Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout marche avant eux… Habitants malheureux de ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la paix : Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir vos maux, il vous plaint, il vous aime, Et dans ce jour affreux il combat pour vous-même. […] Ne perdez point de vue, au fort de la tempête, Ce panache éclatant qui flotte sur ma tête : Vous le verrez toujours au chemin de l’honneur. » A ces mots, que ce roi prononçait en vainqueur, Il voit d’un feu nouveau ses troupes enflammées Et marche en invoquant le grand Dieu des armées1.
Il marche.]
L’homme est fait pour l’action ; le poème, qui marche et agit, convient mieux à sa nature.
La plupart des termes de guerre étaient francs ou germaniques : marche, halte, maréchal, bivouac, reître, lansquenet. […] Mlle marche, comme un général, à la tête d’une armée royale, pour traverser les provinces que les rebelles tenaient presque toutes ; elle assiège et prend d’assaut en passant une place considérable qui s’opposait à sa marche ; elle triomphe, elle pardonne ; et enfin le roi la vient recevoir dans une campagne où il avait remporté, l’année précédente, une victoire signalée sur le général Essex. […] Je voudrais retourner en arrière… marche, marche. […] On se console pourtant, parce que de temps en temps on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… marche, marche. […] Elle doit aussi suivre pas à pas la marche de la discussion, et en retenir fidèlement tous les incidents, de sorte que vous puissiez modifier sans cesse vos arguments, jusqu’au moment où vous prendrez la parole.
Voilà la marche que doit suivre l’orateur. […] Or, suivre cette marche, c’est employer les diverses parties dont nous venons de parler et dans l’ordre que nous venons de tracer. […] Il n’y a point, dit Quintilien, de marche invariable et déterminée pour l’arrangement des preuves. […] Puisque le geste est une partie du langage, il faut qu’il marche d’accord avec le sens. […] Il faut animer, passionner la raison elle-même ; c’était la marche de Démosthènes et c’est la marche de tous les grands orateurs.
Il faut que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’action marche avec rapidité ; que le style vif et plein de chaleur échauffe toujours de plus en plus l’imagination et l’âme du lecteur ; que les situations des personnages n’aient rien de forcé ; que leurs caractères particuliers soient bien marqués, parfaitement soutenus jusqu’à la fin ; et que le dénouement amené naturellement et par degrés, soit tiré du seul fond des événements.
Le but de la césure est d’établir un enchaînement syllabique entre les premiers pieds, afin de donner au vers une marche harmonieuse.
Seul parmi les modernes, Gessner marche à côté de Théocrite et de Virgile.
Dans le même instant, paraissent six hommes qui portent la mort entre leurs mains : au milieu d’eux marche un septième vêtu de lin ; à son côté est suspendu un vase rempli d’encre. […] Là, la Peste précède la marche de Jéhova, vengeur.
L’esprit humain qui puise les germes de ses productions dans les connaissances acquises par l’éducation, peut les féconder par la méditation, s’il imite la nature dans sa marche lente et son travail continu sur un plan bien conçu et graduellement développé ; ce n’est qu’à cette condition qu’il établira, sur des fondements inébranlables, des monuments immortels. […] D’où il suit que l’idée marche toujours la première, et que la pensée la suit de très près ; mais que si l’idée est fugitive, si elle nous échappe, la pensée n’a point eu le temps de se former.
bien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! […] La muse marche ; mais, alors même, on sent qu’elle a des ailes.
Il doit régler sa marche et sa longueur d’après l’intérêt qu’il inspire.
Dans les recueils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la marche insensible de notre idiome parvenu à sa maturité, le magnifique développement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat.
L’orateur peut suivre cette marche, surtout lorsque la cause qu’il soutient est bonne, et qu’il est sûr du succès. […] Lorsque cette marche est habilement suivie, il en résulte un effet admirable ; et l’on doit s’étonner qu’elle n’ait été que si rarement adoptée, même par les historiens les plus estimables. […] Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet rend cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien moins agréable à lire qu’il ne l’eût été s’il avait pris une autre marche. […] Il écrit toujours avec aisance et avec grâce ; mais sa marche est souvent obscure et incertaine. […] Les lévites et les chanteurs, divisés par bandes et accompagnés de divers instruments de musique, ouvrent la marche.