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261. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

L’auteur la commença après avoir fait la tragédie d’OEdipe, qu’il finit en 1713 (il avait alors dix-neuf ans), mais qui ne fut jouée qu’en 1718.

262. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Ici commence le rôle si noble par lui-même, et que Cicéron va rendre si intéressant dans le reste du plaidoyer, d’un ami courageusement dévoué à la cause de son ami, ne séparant plus ses intérêts des siens et bravant, sans balancer, toute la rigueur du sort qui l’attend.

263. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Déjà est une circonstance nécessaire, qui viendrait trop tard si elle ne commençait pas la phrase.

264. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Allons, venez çà tous1, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi… Approchez, dame Claude : commençons par vous.

265. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Mais aller chez des gens que l’on connaît à peine, Pour échanger sans but quelque parole vaine2 ; Avoir des rendez-vous ; savoir l’heure qu’il est ; S’arracher avec peine aux lieux où l’on se plaît ; Quitter le coin du feu, la page commencée, Et le fauteuil moelleux où s’endort la pensée ; Se parer, s’épuiser en efforts maladroits Pour enfoncer sa main dans des gants trop étroits, Et pouvoir se montrer, d’une façon civile, En deux salons placés aux deux bouts de la ville3 ; Bref, d’invitations incessamment pourvu, Ne pas se réserver un jour pour l’imprévu, Et gaspiller le temps d’une œuvre sérieuse Dans cette oisiveté rude et laborieuse4 ; Est-ce vivre ?

266. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

« Il faut, dit Quintilien, avoir soin d’être conséquent, et ne pas faire comme beaucoup de gens qui, après avoir commencé par une tempête, finissent par un incendie ou une ruine ; ce qui est extrêmement vicieux102. » Condillac explique ce que c’est qu’une métaphore préparée, en citant madame de Sévigné : « Vous êtes bonne quand vous dites que vous avez peur des beaux esprits.

267. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Voyez surtout cette chanson si connue : Aussitôt que la lumière A redoré nos coteaux : Je commence ma carrière Par visiter mes tonneaux, etc.

268. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

Après les spectacles, qui commençaient à cinq heures et finissaient à neuf heures, on allait souper.

269. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

Colissée ou Colisée, immense amphithéâtre de Rome, commencé par Vespasien et achevé par Titus.

270. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Horace s’arrête précisément où devait commencer l’excellence de la leçon.

271. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Les soldats commencèrent donc à ne reconnaître que leur général, à fonder sur lui toutes leurs espérances, et à voir de plus loin la ville4.

272. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de couleurs, s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puisse déterminer le point où une nuance finit et où l’autre commence.

273. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Ouvriers d’une œuvre commencée par Dieu, nous y apportons une pierre que les siècles n’ébranleront jamais, et, si faible que soit notre part dans l’édifice commun, elle y sera éternellement.

274. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Ainsi, dans le procès de Milon, il commence par rassurer ses juges : — Ces soldats en armes que Pompée a placés aux abords du forum sont là pour les protéger, et non pour leur forcer la main. — Dans le procès de Verrès, au contraire, il les intimide en leur montrant l’opinion publique prête à casser leur arrêt, s’il n’est pas conforme à la justice.

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