/ 213
195. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Le sublime peut naître de trois différentes sources ; des pensées, des sentiments, des images.

196. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Voltaire fait remarquer la beauté de cette situation : « Le premier mot de Chimène, observe-t-il, est de demander justice contre un homme qu’elle adore » ; et quelle source d’intérêt pour le spectateur !

197. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Ce sentiment divin, se répandant partout, réunira les nations ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’homme ; le fer homicide n’armera plus sa main, le feu dévorant de la guerre ne fera plus tarir la source des générations ; l’espèce humaine, maintenant affaiblie, mutilée, moissonnée dans sa fleur, germera de nouveau et se multipliera sans nombre ; la nature, accablée sous le poids des fléaux, stérile, abandonnée, reprendra bientôt avec une nouvelle vie son ancienne fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteur, nous la seconderons, nous la cultiverons, nous l’observerons sans cesse, pour vous offrir à chaque instant un nouveau tribut de reconnaissance et d’admiration2 L’oiseau-mouche De tous les êtres animés1, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs.

198. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Le soleil, source de la lumière, éclaire l’univers ; il a été appelé l’œil du monde ; il achève sa révolution en un an. […] Le Gange et l’Indus prennent leur source au mont Caucase. — 3. […] Là sont ces ports fameux, Caiète, Misène, et Baies aux sources d’eau tiède, et le Lucrin, et l’Averne, qui semblent des asiles où la mer vient se reposer.

199. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

On remarque la même faute dans ces vers de Voltaire : Reine, l’excès des maux où la France est livrée, Est d’autant plus affreux, que leur source est sacrée. Il aurait fallu que la source en est sacrée.

200. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Il faut, de plus, qu’il se rende maître de son sujet, qu’il l’embrasse et le possède tout entier, qu’il en montre l’unité en le présentant sous son vrai point de vue, et qu’il tire ainsi d’une seule source les principaux événements qu’il doit raconter.

201. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Il y en a d’autres qui ont une fade attention à ce qu’ils disent, et avec qui l’on souffre dans la conversation de tout le travail de leur esprit : ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’expression, concertés1 dans leur geste et dans tout leur maintien ; ils sont puristes2 et ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde : rien d’heureux ne leur échappe ; rien ne coule de source et avec liberté : ils parlent proprement3 et ennuyeusement.

202. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Quel est, en effet, le citoyen pour qui ces temples, l’aspect de cette ville, la possession de la liberté, cette lumière même qui nous éclaire, cette terre de la commune patrie, ne soient à la fois et le bien le plus précieux et la source des jouissances les plus délicieuses ? […] Si je remonte à la source de la religion des Siciliens, si j’examine la tradition sur laquelle elle est fondée, vous me le pardonnerez. […] La ville d’Enna, où s’est passé, dit-on, tout ce que je viens de raconter, est sur une hauteur, dont le sommet est une plaine arrosée de sources vives ; du reste, ce n’est qu’un rocher escarpé et comme inaccessible. […] Cette île est terminée par une source d’eau douce, qu’on nomme la fontaine d’Aréthuse ; son bassin, qui est prodigieusement grand, et rempli de poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer, s’il n’était défendu par une digue de pierre. […] Quant à celle qui est à l’entrée du Pont-Euxin, quoique cette mer ait été ou la source ou le théâtre de tant de guerres, elle s’est conservée jusqu’ici, sans que jamais une main téméraire en ait osé violer la sainteté ; mais pour celle de Syracuse, que Marcellus vainqueur, et les armes encore à la main, vit et respecta, qu’il laissa à la religion de ce peuple, que les citoyens et les habitants de cette grande ville honoraient d’un culte spécial, que les étrangers allaient voir et adorer, le sacrilège Verrès l’a arrachée du temple de Jupiter.

203. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Les autres répondent que l’amour fougueux, violent, jaloux et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers, de ces malheurs qui nous effrayent et nous attendrissent ; et qu’ainsi c’est une source d’émotions dont il est absurde de se priver ; que si les Grecs et les Romains n’y ont pas eu recours, c’est en grande partie parce qu’ils n’avaient pas de comédiennes, que c’étaient des hommes qui remplissaient les rôles de femmes, et que l’expression de l’amour eût été ridicule dans cette situation ; que ce n’est pas défigurer ni rabaisser les héros que de leur donner de l’amour, puisque l’histoire réelle ou poétique prouve qu’ils n’ont pas été exempts de cette passion ; qu’enfin la peinture de l’amour n’est pas dangereuse par elle-même ; qu’elle ne l’est que par l’excès de licence qu’on s’y donne ; et que l’abus qu’on en peut faire n’est pas un motif suffisant pour en interdire l’usage158.

204. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

., pourront être tour à tour l’objet d’une multitude de dissertations ; la religion et la morale sont encore deux grandes sources qui permettront aux élèves de donner l’essor à une foule d’idées utiles.

205. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

« La Suède ressemblait à un fleuve dont on coupait les eaux dans sa source, pendant qu’on les détournait dans son cours.

206. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Voilà à peu près tous les agréments, toutes les qualités que peut et que doit avoir le style, selon la diversité des sujets ; agréments qui ont tous un même principe et une source commune, la propriété des termes.

207. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Tout sentiment doit être naturel, c’est-à-dire qu’il doit convenir à la situation de celui qui en est affecté, et paraître couler de source.

/ 213