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205. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Collé raconte que M. de Lauraguais engagea les comédiens à cette réforme, en se chargeant de tous les frais qui en furent la suite.

206. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Ce poème, dont la forme consiste dans une suite de stances ou strophes, qui doivent être égales entre elles, exprime le sentiment, de quelque espèce et de quelque degré qu’il soit. […] Ses pensées n’ont aucune suite, aucun ordre, aucune liaison marquée.

207. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Le seul Philoctète est dans la nature, parce que les suites de l’injure cruelle qu’il a éprouvée, l’ont livré à toutes les horreurs de la souffrance et du besoin, et qu’il n’y a plus alors d’expressions trop fortes pour suffire à l’explosion d’une haine aussi profonde, d’une rage si longtemps concentrée.

208. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Homère et Virgile excellent dans ce grand art de peindre : leurs poèmes offrent une suite de tableaux de la dernière force et de la plus grande vérité.

209. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Le style sublime consiste à exprimer noblement une suite d’idées grandes, de sentiments élevés, mais qui ne sont pas sublimes, et à leur donner un certain caractère de sublimité.

210. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

« La facilité plaisante des mensonges de Dorante, observe La Harpe, et la scène entre son père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sortir du ton de la comédie, font toujours revoir le Menteur avec plaisir. » — Corneille donna plus tard la Suite du Menteur ; mais, quoique cette seconde pièce ne manquât pas de détails agréables et de vers heureux, elle fut très-éloignée d’avoir de même accès que la première.

211. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Il condamne sans exception les hiatus, les enjambements d’un vers sur un autre ; les mauvaises césures ; le faux repos à l’hémistiche ; les rimes défectueuses ; la rime de consonance de l’hémistiche avec la fin du vers, et de la fin d’un vers avec l’hémistiche du précédent ; les inversions ou transpositions dures et forcées ; la cacophonie ; les mêmes sons trop voisins les uns des autres, et surtout les suites de syllabes commençant par la même consonne ; les lettres retranchées à quelques mots, et l’augmentation des syllabes faite à d’autres ; les chevilles, et diverses négligences. […] Le sujet de cette tragédie qui revient au genre espagnol et au drame romanesque est grand et terrible, mais il ne présente qu’une longue suite d’atrocités sans cause, sans liaison, sans intérêt, sans vraisemblance. […] Encouragé par le succès du Menteur, Corneille lui donna une Suite. […] Au roi. — Sur Cinna, Pompée, Horace, Sertorius, Œdipe, Rodogune, qu’il a fait représenter de suite devant lui à Versailles, en octobre 1676. […] Il n’y a guère dans le Distrait qu’une suite d’anecdotes déjà rassemblées par La Bruyère sous le même titre.

212. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

De là une construction purement arbitraire où l’on voit des adverbes éloignés des mots qu’ils modifient, des prépositions séparées de leurs compléments, des conjonctions renvoyées à la fin du vers, quand elles devraient être au commencement, des adjectifs placés le plus souvent après leurs substantifs, et séparés d’eux par un grand intervalle ; il en résulte une grande incohérence dans les mots et dans les idées, et une confusion telle, que l’écolier lui-même ne peut s’y reconnaître, et que le maître ne saurait y voir qu’une suite d’absurdités et de bêtises.

213. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

A la suite d’un combat ridicule, et par ironie : Bravo !

214. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Il force la conviction, il entraîne à sa suite l’auditoire maîtrisé, et s’il hésite, ouvrant une soudaine issue à la tempête qu’il retenait en soi, il l’emporte comme les vents emportent une feuille sèche.

215. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

La mignardise et l’emphase furent les suites de cette épidémie qui eût fait ravage si des humanistes vraiment patriotes n’avaient réagi contre ce fléau.

216. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Le phébus ou galimatias pousse encore plus loin l’excès ; c’est une suite de phrases à peu près incompréhensibles et dépourvues de sens ; tel est ce passage de Balzac : « La gloire n’est pas tant une lumière étrangère qui vient de dehors aux actions héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière des actions, et un éclat qui leur est renvoyé par les objets qui l’ont reçu. » Le néologisme est un défaut qui consiste à innover sans raison dans les langues, à employer des mots nouveaux, des tournures bizarres que le goût ou l’usage réprouve.

217. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné, ce respect pour la langue, cette liaison, cette suite d’idées, cet air aisé avec lequel il conduit son lecteur, ce naturel qui est le fruit de l’art, et cette apparence de facilité qu’on ne doit qu’au travail.

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