Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Erigent en héros sublimes Tes plus coupables favoris. […] Là s’anéantiront ces titres magnifiques, Ce pouvoir usurpé, ces ressorts politiques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice apaisant le murmure5, Livrera ces méchants au pouvoir infernal.
Son roman se compose de cinq livres, publiés aux dates et sous les titres suivants : Ier livre (1535, N. […] Il fit plusieurs voyages à la Cour, et reçut le titre de gentilhomme de la chambre de Charles IX ; à Rome, en 1581, il reçut celui de citoyen romain. […] Du Bellay suivit Ronsard en son collège, et, un an après, lui, le dernier venu, il publia le manifeste de la nouvelle école poétique sous le titre de : La Défense et illustration de la langue française (1549). […] Le titre de Satire Ménippée est dû au caractère de l’ouvrage et au mélange de prose et de vers qui le compose. […] Ce sont là de beaux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années pour les gens de lettres, entre la servilité du passé et la liberté de l’avenir.
Ce sont des ennemis, à coup sûr ; cependant ils sont nés citoyens, et, à ce titre, je ne veux pas leur ménager les conseils. […] C’est dans vos cœurs que je place et renferme tous mes triomphes, tous mes titres d’honneur, les monuments de ma renommée, les témoignages de ma gloire. […] C’est dans Messine, ville qui porte le titre de notre alliée et de notre amie, qu’on a dressé cet infâme monument de la cruauté de Verrès. […] Lutatius Diodorus, qui, par l’obligeante entremise de Catulus, reçut de Sylla le titre de citoyen romain, ne l’avez-vous pas enlevée publiquement dans Lilybée ? […] Ainsi les dépouilles des ennemis, les monuments des généraux, les ornements des temples, vont désormais perdre ces beaux titres et faire partie du mobilier de Verrès.
L’école nouvelle commence triomphalement son règne de quarante ans. — Elle se constitue dès le premier jour, d’abord sous le nom modeste de Brigade, puis, quand la gloire est venue, sous le titre brillant de Pléiade, renouvelé du siècle des Ptolémée. […] À la première partie de sa vie appartiennent des poésies mythologiques et allégoriques, inspirées du Roman de la Rose, par exemple le Temple de Cupido (1545), dédié à François Ier, qu’il réunit et publia en 1532 sous le titre de Adolescence Clémentine. […] Ses Élégies (deux livres), ses Ballades et Chants royaux, ses Complaintes, ses Chansons, son Cimetière (épitaphes), ses Étrennes, ses Rondeaux (deux livres), ses Épigrammes (sept livres), ses Épîtres (deux livres), ses Églogues, éparses sous différents titres dans différents groupes poétiques, sont de toutes les époques. […] Odes pindariques ou horatiennes, ou anacréontiques ; dans les « Amours », sonnets italiens par centaines, chansons ou élégies, poésies légères de toute espèce, épîtres sous les titres de Poèmes, Bocage royal, Discours qui sont souvent une éloquente intervention dans ce qui passionnait et divisait la société politique et religieuse ; tout haussait sa gloire. […] Bertaut, jeune encore, fut introduit par Desportes auprès de Ronsard, et comme son patron, fit d’abord des poésies galantes d’un style trop « sage », dit le maître, au rapport de Régnier (Satire V, à Bertaut) ; comme lui et plus que lui il fit ensuite des poésies religieuses qui restent son véritable titre.
« Métaphore, allégorie, métonymie, ce sont, dit Montaigne, titres qui touchent le babil de votre chambrière. » Selon Quintilien, en effet, le style figuré, et surtout la partie de ce style qui se rattache à la similitude, nous est si naturel, que les ignorants eux-mêmes en font un fréquent usage sans le savoir : translatio ita est ab ipsa nobis concessa natura, ut indocti quoque ac non sentientes ea frequenter utantur 97 D’où vient donc que le style figuré se présente ainsi tout à la fois comme naturel et comme opposé à la nature ? […] Les figures vraiment dignes de ce titre sont celles qui se reproduisent à chaque pas sous une foule de formes diverses, que l’écrivain peut traiter librement, manier à son gré, et dont par là même l’emploi est soumis à des règles et prête aux observations du rhéteur, la métaphore, par exemple, la périphrase, l’antithèse, etc.
. — Les châteaux en Espagne forment le sujet et le titre d’une des plus jolies comédies de Collin d’Harleville. […] C’est-à-dire le roi de Perse, aujourd’hui désigné plutôt par le titre de schah.
Mais son principal titre auprès de la postérité est son poëme de la Réligion, où, par la beauté des vers, il s’est rendu souvent le digne interprète des idées sublimes qu’il a chantées. […] De regrettables intrigues lui fermèrent la porte de l’Académie française, où sa place était marquée, à double titre, par son mérite et par son nom.
Son principal titre à la reconnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il fonde les doctrines spiritualistes sur d’irréfutables arguments, et restitue ses droits à la raison, tout en lui marquant ses limites. […] Puis, pour les autres sciences, d’autant qu’elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeais qu’on ne pouvait avoir rien bâti qui fût solide sur des fondements si peu fermes ; et ni l’honneur ni le gain qu’elles promettent n’étaient suffisants pour me convier à les apprendre : car je ne me sentais point, grâce à Dieu, de condition1 qui m’obligeât à faire un métier de la science pour le soulagement de ma fortune ; et, quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d’état de celle que je n’espérais point pouvoir acquérir qu’à faux titres.
quels titres avez-vous à la liberté, quels moyens vous resteront pour la maintenir, si dès vos premiers pas vous surpassez les turpitudes des gouvernements les plus corrompus, si le besoin de votre concours et de votre surveillance n’est pas le garant de votre constitution ? […] Alors il se tourna vers son oncle, animé de sentiments plus conformes à la nature et à l’équité ; mais le bailli, dominé par l’ascendant de son frère, n’osait montrer qu’à demi sa pitié pour le cruel châtiment infligé à son neveu, et ne lui répondait qu’après avoir pris les inspirations de ce père si dur, qui se parait du titre fastueux d’Ami des hommes, qu’il s’était décerné à lui-même.
Dans la guerre de 1733, il fut envoyé en Italie, où le duc de Savoie l’honora du titre de maréchal général de ses camps et de ses armées.
., il ferma, en donnant la paix au monde, le temple de Janus, qui, depuis 205 ans, avait été toujours ouvert, eut les honneurs du triomphe trois jours de suite, et prit le titre d’Empereur. […] Il parvint ensuite par ses nombreux exploits et ses grands talents militaires, au commandement de l’armée impériale, et enfin au titre de généralissime des armées de l’empereur. […] Mayenne se signala dans plusieurs combats contre les huguenots ; et après la mort tragique du duc et du cardinal de Guise, ses frères, il se déclara le chef de la ligue, et prit le titre de lieutenant général de l’État et couronne de France. […] Son nom est aujourd’hui un titre d’honneur pour les grands qui l’imitent sous ce rapport.
Lorsqu’on imprime que je prends à tort le titre de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de France, ne suis-je pas encore forcé de dire que, sans me parer jamais d’aucun titre, j’ai pourtant l’honneur d’avoir cette place, que Sa Majesté le roi mon maître m’a conservée ? […] il faut que cela devienne l’usage : vous devez compte aux hommes du sang des hommes. » Citons encore ce passage : « Il est fâcheux pour la nature humaine, j’en conviens avec vous, que l’or fasse tout, et le mérite presque rien ; que les vrais travailleurs, derrière la scène, aient à peine une subsistance honnête, tandis que des personnages en titre fleurissent sur le théâtre ; que les sots soient aux nues, et les génies dans la fange ; qu’un père déshérite six enfants vertueux, pour combler de biens un premier-né qui souvent le déshonore. […] Je remis fidèlement ce sacré dépôt, et je crus pouvoir m’en aller sans manquer à aucune tête couronnée ; mais dans l’instant que je partais, on m’arrête, moi, mon secrétaire et mes gens ; on arrête ma nièce ; quatre soldats la traînent au milieu des boues chez le marchand Smith, qui avait je ne sais quel titre de conseiller privé du roi de Prusse.
croit-on que ce titre si emphatique, cette dénomination si ambitieuse ait été adoptée à la légère, et que l’étymologie ne soit ici qu’une lettre morte ? […] Il passera de là à des compositions originales, tantôt en n’ayant que le titre du sujet à traiter, plus souvent en s’aidant d’une matière ou argument qui indique les idées principales et trace la marche à suivre.