. — Le second chant traite du genre pastoral, de l’élégie, de l’ode, du sonnet, de l’épigramme et de quelques autres poésies fugitives, et de la satire. — Dans le troisième chant, le poète expose en détail les règles relatives à la tragédie, à l’épopée et à la comédie. — Boileau est beaucoup plus complet que ses prédécesseurs ; cependant, il n’a parlé ni de la fable, ni de l’opéra, ni de la poésie didactique ; et cette regrettable lacune n’a pu être comblée jusqu’à ce jour, malgré les tentatives de quelques auteurs.
Sainte-Beuve, dans l’ode intitulée Les larmes de Racine. […] On jugera par la lecture de cette hymne que l’étude des Odes et des Poésies diverses de Racine a été trop souvent et à tort négligée.
L’Écriture nous a fourni des modèles inimitables dans l’élégie, dans la pastorale, dans le genre didactique, et surtout dans l’ode.
Il a rencontré aussi parfois des inspirations élevées et généreuses : ses odes et même ses psaumes, rarement soutenus dans leur ensemble, offrent du moins des strophes très-remarquables4.
Le style sublime est celui du poëme épique, de la tragédie, de l'ode, des harangues, etc. […] ) L'ode. Si la phrase poétique a de l'élévation et de la noblesse ; si les images sont propres à faire une forte impression, et si un certain désordre, qui semble naître de l'enthousiasme, règne dans toute la pièce, cette pièce prend le nom d'ode, et les stances celui de strophes. […] ) L'ode anacréontique chante l'Amour et les Grâces. […] Que le sujet soit grand ou petit, les poëtes du siècle montent presque toujours leur lyre au ton de l'ode, et l'on serait porté à croire qu'il est de rigueur que Dieu ou la lune serve de complément à leurs pensées.
Ce précepte effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles, est un mystère de l’art qu’il n’est pas aisé de faire entendre à des hommes sans aucun goût…, et qu’une espèce de bizarrerie d’esprit rend insensibles à ce qui frappe ordinairement les hommes. » (Discours sur l’Ode.
Le poète est inspiré dans l’ode et dans l’épopée ; mais, dans l’ode, son inspiration est prophétique : son cœur est dans l’ivresse du transport ; le poète, possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de feu le sentiment qui l’anime, pour remplir notre âme. […] Si donc l’on fait abstraction des écarts, du délire, des élans impétueux qui conviennent au genre lyrique, le style de l’épopée sera en général le même que celui de l’ode.
Partout de grandes beautés et de grandes taches de diction ; des vers magnifiques et des vers ridicules ; souvent enfin de belles strophes, et rarement une belle ode. […] Il y a dans toutes ses pièces des traits qui décèlent le grand poète ; des strophes entières qui sont sublimes de pensée ou d’expression ; mais ces beautés mêmes ne font qu’ajouter aux regrets de retrouver dans ses meilleures odes, plus ou moins de traces de ce néologisme poétique, dont il avait contracté l’habitude, et qu’il avait le malheur de regarder comme le premier caractère de son talent, et le mérite principal de ses productions.
Poëte lyrique, il solennisa les événements mémorables de son siècle dans des odes où il sut accommoder des sujets nationaux aux formes de la tradition classique.
C’est une partie de l’ode adressée à ce prince au sujet « de l’heureux succès du voyage de Sedan », entrepris contre le duc de Bouillon, en 1606.
Il est facile de comprendre que le principe de cet art sublime ne peut résider ni dans la mesure et la combinaison des syllabes, ni dans l’assemblage d’expressions brillantes et harmonieuses, ni dans la composition d’ouvrages ayant le nom et la forme d’Églogues, d’Odes, de Satires, d’Épopées, de Tragédies ou de Comédies.
L’ode inspirée chante sur la lyre les Dieux, et les héros fils des Dieux, et l’athlète couronné, et le coursier vainqueur dans la carrière, et les tourments de l’amour, et la libre gaîté des festins.
Jamais nulle ode grecque ou latine n’a pu atteindre à la hauteur des psaumes.’ […] On sait assez que le style de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèbre : qu’une dépêche d’ambassadeur ne doit pas être écrite comme un sermon ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopée. […] Style Section première Le style des lettres de Balzac n’aurait pas été mauvais pour des oraisons funèbres ; et nous avons quelques morceaux de physique dans le goût du poëme et de l’ode.
Après 1815, il fit pressentir les Messéniennes de Casimir Delavigne en des odes où l’opinion reconnut sa voix.