Et qu’a-t-il fait au seul moment où il s’échappa d’entre les mains de ses parents pour les affaires de son père céleste ?
Ainsi je touche encore ma lyre Qui n’obéit plus à mes doigts ; Ainsi j’essaye encor ma voix Au moment même qu’elle expire1.
Inquiétude de l’homme Les mondains, toujours dissipés, ne connaissent pas l’efficace1 de cette action paisible et intérieure qui occupe l’âme en elle-même ; ils ne croient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir s’ils ne font du bruit ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette action empressée et tumultueuse ; ils s’abîment dans un commerce1 éternel d’intrigues et de visites, qui ne leur laisse pas un moment à eux2.
Se bâtant de placer et d’enchaîner une foule de réflexions et de souvenirs, il n’a pas un moment pour les affectations du bel esprit et du faux goût, et la brièveté le force à la perfection.
C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
À ce moment, Bonaparte ayant pris de nouvelles dispositions : « Soldats, crie-t-il aux troupes de Victor, c’est assez reculer, marchons en avant ; vous savez que je couche toujours sur le champ de bataille. » Ces paroles électriques décidèrent du succès ; les Français furent vainqueurs de leurs ennemis.
Quelque position que prenne le poète, qu’il se donne pour un simple mortel ou qu’il se dise inspiré des muses, du moment qu’il veut apprendre aux autres ce qu’ils ne savent pas, il faut qu’il dispose sa matière dans un ordre rationnel.
La liaison des scènes se fait ou par la présence des acteurs, ou par leurs discours, ou par la vue, ou par quelque bruit : par la présence, quand plusieurs acteurs, entrant ou sortant, restent quelques moments sur le théâtre ; par le discours, quand ils se parlent ; par la vue, quand l’entrant a vu le sortant, ou le sortant l’entrant, ou qu’ils se sont vus tous deux ; par le bruit, quand le théâtre demeurant vide, on entend le bruit de quelqu’un qui arrive.
A partir de ce moment on commença à naviguer pour aller chercher des richesses.
Le sujet est-il proportionné aux moyens de l’auteur : aussitôt il trouve sous sa plume l’expression juste, la clarté, et l’ordre, cet ordre lumineux, dont le mérite et la grâce consistent, je ne crois pas me tromper, à dire d’abord ce qui doit d’abord être dit, et à différer les détails pour les placer au moment favorable. […] 114Le mérite et le charme de l’ordre 115sera celui-ci, ou je me trompe, 116que l’on dise maintenant même 117les choses-qui-doivent 118être dites maintenant même, 119que l’on diffère le reste des choses, 120et qu’on les réserve 121pour le moment favorable.
J’aime en vos vers ce riche et brillant paysage ; Mais si vous ajoutez : « Là de mon premier âge Coulèrent les moments ; là, je sentis s’ouvrir Mes yeux à la lumière et mon cœur au plaisir ; » Alors vous réveillez un souvenir que j’aime.
Mais on s’accorde généralement à dire que depuis le moment où le poète commence sa narration, ce temps ne doit pas s’étendre au delà d’une année.
Mais j’aperçois venir madame la comtesse De Pimbesche… Soudain le mont liquide élevé dans les airs Retombe… 2° Lorsqu’il y a une suspension subite dans le sens, lorsqu’on s’interrompt soi-même, ou que dans le dialogue on est interrompu par un autre : Faut-il qu’en ce moment un scrupule timide Perde… Mais quel bonheur nous envoie Atalide ?
Mais moi, dont le génie est mort en ce moment ; Je ne sai que répondre à ce vain compliment ; Et justement confus de mon peu d’abondance, Je me fais un chagrin du bonheur de la France.