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168. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Entre ces éloges historiques, il faut distinguer ceux de d’Alembert, qui, secrétaire de l’Académie française de 1772 à 1783, a fait la biographie presque complète des deux générations littéraires qui l’avaient précédé, imitant avec plus de liberté et d’idées les éloges historiques de Pélisson et de d’Olivet ; et, sur les points qu’ils n’avaient pas touchés, remontant jusqu’en plein xviie  siècle, à Bossuet et à Boileau, à Fénelon, Fléchier, Massillon, l’abbé Fleury, pour revenir, à travers les talents du second ordre et les esprits élégants du xviiie  siècle, jusqu’au maréchal de Villars, et même à son fils et successeur académique, le duc de Villars63.

169. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Voir la satire de Boileau sur la noblesse.

170. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Sans cette estime et cette affection, l’orateur court risque d’échouer, même avec les meilleures raisons, et c’est à lui, aussi bien qu’au poète, que s’adresse le conseil de Boileau : Que votre âme et vos mœurs peintes dans vos ouvrages N’offrent jamais de vous que de nobles images. […] Horace et Boileau ont recueilli les principaux traits de cette peinture. […] (Boileau.) […] On peut lire néanmoins, pour développer ce talent, certains discours de Cicéron, les œuvres d’Horace, de Boileau et de La Fontaine, qui savent présenter la vérité avec des tours ingénieux et des saillies piquantes. […] Qu’ils aient donc toujours devant les yeux le conseil de Boileau : Fuyez …… l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’un détail inutile.

171. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

C’est là qu’au milieu d’eux l’élégant Despréaux, Législateur du goût, au goût toujours fidèle, Enseignait le bel art dont il offre un modèle ; Là, Molière, esquissant ses comiques portraits, De Chrysale ou d’Arnolphe a dessiné les traits. […] Boileau.

172. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Boileau a dit : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.

173. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Le quatrième siècle comprend les règnes de Louis XIV et de la reine Anne, et vit paraître en France Corneille, Racine, de Retz, Molière, Boileau, La Fontaine, Jean-Baptiste Rousseau, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Pascal, Malebranche, Massillon, La Bruyère, Bayle, Fontenelle, Vertot ; et en Angleterre, Dryden, Pope, Addison, Prior, Swift, Parnell, Congrève, Otway, Young, Rowe, Atterbury, Shaftsbury, Bolingbroke, Tillotson, Temple, Boyle, Locke, Newton et Clarke. […] La prééminence des uns sur les autres fut autrefois vivement débattue en France ; Boileau et madame Dacier avaient pris cause pour les anciens ; Perrault et Lamotte défendaient les modernes ; et, de part et d’autre, on se jeta dans les extrêmes. […] Ce vers alexandrin est composé de douze syllabes ; la césure tombe régulièrement et forcément après la sixième, et coupe le vers en deux hémistiches, égaux, ainsi qu’on le voit dans ce commencement de l’Épître de Boileau à Louis XIV : Jeune et vaillant héros, | dont la haute sagesse N’est point le fruit tardif | d’une lente vieillesse, Et qui seul, sans ministre, | à l’exemple des dieux, Soutiens tout par toi-même | et vois tout par tes yeux. […] Nous en avons plusieurs, tant anciens que modernes, d’un mérite très distingué ; tels sont les six livres de Lucrèce de Rerum natura, les Géorgiques de Virgile, l’Essai sur la critique, par Pope ; les Plaisirs de l’Imagination, par Akenside ; le Poème sur la santé, par Armstrong ; ceux d’Horace, de Vida et de Boileau sur l’Art poétique. […] Boileau est incontestablement le meilleur des poètes didactiques français.

174. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

N’est-ce pas le cas de répéter avec Boileau que Ronsard Mêlant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode… Que sa muse en français parla grec et latin ?

175. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Bourdaloue et Rapin, jésuites, Racine et Boileau.

176. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

En trois vers Boileau a indiqué le style de la description : Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance, N’y présentez jamais de basse circonstance.

177. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

. — Boileau et Racine, au maréchal de Luxembourg, à l’occasion de la prise de Fleurus.

178. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

M. Despréaux a un talent qui lui est particulier, et qui ne doit point vous servir d’exemple ni à vous, ni à qui que ce soit : il n’a pas seulement reçu du ciel un génie merveilleux pour la satire, mais il a encore outre cela un jugement excellent qui lui fait discerner ce qu’il faut louer et ce qu’il faut reprendre. […] Boileau à Racine Boileau ne sait d’abord, dit-il, comment remercier son ami . […] C’est un pur artifice de langage, une espèce de litote : car si Boileau ne savait pas se tirer d’affaire en écrivant, qui pourrait y prétendre ? […] La position de toute cette famille, qui se réjouit du bienfait obtenu, tous ces cœurs transportés de joie qui semblent être aux pieds du bienfaiteur, forment un spectacle bien fait pour attendrir Racine, et Boileau a raison d’ajouter qu’il serait ravi de voir combien d’un seul coup il a fait d’heureux . […] Ainsi, quand Boileau dit qu’il ne sait comment remercier son ami, nous fait-il partager son embarras ?

179. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Bossuet était tout jeune encore quand il parlait ainsi de la jeunesse Comparer Boileau.

180. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Ainsi, Racine et Boileau ont fait une faute, en disant :                                           Ma langue embarrassée Dans ma bouche, vingt fois, a demeuré glacée.

181. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

. — Boileau à Racine Je ne saurais, mon cher Monsieur, vous exprimer ma surprise ; et quoique j’eusse les plus grandes espérances du monde, je ne laissais pas encore de me méfier de la fortune de M. le doyen. […] Racine avait fait obtenir à M. l’abbé Dongois, parent de Boileau, le poste de chanoine de la Sainte-Chapelle. Boileau remercie Racine de cette faveur.

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