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97. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Les figures de la première classe peuvent convenir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde au style tempéré ; celles de la troisième au style sublime. […] Les figures vives et piquantes, le choix et l’harmonie des mots, la variété des sons, les tours ingénieux et brillants, en un mot tout ce qui peut embellir le discours, lui convient et le caractérise. […] Les figures d’ornement, celles qui conviennent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la description, à laquelle se rapportent plusieurs autres figures que je ferai connaître.

98. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Les figures touchantes ou propres aux passions, celles qui conviennent plus particulièrement au style sublime, sont la prosopopée, l’apostrophe, l’exclamation, l’épiphonème, la dubitation, l’interrogation, l’imprécation, la déprécation, la réticence et la suspension. […] Quoique cette figure soit particulièrement propre au style sublime, il ne faut pas croire qu’elle ne puisse, ainsi que bien d’autres, convenir au style simple. […] Il s’en passe en effet assez souvent, quoiqu’on doive convenir que l’éclat en est rehaussé par le sublime des paroles.

99. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

Voilà donc la religion d’accord avec la philosophie ; et il faut convenir que cela doit être quelque chose pour des philosophes. […] — Cependant cette idée si extraordinaire est devenue l’idée de tous les hommes : ce sentiment, qui n’aurait pas dû même trouver un inventeur dans l’univers, a trouvé une docilité universelle parmi tous les peuples. — Ce n’est pas ici une collusion ; car comment ferez-vous convenir ensemble les hommes de tous les pays et de tous les siècles ?

100. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Si j’ajoute à cela les offres multipliées de secours et de services d’une foule d’honnêtes gens, et les consolations particulières de l’amitié, vous conviendrez que l’exemple vivant d’une heureuse compensation du mal par le bien est ici joint aux enseignements de la douce philosophie. […] Avant d’aller plus loin, avocat, convient-on de la validité du titre ?

101. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Sans parler des obscénités qui ne peuvent convenir qu’à des âmes viles et corrompues, et que les cœurs honnêtes réprouvent énergiquement, nous signalerons la diffamation et quelques défauts qui ont rapport au goût, comme la fausseté dans les pensées, les équivoques tirées de trop loin, les pensées basses et les hyperboles exagérées. […] Ce petit poème, qui tient quelquefois de l’épigramme et plus souvent du madrigal, est un cercle charmant pour une pensée et convient principalement aux sujets badins.

102. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »

Ainsi un ouvrage est bon, lorsque les choses, dont il est composé, sont vraies ou vraisemblables ; lorsqu’elles sont bien disposées et bien arrangées ; lorsqu’elles sont bien assorties, et qu’elles se conviennent réciproquement.

103. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342

Le scazon convient à l’épigramme ; le vers trochaïque, à la poésie dramatique ; l’asclépiade, à l’ode ; le phalécien, aux sujets légers et à l’épigramme.

104. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123

Les mots doubles conviennent, etc.]

105. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

Il faut convenir que la philanthropie est bien barbare, et qu’à force d’humanité, nous sommés devenus bien inhumains ! […] « Messieurs, dans un procès de cette nature, la moralité des accusés devant nécessairement influer sur la décision des juges, il conviendrait de rappeler ici les heureuses qualités dont la nature a doué la moitié la plus intéressante de nos clients ; mais si je disais tout ce que valent les chiens, nous aurions trop à rougir6.

106. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119

C’est dans une histoire de la Grammaire qu’il convient de relever et de discuter en détail tant d’assertions, souvent obscures, et qui témoignent de l’état d’enfance où était encore, au temps d’Aristote, la théorie du langage.

107. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »

L’homme est fait pour l’action ; le poème, qui marche et agit, convient mieux à sa nature.

108. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »

Il faut convenir qu’il y a dans cette dernière partie de l’éloge, un ton de grandeur et une élévation d’idées qui nous reportent aux beaux jours d’Athènes ; et que Lucien prend ici le style de Démosthène en le faisant parler.

109. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

— Il faut d’abord s’entendre sur ce qu’il convient d’appeler proprement le dix-huitième siècle français. […] Il ne peut nous convenir de formuler des jugements dont le ton, par la nécessité d’être court, risquerait trop d’être tranchant et absolu. […] Il ne convient pas à l’empereur, disait-il dans une autre « occasion, d’être menteur. […] Aucune situation, par la richesse des ressources qu’elle offrait, ne convenait mieux à Buffon. […] Montrez-vous donc une fois, ne fût-ce que pour me dire en face qu’il ne convient à nul homme de faire son apologie ?

110. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Cette sorte d’esprit convient à toutes personnes et à tous les âges de la vie. […] L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’est qu’un amusement de gens faibles et oisifs, elle est indigne d’une république bien policée : elle n’est bonne qu’autant que les sons y conviennent au sens des paroles, et que les paroles y inspirent des sentiments vertueux. […] Enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’esprit, si j’en avais davantage ; mais tous ces brillants (et je ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou conviennent fort rarement à un ouvrage sérieux, et qui doit intéresser. […] Ces jeux de l’imagination, ces finesses, ces tours, ces traits saillants359, ces gaietés, ces petites sentences coupées, ces familiarités ingénieuses qu’on prodigue aujourd’hui, ne conviennent qu’aux petits ouvrages de pur agrément. […] Le sublime convient surtout au poète et à l’orateur.

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