Arcs-boutants, pièce de bois, pour soutenir le berceau. […] Affûté vient d’affût, composé d’à et de fût, qui signifie pièce de bois (fustem).
Il disait ailleurs : « La vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf poursuivi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur la terre, et traînant ses rameaux dans la poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images du malheur des hommes réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent le cœur, et plongent l’esprit dans une rêverie attendrissante. » 2.
Nous passâmes auprès de Pontferrada, et nous allâmes nous mettre en embuscade dans un petit bois qui bordait le grand chemin de Léon, dans un endroit d’où, sans être vus, nous pouvions voir tous les passants. […] Je remontai sur ma bête, et je regagnai promptement le bois, où les voleurs m’attendaient avec impatience pour me féliciter, comme si la victoire que je venais de remporter m’eût coûté beaucoup. […] Ce prince, dans sa maison de bois, où nous le représente Priscus, maître de toutes les nations barbares, et en quelque façon de presque toutes celles qui étaient policées154, était un des grands monarques dont l’histoire ait jamais parlé. […] Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. […] D’ailleurs, mon fraisier n’était point dans son lieu naturel, en pleine campagne, sur la lisière d’un bois ou sur le bord d’un ruisseau, où il eût été fréquenté par bien d’autres espèces d’animaux.
La Fontaine nous en fournit plusieurs exemples dans sa fable intitulée les Lapins : À l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour, Soit lorsque le soleil entre dans sa carrière, Et que, n’étant plus nuit, il n’est pas encor jour, Au bord de quelque bois sur un arbre je grimpe ; Et, nouveau Jupiter, du haut de cet Olympe, Je foudroie à discrétion Un lapin qui n’y pensait guère. […] De même que dans la construction d’un édifice, nous voyons l’habile charpentier disposer d’abord les principales pièces de charpente destinées à former l’ensemble de l’habitation, puis pincer ensuite les pièces de bois secondaires destinées à la distribution intérieure des appartements de cet édifice ; de même l’écrivain, dans la construction du discours, doit établir d’abord les idées principales qui concourent à l’ensemble du sujet qu’il traite, puis les idées accessoires qui se rattachent à chaque idée principale.
L’Épéus d’Euripide devait offrir à peu près la même fable, Épéus étant l’artiste qui fabriqua le fameux cheval de bois par conséquent cet épisode, comme aussi sans doute celui des Troyennes, qui termine l’énumération d’Aristote, devrait être placé avant la Prise de Troie.
Sans doute vous n’aurés manqué, ainsy que vous l’avez annoncé à Mornay, de vendre vos bois de Mezilac et Cuze, et ils auront produit quelques mille pistoles.
Les vignes, les bois, les champs, les prés, les parterres n’offrent plus le même aspect que dans la belle saison. […] Jules continue sa reconnaissance dans les bois, et tombe au milieu d’une division russe. […] Enfin le sylphe descend au milieu d’affreuses ruines dans un bois épais et sauvage. […] Poursuivi par le chasseur, l’animal sort du bois et s’enfuit à travers les champs. […] On entend par lis des champs la fleur vulgairement appelée muguet, qui croît abondamment dans les bois , qu’elle parfume de son odeur suave.
Forêt, signifiant une étendue de pays couvert de bois, est féminin : = la forêt que nous allons traverser, est bien épaisse. […] Lorsque travail signifie une machine de bois à quatre piliers, entre lesquels les maréchaux attachent les chevaux vicieux, pour les ferrer ou pour les panser, il fait au pluriel travails. […] On appelle objet, la personne ou la chose qui en est le terme. = Nous aimons naturellement la vertu ; = vous ambitionnez trop les honneurs ; = le limon fertilise les terres ; = les vers rongent le bois. […] Vertu, honneurs, terres, bois, sont objets, parce qu’ils sont les termes de ces actions, puisque c’est à eux qu’elles se terminent.
Il a surtout réussi en chantant, comme le dit l’Art poétique, « Philis, les bergers et les bois ».
C’est en vain qu’au travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck4 précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu, les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d’Enghien que le combat. […] Il y a une raison qui fait que le plus grand poids emporte le moindre ; qu’une pierre enfonce dans l’eau plutôt que du bois ; qu’un arbre croît en un lieu plutôt qu’en un autre ; et que chaque arbre tire de la terre, parmi une infinité de sucs, celui qui est propre pour le nourrir.
Des ornements de l’art l’œil bientôt se fatigue ; Mais les bois, mais les eaux, mais les ombrages frais, Tout ce luxe innocent ne fatigue jamais. […] Arbres dépouillés de verdure, Malheureux cadavres des bois. […] La structure du langage vient même l’aider dans ce travail ; car, dans toutes les langues, on trouve que les noms de plusieurs sons particuliers ont été faits de manière à présenter quelque affinité avec le son qu’ils expriment, comme le sifflement des vents ou des serpents, le craquement du bois qui se rompt, le bourdonnement d’une abeille, le gazouillement des oiseaux, et plusieurs autres mots qui imitent évidemment les sons dont ils sont les signes. […] Le retentissement du clairon et du cheval de bois frappé par une javeline. […] Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de leurs éclats les bois, les plaines et les vallons ; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel.
« On prétend aussi qu’il se trouve des biches qui ont un bois comme le cerf, et cela n’est pas absolument contre toute vraisemblance. » (Buffon.
Les concetti foisonnèrent : Il n’y eut roc qui n’entendît leurs voix : Leurs piteux vers firent cent mille fois Pleurer les monts, les plaines et les bois. […] « On avait dû dire d’abord mus, puis muratus, puis ratus, enfin rat. — On faisait venir le latin lucus (bois sacré) de non lusere (ne pas luire), sous prétexte que dans un bois on ne voit pas clair. » 1.
Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il est poëte inconstant et rêveur ; Sans cesse en divers lieux errant à l’aventure, Des spectacles nouveaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois, tantôt dans les prairies, Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés. […] D’autre part, vous ne percez pas les sentiers tortueux de la montagne, puisque vous ne faites que promener vos rêveries dans les prairies et les bois.