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157. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Ce second moyen, que l’orateur développe avec beaucoup de force, qu’il appuie d’exemples tirés de la vie de Constantin-le-Grand et de Théodose lui-même, est fort habilement placé à la suite de la première partie du discours. […] Pour s’en convaincre, qu’on dépouille du nombre un morceau quelconque où il est bien observé, tel que celui de la mort de Turenne ou le supplice de Gavius, et on verra que la pensée, lorsque le développement n’en est pas gradué, marqué et soutenu par le nombre, perd beaucoup de sa force. […] Il y a des périodes à deux, à trois et à quatre membres, et chaque membre a encore des incises ; les périodes donnent au style beaucoup de noblesse.

158. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Je partis l’esprit rempli des objets que je venais de voir, et livré à des réflexions intarissables : de pareilles journées font ensuite supporter patiemment beaucoup de malheurs, et rendent surtout indifférent à bien des spectacles. […] Pans le premier moment, ces contrariétés me firent beaucoup de peine ; mais aujourd’hui je m’en console. […] Un long et sourd gémissement s’éleva autour de Whitehall ; beaucoup de gens se précipitaient autour de l’échafaud pour tremper leur mouchoir dans le sang du roi. […] Toute la plaine d’Auvergne fut inondée ; à Lyon, beaucoup de maisons furent détruites par les eaux, et une partie des murs de la ville s’écroula. […] La jeune Corday s’était enflammée pour la cause de la révolution, comme beaucoup de femmes de son temps, et elle était enivrée de l’idée d’une république soumise aux lois et féconde en vertus.

159. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Un long et violent orage, qui parut aux esprits préoccupés de l’Antéchrist annoncer le retour du déluge, avait retenu beaucoup de familles dans leurs maisons. […] Les mœurs y sont pures ; ils ont beaucoup de probité. […] Comme l’on ne prend pas la peine de l’étriller, il se roule souvent sur le gazon, sur les chardons, sur la fougère ; et, sans se soucier beaucoup de ce qu’on lui fait porter, il se couche pour se rouler toutes les fois qu’il le peut, et semble par-là reprocher à son maître le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se vautre pas, comme le cheval, dans la fange et dans l’eau ; il craint même de se mouiller les pieds, et se détourne pour éviter la boue ; aussi a-t-il la jambe plus sèche et plus nette que le cheval. […] Le loup a beaucoup de force, surtout dans les parties antérieures du corps, dans les muscles du cou et de la mâchoire.

160. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Il rappelle que pour beaucoup de Français l’occupation définitive de l’Algérie était une œuvre impossible ou dangereuse. […] Alceste, qui ne sait ni taire ni farder la vérité et qui n’a pas de pitié pour les travers d’autrui, est un personnage réel ; Philinte, qui voit le mal et le souffre, qui ne s’indigne de rien et qui veut vivre tranquille, habile homme plutôt qu’honnête homme, ressemble à beaucoup de gens.

161. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

A cette comédie qui offre, comme dit Voltaire, les plus comiques situations, le pathétique est aussi mêlé avec beaucoup de bonheur.

162. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

N’espérez pas exprimer les passions par le seul effort de la voix ; beaucoup de gens, en criant et eu s’agitant, ne font qu’étourdir.

163. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Dès mon enfance, j’ai supporté beaucoup de fatigues, et il est juste aussi que vous teniez compte des autres généraux. […] Dans une longue durée de vie, il faut s’attendre à voir et à supporter beaucoup de choses contre son gré. […] Les Perses peuvent me reprocher de leur avoir fait beaucoup de mal, et cependant, je vous ai fait encore plus de bien, puisque, une fois la Grèce sauvée et ma patrie hors de danger, je n’ai pas négligé l’occasion de vous rendre service et j’ai empêché mes compatriotes de vous poursuivre.

164. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

La Laitière et le pot au lait, sujet traité avec beaucoup de bonheur dans un gracieux conte par Bonaventure des Périers, est devenu, dans les mains de La Fontaine, une fable incomparable et supérieure encore à son modèle. […] Au point de vue de la méthode, mes Annales ne différeront pas beaucoup de mes Histoires ; je combinerai l’ordre chronologique des faits avec l’ordre philosophique des idées, et j’exposerai des vues générales sur les événements. […] Souffrez, pour un instant, que j’oppose quelques raisons aux vôtres : vos attaques contre le Cid peuvent, si je ne me trompe, se résumer ainsi ; vous trouvez : « Que le sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règles du poème dramatique ; qu’il manque de jugement en sa conduite ; qu’il a beaucoup de méchants vers ; que presque tout ce qu’il a de beautés sont dérobées ; et qu’ainsi l’estime qu’on en fait est injuste. […] Dans la tragédie française, il y a surtout des sentiments et une action morale. » Enfin, Monsieur, il faut conclure, car cette lettre est plus longue que je ne l’aurais voulu : « quand vos arguments seraient invincibles et que votre adversaire y acquiescerait, il aurait toujours de quoi se consoler glorieusement de la perte de son procès, et vous dire que c’est quoique chose de plus d’avoir satisfait tout un royaume que d’avoir fait une pièce régulière… Il y a des beautés parfaites qui sont effacées par d’autres qui ont plus d’agrément et moins de perfection… Vous dites qu’il a ébloui les yeux du monde, et vous l’accusez de charme et d’enchantement : je connais beaucoup de gens qui feraient vanité d’une telle accusation ; et vous me confesserez vous-même que, si la magie était une chose permise, ce serait une chose excellente.

165. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Il le compare au grand roi, et donne avec tout le monde la supériorité à ce dernier : Guillaume III laissa la réputation d’un grand politique, quoiqu’il n’eût point été populaire, et d’un général à craindre, quoiqu’il eût perdu beaucoup de batailles.

166. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Ce sont de grandes familles qui se touchent par beaucoup de points, comme se touchent les espèces et les variétés dans les classifications des sciences naturelles. […] Beaucoup de discours développés ne comportent pas de réfutation. […] On reconnaîtra dans ce paragraphe beaucoup de souvenirs des Dialogues sur l’éloquence ; ces emprunts portent leur excuse avec eux ; au moins nous l’espérons.

167. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

La sagesse dont il parle en ce lieu est cette sagesse insensée, ingénieuse à se tourmenter, habile à se tromper elle-même, qui se corrompt dans le présent, qui s’égare dans l’avenir, qui, par beaucoup de raisonnements et de grands efforts, ne fait que se consumer inutilement en amassant des choses que le vent emporte.

168. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

L’épître didactique ou philosophique demande encore beaucoup de concision et de rapidité dans le style, un ton vif et animé, une tournure piquante, une peinture vive des mœurs et des caractères, afin de frapper l’imagination et de tenir l’attention éveillée.

169. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

……………………………………………………… ……………………… Si tu m’en veux croire, Au jugement commun ne hasarde ta gloire, Mais, sage, sois content du jugement de ceux Lesquelz trouvent tout bon, ausquelz plaire lu veux, Qui peuvent t’avancer en estais et offices, Qui te peuvent donner les riches benefices, Non ce vent populaire151, et ce frivole bruit Qui de beaucoup de peine apporte peu de fruict.

170. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure, et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils.

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