Unis comme eux, Richard, nous admirions leurs charmes.
Mais il faut que ce raisonnement soit embelli, autant qu’il peut l’être, des charmes de la poésie.
Il se délassait des travaux de sa place par les charmes de la littérature, et admit particulièrement au nombre de ses amis les PP.
Rien n’approche du charme de sa voix, de la grâce de son sourire ; plus on avance vers le tombeau, plus elle se montre pure et brillante aux mortels consolés.
Voilà le bon esprit, l’esprit vrai, l’esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un écrivain, et le charme du lecteur.
La pensée qui a de l’éclat rappelle ces ouvrages de l’art dont le brillant charme les yeux, ou ces fleurs nouvellement écloses qui parent nos jardins de leurs vives couleurs.
Mais Homère y a répandu tant de charmes, que l’absurdité disparaît.
On peut définir la poésie pastorale : une imitation de la vie champêtre représentée avec tous les charmes possibles.
Charmante, sens propre : qui charme.
Les substantifs qui n’ont point de singulier, sont accordailles, ancêtres, annales, appas (charmes) ; armoiries, arrhes, balayures, basses (bancs de sable, ou rochers cachés sous l’eau) ; bésicles (sortes de lunettes) ; brisées, broussailles, caravanes (campagnes que les chevaliers de Malte sont obligés de faire sur mer) ; catacombes (grottes souterraines où l’on enterrait les corps morts) ; confins, conserves (lunettes) ; décombres, ébats, échasses, effondrilles (parties grossières qui restent au fond d’un vase) ; élémens (principes d’un art, d’une science) ; émondes (branches superflues) ; entours et environs (lieux d’alentour) ; entrailles, entraves, épousailles, fastes (tables, ou livres du calendrier des anciens romains) ; fiançailles, frais (dépense, dépens) ; francs (pièce de monnoie) ; funérailles, goguettes (propos joyeux) ; hardes, limites, matériaux, mœurs, obsèques, ossemens, pierreries, pleurs, prémices, ténèbres, us (usages) ; vacances (temps auquel les études cessent) ; vacations (cessation de séances des gens de justice) ; vergettes (époussette) ; vitraux, etc.
Celui qui a la conscience d’avoir bien mérité de son pays, et surtout de lui être encore utile ; celui que ne rassasie pas une vaine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité et qui veut faire le bien public, indépendamment des mouvements de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines et le prix de ses dangers.
. — Parlez un peu du compliment qui commence la lettre, — de cette idée de prêter de la reconnaissance à une contrée, dont on a loué les charmes, — de ces émanations des fleurs qui rebutent par leur abondance, etc. […] Il ne vous est pas difficile de voir que cette définition doit être poétique, c’est-à-dire, embellie de tous les charmes du style. […] Charmes du printemps.
On s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui peuvent la faire aimer : celles-là sont des figures d’ornement ou d’imagination. — Enfin, il y en a qui pénètrent jusque dans le fond de nos cœurs, les remuent, les agitent, les entraînent.
Une variété toujours renaissante en fait le charme.