous voulez adopter enfin des sentiments semblables, si chacun de vous est prêt à servir son pays autant qu’il le doit, et qu’il le peut ; si les riches sont disposés à contribuer de leur bourse, les jeunes gens à prendre les armes ; si vous voulez enfin redevenir vous-mêmes, vous pourrez encore, avec le secours des Dieux, retrouver et mettre à profit les occasions imprudemment négligées, et châtier l’insolence de cet homme qui vous épouvante aujourd’hui.
des riches peut-être, rassasiés de faux plaisirs, mais ignorant les véritables ; toujours ennuyés de la vie, et toujours tremblants de la perdre ; peut-être des gens de lettres, de tous les ordres d’hommes le plus sédentaire, le plus malsain, le plus réfléchissant, et par conséquent le plus malheureux.