Charles-Marie de la Condamine (1701-1774), de l’Académie française en 1761, célèbre voyageur français.
Le plus célèbre des poètes didactiques grecs, après Hésiode, est Aratus, qui vivait 275 ans avant notre ère, et qui a, dans ses poèmes des Phénomènes et des Pronostics, décrit le ciel et ses mouvements, tels que les supposaient les anciens, et indiqué les présages qu’on pouvait tirer pour l’avenir de la position des astres.
Floridor et Mondori, acteurs célèbres.
Nous terminerons par le célèbre passage du psaume 17, si souvent imité par nos poètes : Inclinavit cœlos et descendit, et caligo sub pedibus ejus.
Les innovations même et les hardiesses de facture se transportent et s’imitent ; et, pour emprunter un mot célèbre de Buffon, ces choses sont hors du poëte ; le poëte, c’est l’homme même. […] Cependant les écrivains célèbres n’en sont pas toujours exempts ; et, d’ailleurs, les poëtes comiques nous fournissent, dans la peinture des erreurs et des travers de l’humanité, d’abondants exemples de faux raisonnements. […] On connaît le célèbre euphémisme de Cicéron annonçant au peuple la mort des complices de Catilina : Ils ont vécu 11.
989Un tel livre 990vaut (rapporte) beaucoup d’argent 991aux Sosies (au libraire), 992un-tel livre aussi passe la mer, 993et proroge (assure) 994une vie longue (l’immortalité) 995à son auteur célèbre. […] Par honoratum les uns entendent célèbre, fameux ou illustre ; mais nous ne croyons pas que l’on trouve dans toute la latinité du siècle d’Auguste un seul exemple du mot honoratum pris dans ce sens-là.
Elle nous aide à supporter la vie, s’embarque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes ; également douce et secourable aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus.
Décrire ensuite les avantages de la peinture : elle immortalise sur la toile les actions les plus célèbres.
Notre hexamètre, dit le célèbre critique, naturellement majestueux, doit se reposer sur lui même ; il perd toute noblesse si on le fait marcher par sauts et par bonds ; si la fin d’un vers se rejoint souvent au commencement de l’autre, l’effet de la rime disparaît.
Il reste le milieu à prendre : c’est que le personnage ne soit ni trop vertueux ni trop juste, et qu’il tombe dans le malheur non par un crime atroce ou une méchanceté noire, mais par quelque faute ou erreur humaine, qui le précipite du faîte des grandeurs et de la prospérité, comme Œdipe, Thyeste, et les autres personnages célèbres de familles semblables.
« Le style de l’Écriture, dit La Harpe, est au-dessus de tout autre : les trois grandes vertus du christianisme, la Foi, l’Espérance et la Charité respirent dans les psaumes, comme dans tous les livres émanés de l’Esprit Saint, et c’est là ce qui rendra toujours ce recueil si précieux : car, sans la foi, l’âme est privée de lumières ; sans la charité, le cœur est vide de bonnes œuvres : sans l’espérance, la vie n’a point d’objet, et la mort n’a point de consolation. » À toutes les citations qui ont été faites dans ce chapitre : nous ajouterons le célèbre Cantique de Moïse, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur, Ce beau cantique est plein d’éloquence.
Reste la situation intermédiaire ; c’est celle d’un homme qui n’a rien de supérieur par son mérite ou ses sentiments de justice, et qui ne doit pas à sa perversité et à ses mauvais penchants le malheur qui le frappe, mais plutôt à une certaine erreur qu’il commet pendant qu’il est en pleine gloire et en pleine prospérité ; tels, par exemple, Œdipe, Thyeste et d’autres personnages célèbres, issus de familles du même rang.
Ô toi qui, des clartés de la nuit ténébreuse, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la nuit mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel dont la main fait éclore Cette tendre lueur, prémices de l’aurore ! […] En ce temps-là, M. le prince commandait l’armée du roi en Flandre : il avait pris Ypres ; mais, durant ce siège, les Espagnols avaient repris Courtray et remporté d’autres petits avantages : or, comme son génie est puissant et heureux à la guerre, il trouva l’armée d’Espagne le vingt-unième jour d’août dans les plaines d’Arras et de Lens, la combattit, et obtint une victoire célèbre. […] Le grand édifice, par exemple, dont le fameux architecte Sostrate de Cnide décora, près de trois siècles avant notre ère, l’entrée du port d’Alexandrie, ainsi que la plupart des phares construits par les Romains, s’élevaient bien au-dessus des tours modernes les plus célèbres.
Un célèbre chef de bandes fait à la jeunesse ce singulier appel : « A ceux qui voudront me suivre je promets des marches forcées, des alertes, des surprises, des nuits sans sommeil, la faim, le froid, la fatigue, et pour repos la fusillade. » Et les volontaires accourent en foule sous ses drapeaux.