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231. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Elle a renversé les idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dans ses admirables Epîtres, elle a expliqué de si grands secrets, qu’on a vu les plus sublimes esprits, après s’être exercés longtemps dans les plus hautes spéculations où pouvait aller la philosophie, descendre de cette vaine hauteur, où ils se croyaient élevés, pour apprendre à bégayer humblement dans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul.

232. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Le fils de mon manœuvre, en ma ferme élevé, A d’utiles travaux à quinze ans enlevé, Des laquais de Paris s’en va grossir l’armée : De sergent des impôts il obtient un emploi ; Il vient dans son hameau, tout fier, de par le roi Fait des procès-verbaux, tyrannise, emprisonne, Ravit aux citoyens le pain que je leur donne, Et traîne en des cachots le père et les enfants3.

233. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

De cet asile de travail, de silence et de paix, le curé doit peu s’éloigner pour se mêler aux sociétés bruyantes du voisinage ; il ne doit que dans quelques occasions solennelles tremper ses lèvres avec les heureux du siècle dans la coupe d’une hospitalité somptueuse ; le reste de sa vie doit se passer à l’autel, au milieu des enfants auxquels il apprend à balbutier le catéchisme, ce code vulgaire de la plus haute philosophie, cet alphabet d’une sagesse divine, dans les études sérieuses, parmi les livres, société morte du solitaire ; le soir, quand le marguillier a pris les clefs de l’église, quand l’Angelus a tinté dans le clocher du hameau, on peut voir quelquefois le curé, son bréviaire à la main, soit sous les pommiers de son verger, soit dans les sentiers élevés de la montagne, respirer l’air suave et religieux des champs et le repos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre à pas lents dans la simple et délicieuse contemplation de la nature et de son auteur.

234. (1852) Précis de rhétorique

Le sublime se compose donc de deux choses : d’abord, de la pensée, qui se sent et ne peut se définir ; ensuite, de l’expression, qui doit être telle qu’on ne puisse lui en substituer une plus forte ou plus élevée. […] Élevée à son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. […] Trop élevée pour déguiser la vérité, elle rejette comme indigne d’elle l’artifice de la plupart des tropes.

235. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

. — Abattus par des disgrâces aussi funestes qu’imprévues, vous n’avez plus la force de maintenir vos résolutions ; mais les citoyens d’une puissante république, des hommes élevés dans des sentiments dignes de leur patrie, devraient-ils succomber aussi facilement à l’infortune, et ternir, par tant de lâcheté, l’éclat de leur conduite passée ?

236. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

De tout temps il s’est élevé des hommes qui, mettant sans façon leur sagesse prétendue à la place de la sagesse éternelle, ont soumis sans pudeur ses œuvres à leur examen, et ses jugements à leurs jugements.

237. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Vous voulez dire probablement que celui qui ne peut faire un pas sans suivre un guide, et un guide vulgaire, réussit mieux en marchant dans la campagne, c’est-à-dire en traitant des sujets unis et faciles, qu’en perçant les sentiers de la montagne, c’est-à-dire en s’attaquant à des sujets plus élevés, à l’éloge du comte du Luc, par exemple.

238. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Ravis1 d’une certaine douceur de leurs prétentions infinies, ils s’imagineraient perdre infiniment s’ils se départaient de leurs grands desseins ; surtout les personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur maison et de leurs ancêtres2, se persuadent facilement qu’il n’y a rien à quoi elles ne puissent prétendre3.

239. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Je pouvais faire prisonnière toute l’armée de Votre Majesté ; je me suis contenté d’une suspension d’armes, ayant l’espoir que ce serait un premier pas vers le repos du monde, objet qui me tient d’autant plus à cœur, qu’élevé et nourri par la guerre, on pourrait me soupçonner d’être plus accoutumé aux maux qu’elle entraîne.

240. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Antiochus, qui s’est élevé contre la nouvelle Académie, lui donne les préceptes de l’ancienne ; Zénon et Phédrus l’initient à la doctrine d’Epicure.

241. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Mais dans un sujet élevé, c’est une faute impardonnable d’introduire une métaphore ignoble. […] Soudain le mont liquide élevé dans les airs Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers.

242. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Les actions communes, en effet, les qualités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème ; il faut des caractères élevés, des sentiments nobles et généreux, en un mot, des personnages héroïques. […] Aujourd’hui on donne le nom de vaudeville à un véritable drame oh les sentiments élevés, tendres ou délicats sont également admis.

243. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Bien des personnes emploient tel, que ; telle, que, pour quelque… que, ou, quel, que, et disent, par exemple : à tel degré d’honneur que vous soyez élevé : telle que soit votre dignité, etc. […] Il faut dire : à quelque degré d’honneur que vous soyez élevé : quelque que soit votre dignité.

244. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Industrie, talent, ressources, habileté : « Ils admirent l’industrie et l’excellence d’un ouvrier qui a élevé des palais superbes. » (Massillon.)

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