On appelle acteur et actrice celui ou celle dont la profession est de représenter des pièces dramatiques. Le personnage est l’individu réel ou supposé dont on représente les actions. […] Mais tous les deux doivent représenter les mœurs grecques, où ce que nous consentons à regarder comme ces mœurs. […] Les Vêpres siciliennes, représentées en 1821, furent pour lui l’occasion d’un vrai triomphe. […] Le Margitès d’Homère, poème où était représenté un homme fainéant, qui n’était bon à rien, donna l’idée du comique.
Le chant du dithyrambe était accompagné de farces grossières représentées par le cortège de Bacchus, les faunes, les satyres et les sylvains. […] Les pièces grecques, qui se représentaient sans interruption, étaient obligées de s’y astreindre. […] 1° Le drame bourgeois représente les scènes de la vie commune dans ce qu’elles ont de plus touchant et de plus lamentable. […] Il n’a pas le ton élevé de la tragédie ; il choisit ses personnages autour de nous ; il représente la société telle qu’elle est ; enfin, il est l’expression des mœurs modernes. […] Son but est de représenter toutes les faces de la vie humaine dans leur expression la plus saisissante et la plus vraie.
Si donc l’histoire ou la société contemporaine fournit au poète une action qui puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la scène, il la représentera sans y rien changer. […] Il est donc de la plus haute importance que le poète, en les faisant agir, s’applique à les représenter tels qu’ils doivent être. […] L’action que représente le grand opéra est héroïque et malheureuse, comme dans la tragédie ; de plus, elle est presque toujours merveilleuse. […] De plus, elles doivent être représentées avec toute la majesté que leur donnent les poètes anciens. […] Si, au lieu de représenter l’action par des danses, les acteurs s’expriment uniquement par des gestes, la pièce prend le nom de pantomime.
Si cette image le représente tout entier, dans toute son étendue, alors la pensée est vraie, de quelque côté qu’on la considère ; et c’est ce qui en fait la justesse. […] La pensée est forte, lorsque l’objet qu’elle représente, fait une profonde impression dans l’esprit. […] La pensée est vive, lorsque l’objet qu’elle représente, se peint d’un seul trait dans l’esprit. […] Celle-ci représente toujours un objet qui s’est trouvé dans le fond du sujet qu’on traite. […] Elles doivent représenter les pensées aussi fidèlement, que celles-ci représentent les choses.
On la représente ornée de guirlandes, ayant auprès d’elle des corbeilles pleines de fleurs. […] On la représente avec des ailes, et tenant des couronnes dans sa main. […] On le représente sous la figure d’un jeune homme couronné de roses, avec un flambeau à la main. […] Les poètes les représentent vivant toujours ensemble d’un parfait accord. […] On la représente tenant une balance d’une main, et une épée de l’autre, avec un bandeau sur les yeux.
Il faut bien les représenter.] […] Peut-être Aristote veut-il dire que le poëte de Thasos fit, le premier, représenter des parodies homériques en forme de drame. […] Aristote semble vouloir dire que Thimothée dans ses Perses et Philoxène dans ses Cyclopes ont représenté des personnages moins beaux que nature on peut supposer aussi que le premier faisait ses personnages plus beaux que nature, et le second moins beaux.
Les idées sont physiques, quand elles représentent des objets matériels : terre, livre, arbre ; Morales, quand elles représentent une chose de l’ordre moral : orgueil, vertu, sensibilité ; Métaphysiques, quand elles s’appliquent aux faits de l’ordre rationnel : cause, espace, idéal. […] Une idée générale est celle qui représente toute une classe d’êtres ou de faits ; exemple : La rose est une belle fleur.
Plongé, en quelque façon, dans l’extase, mais emporté tout à coup par une imagination vive et ardente, il se représenta sous une forme visible les attributs du souverain créateur : il prêta un corps et une âme aux différents êtres sortis de ses mains, et les traça de même dans un langage plus agréable, plus riche, et, bien plus élevé que le langage ordinaire. […] S’il nous représente ce caractère aussi élevé, aussi vertueux qu’il puisse l’être, et comme ayant été le principe des plus grandes et des plus brillantes actions que ce souverain a faites, ou qu’il a pu faire vraisemblablement ; il imitera la belle nature, il nous montrera le beau qui plaira à notre esprit. […] Une campagne aride, hérissée de ronces et d’épines, et un coteau riant, couvert des fruits et de moissons, un reptile qui se traîne dans la fange des marécages, et un aigle qui plane au sommet des airs ; le caractère d’un Néron, l’opprobre du genre humain, et celui d’un Titus, les délices de son peuple ; le caractère du menteur, lâche et impudent, et celui de l’ami ferme et courageux de la vérité, tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils sont bien imités, c’est-à-dire, représentés avec tous les traits qui les rendent parfaits chacun dans son espèce. […] Ainsi, quand nous lisons une description bien faite de l’âme d’un scélérat, notre esprit est agréablement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet imité, et qu’il trouve que l’imitation est exacte et fidèle, voyant que l’âme de ce scélérat ressemble à celle d’un ou de plusieurs scélérats qui existent, ou qui peuvent exister.
Une pensée est vraie quand elle représente telle qu’elle est la chose dont elle est l’image. […] De même, une pensée n’est vraie que lorsque l’image qu’on se forme d’un objet le représente fidèlement avec ses propriétés. […] La pensée est donc juste quand elle représente l’objet avec précision et dans toute son étendue ; c’est une pensée vraie sous quelque face qu’on la considère. […] La clarté consiste dans la vue nette et distincte de l’objet qu’on se représente. […] La pensée est vive quand l’objet qu’elle représente se peint d’un seul trait dans l’esprit.
Il nous a semblé que, nous occupant de la langue française, nous devions la prendre à sa formation, en commençant par donner une idée des mots qui la composent ; aussi la leçon qui suit contient-elle quelques explications sur : 1° Les mots ; 2° Les langues ; 3° L’identité du mot avec l’objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammaire ; 6° La Phrase et la Proposition. […] Identité du mot avec l’objet représenté Animé du désir de donner un nom à l’objet qu’il voulait désigner, l’homme chercha naturellement à imiter par le son de sa voix la nature de cet objet pour faire comprendre sa pensée. Et de même qu’à l’aide du crayon ou du pinceau l’artiste représente fidèlement l’image qu’il a sous les yeux où à laquelle il pense, de même l’homme se servit de l’inflexion de sa voix pour exprimer ce qui frappait ses sens. […] La Phrase et la Proposition Après avoir exposé en quelques lignes la formation du langage, c’est-à-dire la création des mots, des langues, de l’écriture et de la grammaire, il est naturel de faire connaître que l’habitude fut bientôt prise d’assembler plusieurs mots pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un jugement.
Xénophon, dans le dialogue socratique intitulé l’Économique, nous représente avec une délicatesse charmante le rôle de la femme dans le ménage d’un riche campagnard Athénien. […] « Ainsi, le poëte, en représentant un homme colère ou un homme patient, ou de quelque autre caractère que ce puisse être, doit non-seulement les représenter tels qu’ils étaient, mais il les doit représenter dans un tel degré d’excellence, qu’ils puissent servir de modèle ou de colère, ou de douceur ou d’autre chose. » (Trad. de Racine.) — « « Ce qui est rare et parfait en son espèce, ne peut manquer d’attirer l’attention.
Le Venceslas de Rotrou est entièrement dans ce goût, et toute cette histoire est fabuleuse… Un sujet de pure invention, et un sujet vrai, mais ignoré, sont absolument la même chose pour les spectateurs et comme notre scène embrasse des sujets de tous les temps et de tous les pays, il faudrait qu’un spectateur allât consulter tous les livres avant qu’il sût si ce qu’on lui représente est fabuleux ou historique. […] Un ancien biographe de Sophocle dit que ce poëte composa souvent des caractères tragiques pour la convenance de ses acteurs, et Aristophane nous est représenté comme vivant en grande intimité avec les deux acteurs Callistrate et Philonide. […] . — Le plus ancien des traducteurs français, de Norville, est ici celui qui se rapproche le plus du sens d’Aristote : « Comme ils font des pièces qui doivent être représentées et disputer le prix, etc. » Et celles-ci, etc.]
Nul n’a représenté par de plus touchantes et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du cœur humain ; il excite la pitié, la sympathie, l’attendrissement. […] La scène retentit encore des acclamations qu’excitèrent à leur naissance le Cid, Horace, Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres, traduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. […] Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doivent être, toujours uniformes avec eux-mêmes, et jamais ne se ressemblant les uns aux autres !