Nous n’entendons point parler ici de ces lettres scientifiques ou littéraires, sur la pluralité des mondes, la géographie ou l’histoire qui sont destinées à l’impression, pais nous voulons parler des lettres ordinaires, dites missives, dont le but est de transmettre à celui qui les reçoit es pensées de celui qui les écrit : elles sont, pour ceux que l’absence tient éloignés, ce que serait un entretien, s’ils étaient présents.
Il y a toujours trois ou quatre gazettes3 littéraires en France, et autant en Hollande ; ce sont des factions différentes.
Nous plaçons à la fin de ces Éléments de courtes observations sur les matières de composition dans les classes de Rhétorique, accompagnées de quelques essais qui pourront donner une idée de ces exercices littéraires. […] Du plus loin que je puis cc me rappeler le souvenir du passé, en remontant jusqu’à ma plus tendre jeunesse, je le vois déjà qui m’introduit et qui me guide dans ces études littéraires. […] N’oublions pas de dire qu’il n’est point de genre littéraire où ce parfum de probité et de vertu ne puisse communiquer aux pensées et au style un charme indéfinissable, que le talent seul ne saurait donner.
Les poètes sont des menteurs, sera une pensée vraie quand il s’agira de fictions littéraires, mais dans certains cas elle sera injurieuse. […] Moyens de découvrir les secrets du style ou de l’analyse littéraire.
Je trouve dans le vingt-deuxième volume de l’Histoire littéraire de la France, un fabliau ou un récit qui raille l’exagération des voyageurs.
Ce qui signifie qu’il doit avoir ce que nous appelons une éducation libérale, et réunir les connaissances philosophiques aux connaissances littéraires. […] On ne peut se refuser à admettre encore que les progrès de la société ne nous donnent quelques avantages sur les anciens dans nos jugements sur les objets de goût et sur les compositions littéraires. […] Rien n’interrompt le cours de notre éducation littéraire. […] Lorsque avec les progrès de la civilisation on établit des limites entre les arts ainsi qu’entre les différents états de la vie civile, l’on apprit par degrés à distinguer les uns des autres les divers genres de composition littéraire. […] Le principal but de toute espèce de poésie, et même de toute espèce de composition littéraire, est de produire sur l’esprit quelque impression utile.
Dans un sens plus restreint, dans celui que nous voulons lui donner, les figures sont ou grammaticales ou littéraires. […] Elle habitue les jeunes élèves à se rendre compte des procédés ingénieux du langage ; elle leur révèle des voies mystérieuses dont les grands écrivains avaient seuls le secret ; elle ouvre devant eux un horizon qu’ils aimeront à parcourir, quand leur âme se sera épanouie sous l’influence féconde des études littéraires.
Le discours oratoire est le vaste champ où l’éloquence peut étaler ses plus grandes richesses les distribuant, néanmoins, d’une manière proportionnée au sujet qu’elle traite, et. au lieu où elle se montre ; soit que, dans nos temples, elle annonce aux peuples les vérités augustes de la religion, et qu’elle loue les saints et les héros ; soit que, dans le sanctuaire de la justice, elle défende la fortune, la vie et l’honneur des citoyens ; soit que, dans les sociétés littéraires, elle embrasse des objets relatifs aux sciences et aux arts ; soit qu’enfin, dans les assemblées des nations, ou dans les cabinets des rois, elle discute les intérêts des peuples et des souverains.
Dans les dernières années de sa vie, Fénelon écrivit, outre quelques opuscules politiques, le Traité de l’Existence et des attributs de Dieu, et la Lettre à l’Académie ou Lettre sur les occupations de l’Académie française, et l’on publia encore, après sa mort, ses Dialogues sur l’éloquence, qu’il doit avoir écrits dans la première partie de sa carrière littéraire. […] Il aurait mieux aimé être inconnu que de voir le calme de sa vie troublé par ces orages littéraires, que l’esprit et la science attirent à ceux qui s’élèvent trop.
Boileau, qui est celui de tous les modernes qui a le plus approché des anciens dans l’art des transitions, a observé que La Bruyère, en les bannissant de ses ouvrages qu’il a écrits en petits articles détachés, avait su s’épargner ce qu’il y a de plus difficile dans les compositions littéraires.
Ainsi l’on ne pourrait pas dire d’une armée : ses soldats sont braves et bien disciplinés : d’un tribunal de justice : on estime généralement ses magistrats : d’une société littéraire : nous connaissons tous ses membres.
Sa gloire littéraire et la célébrité que lui procurèrent ses écrits polémiques le précédèrent à la tribune.
Ces deux choses jointes à l’utilité de l’ouvrage même, le rendent le plus précieux que nous ayons dans notre empire littéraire. […] Mais observons que par le style naturel, on doit entendre ici, comme dans toute autre production littéraire, un style convenable et proportionne à la nature du sujet, à la qualité du personnage, et à la situation où il se trouve. […] Les autres assurent que Palaprat fut seulement le disciple et l’ami de Brueys, et n’eut aucune part à ses travaux littéraires.
Avis. On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il était nécessaire d’ajouter pour rendre intelligible la phrase française, et qui n’avaient pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que la version littérale. Argument analytique.