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90. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »

Voilà pourquoi sans doute les anciens, pour qui l’éloquence populaire était si importante, attachaient tant de prix et de mérite à la réunion des grands talents et des grandes vertus.

91. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217

La pudeur La pudeur est on ne sait quelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur, son image, se replie et se recèle en elle-même, tant qu’elle est délicate et tendre, à la moindre apparence de ce qui pourrait la blesser par des impressions trop vives ou des clartés prématurées.

92. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21

Le peintre Claude Vernet, se trouvant sur un vaisseau battu d’une horrible tempête, et au moment de faire naufrage, s’était fait attacher au mât du navire, et, tout occupé à dessiner le mouvement des vagues, leurs replis, leur écume, et les feux de la foudre qui, à sillons redoublés, déchiraient le sein des nuages, ne cessait de crier : Ah !

93. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »

C’est là, comme on le voit, la partie pratique du cours ; ce sont des exercices auxquels on s’attache exclusivement quand on a en perspective une lutte comme celle du concours général, où ces exercices seront seuls comptés pour quelque chose.

94. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

si tu n’es pas toujours » Et nos premiers regrets et nos derniers amours, » Que nous restions sans voix ; que nos langues scellées » À nos palais brûlants demeurent attachées ! […] Le fond et les détails principaux sont restés exactement les mêmes ; les noms seuls et le lieu de la scène sont changés : c’est Lavinie et Palémon, au lieu de Ruth et de Booz ; quant au lieu de la scène, il est partout où l’on voudra, et ce vague qui prive le sujet de l’intérêt attaché aux circonstances locales, ces noms, ces personnages d’idée, qui ne tiennent à rien, qui ne se lient à aucun peuple, à aucune époque historique, rejettent nécessairement cet épisode dans la classe des morceaux qui plaisent plus à l’esprit qu’ils ne peuvent toucher le cœur.

95. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. […] Il faut qu’un vieillard malade soit entièrement à lui ; pour peu qu’il soit gêné, il est mort ; mais tant que je respirerai un peu, vous aurez un ami aussi inutile qu’attaché sur les bords fleuris du lac de Genève.

96. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

En résumé, il est fort à souhaiter que les professeurs attachent un peu plus d’importance à la façon dont les enfants leur récitent les leçons. […] Comment accoutumer des esprits si corrompus à la régularité de la religion véritable, chaste, sévère, ennemie des sens et uniquement attachée aux biens invisibles ? […] Quelquefois le hang attaché au bout d’une corde servait en guise de harpon à amener tout ce qu’il atteignait. […] Au poumon est attachée la trachée-artère, comme une espèce de flûte douce d’une fabrique particulière, qui, s’ouvrant plus ou moins, modifie l’air et diversifie les tons. […] Des suivantes, attachées à leurs pas, d’une main étendaient un parasol au-dessus d’elles, et de l’autre tenaient un pliant.

97. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Je me suis attaché à ce qu’il y a de plus généralement en usage et je pense qu’on ne me désapprouvera point. Il n’est peut-être pas hors de propos d’avertir les jeunes gens du sens qu’ils doivent attacher au mot genre d’éloquence consacré dans les livres de rhétorique. […] Est-il raisonnable de n’attacher aucun prix à une méthode qui nous apprend à découvrir les moyens de preuves et de conviction dont une cause est susceptible et à les développer avec énergie ? […] II, n. 184.) « Il faut s’attacher à relever dans l’adversaire les défauts opposés à ces qualités. » (Ibid. […] Il n’importe pas moins à l’orateur de s’attacher à prendre toutes les précautions oratoires que le sujet ou les circonstances peuvent exiger de lui.

98. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Ces fidèles amis, plus tendres que prudents, afin d’avoir dans le combat la même destinée, s’étaient attachés ensemble par une chaîne de fer. […] Un intérêt particulier s’attachait à leur naissance, à leur éducation, à leurs premières années. […] Quelquefois le hang attaché au bout d’une corde servait en guise de harpon à amener tout ce qu’il atteignait. […] Ainsi, du même coup, le caractère qui les rend obligatoires va s’attacher au bien des autres et au nôtre. […] Thiers : il n’a pas ces coups de pinceau à la Tacite, ces mots hardis et soudains qui s’attachent à un homme ou à une époque comme un honneur ou une flétrissure indélébile ; M. 

99. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Ne s’attacher qu’à une époque ne serait point enseigner l’histoire littéraire. […] Il est plus attaché à la force, à la profondeur des idées, à la solidité du raisonnement qu’au brillant de la forme et aux séductions du style. […] On attache à son nom un opprobre éternel ! […] Leur maître, content d’eux et craignant qu’ils ne lui échappent par la fuite, veut se les attacher davantage en joignant aux chaînes de l’esclavage les nœuds de l’hyménée. […] Attaché plus tard, par M. de Puisieux, à l’ambassade de Suisse, il employa sérieusement ses loisirs au culte de la muse comique.

100. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »

C’est à balancer l’une par l’autre ces deux qualités précieuses, que les prédicateurs se doivent attacher principalement dans leurs discours et dans la manière de les prononcer, De la chaleur et de la gravité réunies, résulte ce qu’on appelle l’onction, c’est-à-dire, la manière touchante d’un prédicateur vivement pénétré du désir ardent de communiquer à ses auditeurs la pureté de sa foi et la chaleur de son zèle.

101. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75

Car comme il est impossible de rendre tous ceux avec qui on vit justes, modérés et sans défauts, il faudrait désespérer de pouvoir conserver la tranquillité de son âme si on l’attachait à ce moyen.

102. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

Quant à l’immortel Fénelon, il était à la fois trop modeste, trop ami du goût, trop attaché aux doctrines de l’antiquité, trop sensible à la véritable poésie, pour donner le nom de poème à son Télémaque.

103. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

L’ensemble frappe, et rien n’attache : c’est une ville d’hier, qu’un grand homme a jetée dans l’espace sur de vastes proportions pour un magnifique avenir ; mais cet avenir n’est pas encore venu2.

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