Polybe, VI, 56, à propos de la religion des Romains.
Laissons surtout notre âme s’émouvoir à la voix douce et pénétrante de la religion. […] La religion est la science suprême de la vérité : elle seule peut révéler l’origine et le but de notre existence ; elle élève nos cœurs à Dieu par la foi, elle les touche et les enflamme par la charité, elle les soutient par l’espérance, en proposant comme récompense à nos vertus une immortalité de bonheur.
Religion tolérante d’un idéal élevé, voilà le fond de sa critique. […] Soyons unis du moins par cette religion-là.
1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’homme au bien. 2º La conscience nous commande les vertus, comment la Religion lui aide-t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religion dans les pauvres, dons nos ennemis, dans Dieu ? […] La mère est la Religion qui défend ses fils et les conserve à la vertu. […] On suppose qu’elle lui adresse une courte allocution pour rengager à embrasser la religion chrétienne. […] Consolations de la Religion à nos derniers moments.
Numa Pompilius, second roi, dans une longue et profonde paix, Il acheva de tonner ses mœurs, et de régler sa religion sur les mêmes fondements que Romulus avait posés. […] Citons comme exemple de style noble, ce morceau plein de grandeur que nous extrayons de L’Essai sur l’indifférence en matière de religion ; si l’auteur, M. de Lamennais, eût persévéré à marcher d’un pas ferme dans la route qu’il avait commencé de suivre, il fût devenu l’un des premiers génies de la France. […] Le morceau que nous citons ici est écrit d’un style noble et harmonieux : il exprime avec force et grandeur la vanité des choses de ce monde, l’instabilité de la fortune et les consolations puissantes de la religion : nous le devons à M. […] Après de longues années de malheur, Jacques II mourut à Saint-Germain-en-Laye, au sein de la religion.
Disons d’abord que tout ce qui peut être enseigné ou appris peut aussi servir de matière au poème didactique ; qu’ainsi il peut rouler sur les arts, les sciences, la morale, la religion, etc. ; et nous avons, en effet, soit des anciens, soit des modernes, des poèmes didactiques sur ces divers sujets. […] Racine, qui a chanté la Religion. […] Mais ce qui est absurde et révoltant, c’est le mélange de la théologie païenne avec notre religion.
Il faut aimer la religion comme une espèce de patrie et de nourrice ; c’est elle qui a allaité nos vertus, et avec elles nous donne le bonheur. » 2. […] — Je suis Religion, fille de Dieu connue. […] Schlegel3 ne vous attirent ; aucune idée de religion ne vous occupe.
Que dirai-je de ce personnage4 qui a fait parler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi, qui accable par le grand nombre et par l’éminence de ses talents : orateur, historien, théologien, philosophe, d’une rare érudition, d’une plus rare éloquence, soit dans ses entretiens, soit dans ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église, parlons d’avance le langage de la postérité, un Père de l’Église ! […] La foi Si ma religion était fausse, je l’avoue, voilà le piége le mieux dressé qu’il soit possible d’imaginer ; il était inévitable de ne pas donner tout au travers et de n’y être pas pris : quelle majesté, quel éclat des mystères ! […] S’il faut périr, c’est par là que je veux périr ; il m’est plus doux de nier Dieu que de l’accorder1 avec une tromperie si spécieuse et si entière : mais je l’ai approfondi, je ne puis être athée ; je suis donc ramené et entraîné par ma religion, c’en est fait.
Nul n’a plus contribué à raviver sans superstition la foi classique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévère se communique aux indifférents ou aux rebelles. […] En tout cas, la Sorbonne était digne de recruter pour Notre-Dame, et si on lui en donne la louange, c’est un honneur que ne refuserait pas la philosophie la plus jalouse de rester distincte de la religion.
Il peut embrasser tous les sujets sérieux, tels que les sciences, les arts, la morale, la religion.
Son éloquence porte, dans la défense de la religion, cette angoisse et cette haute mélancolie que d’autres ont rencontrées dans le doute. […] L’homme est égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit rester toujours une des religions de la France. […] (Sermon sur la divinité de la religion.) […] On renonce à certains divertissements que la religion condamne ; mais on se soutient par la gloire d’y avoir renoncé. […] Henri IV a professé la même religion, et plusieurs grands princes.
De tous ses écrits, le plus digne de mémoire est son essai sur l’Indifférence en matière de religion (1817-1823). […] L’Église militante Armé d’une croix de bois, on vit le Christianisme tout à coup s’avancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un monde vieilli dans la corruption.
L’amour de l’humanité, le culte de la justice, le respect de la religion et des lois donnent à notre langage une autorité que rien ne remplace. […] Il y a toute une apologie du christianisme dans cette définition de la religion par Maury : Qu’est-ce que la Religion ? […] Malgré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité de la religion, il y a des hommes qui refusent de la reconnaître. […] Prouvons-leur que la vérité de la religion est incontestable. […] La vérité de la religion se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne : 1° elle est raisonnable ; 2° elle est glorieuse ; 3° elle est nécessaire.