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203. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

En voici un dans son admirable lettre sur la mort de Turenne : « Chacun conte l’innocence de ses mœurs, la pureté de ses intentions, son humilité éloignée de toutes sortes d’affectations, la solide gloire dont il était plein, sans faste et sans ostentation, aimant la vertu pour elle-même, sans se soucier de l’approbation des hommes, une charité généreuse et chrétienne. » L’énallage est une figure de syntaxe.

204. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

. — age héroique Les Grecs dont Homère nous dépeint les mœurs ne sont pas des bêtes de proie comme les sauvages de l’Amérique. […] Laissez la cité se former, vous verrez se développer avec les mœurs une autre éloquence aussi habile, mais plus noble, parce qu’elle s’adressera à des passions plus élevées.

205. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Il y a sous chacun de ces mots des traits de mœurs qui font revivre une classe presque disparue 6.

206. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Des Chansons satiriques Ce qui fournit ordinairement la matière des Chansons satiriques ou vaudevilles, ce sont les actions répréhensibles, les mœurs irrégulières, et les événements remarquables par leur singularité, ou par leur importance.

207. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

En 1688, il publia une traduction des Caractères du philosophe grec Théophraste, le plus célèbre des disciples d’Aristote, et y joignit une suite d’observations et de portraits originaux intitulés les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. […] Il jugeait les hommes par les mœurs, et les vrais non-conformistes étaient pour lui les vicieux et les méchants. […] Ses deux chefs-d’œuvre sont la comédie de Turcaret ou le Financier (1709) et l’Histoire de Gil Blas de Santillane (1715-1724-1735), le plus célèbre de nos romans de mœurs. […] Ce qui découvre bien les mœurs de ces temps-là, c’est qu’ayant reconnu leur erreur, ils portèrent le corps du jeune Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père malheureux, loin d’oser se plaindre, leur donna des récompenses pour lui avoir rapporté le corps sanglant de son fils. […] Il ne leur tombe pas dans l’esprit d’interroger la femme, les enfants, les voisins, de chercher si l’argent volé se trouve dans la maison, d’examiner la vie de l’accusé, de confronter la pureté de ses mœurs avec ce crime.

208. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Les mœurs, l’esprit, les lois, tout est mis en systèmes ; Tout système a son cours, ses progrès, son déclin : Une secte s’élève où l’autre prend sa fin.

209. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Ainsi le poète qui voudra, par exemple, mettre sous nos yeux un sauvage, nous le représentera non comme un homme civilisé ; ce ne serait point dans la nature ; mais comme un homme parfait d’entre les sauvages, avec leurs mœurs, leurs passions, leurs vertus : ce sera alors dans la nature et dans la belle nature.

210. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Voici la glu à quoi tenait l’aile de votre pigeon ; c’est que vos actes de fidélité et vos informations de vie et mœurs n’arrivèrent que le propre jour qu’on tenait le premier chapitre, et par conséquent, trop tard. […] Son sommeil était court, ses repas d’une austère frugalité, ses mœurs d’une pureté irréprochable. […] On lui sait gré de ce mouvement qui rentre dans les mœurs oratoires, et nous fait aimer davantage un grand poète, privé de la vue et malheureux. […] C’est donc avec raison que les chrétiens, qui ne tirent vanité que de leur vie, que de leurs mœurs, s’abstiennent de vos plaisirs, de vos pompes et de vos spectacles dont ils connaissent l’origine superstitieuse, et dont ils condamnent les attraits corrupteurs. […] C’est une peinture de mœurs que les dramaturges lient incidemment à leur action principale sous la forme de dialogue, pour mettre plus au jour le personnage principal.

211. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Ses acteurs ont l’âme, les mœurs, l’esprit, le langage de l’époque à laquelle ils appartiennent ; mais ils se gardent de cette érudition archéologique dont on a tant abusé depuis, et qui étouffe l’homme sous le costume, le principal sous l’accessoire.

212. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

C'est que la poésie perdait de sa naïveté primitive, à mesure qu’elle s’éloignait de la simplicité des mœurs antiques.

213. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Madame de Beaumont, qui connut Rousseau, le caractérisait ainsi : « Il s’est élevé un homme plein du langage de la philosophie, sans être véritablement philosophe : esprit doué d’une multitude de connaissances qui ne l’ont pas éclairé ; caractère livré aux paradoxes d’opinions et de conduite, alliant la simplicité des mœurs avec le faste des pensées, le zèle des maximes antiques avec la fureur d’établir des nouveautés, l’obscurité de la retraite avec le désir d’être connu de tout le monde.

214. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Il ne régna que par les lois ; prit soin de conserver les bonnes mœurs, surtout celles de la jeunesse ; décora Rome d’un grand nombre d’édifices utiles ou agréables ; fit fleurir les arts et les sciences, en accordant une protection spéciale à ceux qui les cultivaient.

215. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Le style des peuples varie, comme les climats, les productions du sol, le gouvernement, les religions, les mœurs : ainsi les chants sauvages du barde Ossian ne ressemblent pas aux chants naïfs et sublimes du chantre de Troie ; le style d’un habitant du Nord est empreint d’une autre teinte que le style d’un habitant du Midi ; le Français du moyen fige ne parle pas comme le Français d’aujourd’hui.

216. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

On appelle chanson satirique ou vaudeville, celle qui critique les travers, les défauts, les actions répréhensibles, les mœurs irrégulières.

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