/ 257
240. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Imaginez-vous que des dames m’ont proposé d’aller dans une maison qui regarde droit dans l’Arsenal, pour voir revenir notre pauvre ami.

241. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

Aussi, bien loin de nous choquer, ces sortes de comparaisons nous plaisent-elles dans leurs ouvrages ; et nous les regardons avec raison comme un de ces ornements indispensables, sans lesquels La poésie est morte ou rampe sans vigueur.

242. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Il faut alors dans une lettre de félicitation employer ces lieux communs déjà épuisés, qui sont le mérite de la personne, la justice qui lui a été rendue, les espérances qu’elle peut concevoir pour l’avenir, et l’intérêt qu’on prend à tout ce qui la regarde.

243. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

Elles regardent : 1° l’orateur lui-même : un prince ne s’exprime point comme un simple particulier, un prédicateur comme un avocat ; 2° l’auditeur : on ne parlera point à des académiciens comme à des hommes peu instruits ; 3° les tiers : s’il s’agit d’un homme respectable, on le traite avec égard ; ou répand de l’intérêt sur la position de ceux que l’on défend ; 4° le temps ; si l’on n’a qu’une heure pour parler, il ne faut pas étendre son discours de manière à le aire durer plus longtemps ; 5° les circonstances : elles peuvent être affligeantes ou joyeuses, solennelles ou ordinaires, il faut y conformer le ton du discours ; 6° enfin le lieu : dans un camp, dans une assemblée politique, à la cour, au barreau, à l’église, etc., le langage ne sera pas le même.

244. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Il y a dans toutes ses pièces des traits qui décèlent le grand poète ; des strophes entières qui sont sublimes de pensée ou d’expression ; mais ces beautés mêmes ne font qu’ajouter aux regrets de retrouver dans ses meilleures odes, plus ou moins de traces de ce néologisme poétique, dont il avait contracté l’habitude, et qu’il avait le malheur de regarder comme le premier caractère de son talent, et le mérite principal de ses productions.

245. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

J’en dirai autant de deux figures que quelques rhéteurs regardent comme des subdivisions de la métaphore ou de l’allégorie, ce sont la personnification et la subjectification.

246. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

Alors je suis mon dieu à moi-même, je sacrifie le monde entier à mes fantaisies, si j’en trouve l’occasion ; je suis sans loi, je ne regarde que moi.

247. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Sur ces sacs entassés que jour et nuit tu gardes, Tu dors les yeux ouverts, et tu ne les regardes Que comme une peinture ; ils sont sacrés pour toi.

248. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

D’abord, il faut remarquer qu’il n’y a rien qu’on puisse regarder comme le modèle du goût ; les goûts peuvent différer prodigieusement quant aux objets, et cependant il peut arriver qu’aucun d’eux ne soit dépravé. […] Sans rechercher le rapport qu’il y a entre nos idées et les paroles qui servent à les exprimer, ce qui exigerait des recherches peu compatibles avec la nature de cet ouvrage, et en considérant même cette connexion comme purement arbitraire ou conventionnelle, nous voyons aujourd’hui les résultats prodigieux de cette méthode artificielle que nous pouvons regarder comme portée au plus haut degré de perfection. […] Le premier redoutable, mais suspect à ses juges, qui, à force de le croire habile, le regardaient comme dangereux, le second, précédé au barreau de cette réputation d’honnête homme qui est la plus forte recommandation d’une cause, et peut-être la première éloquence d’un orateur. » Un style ferme, une discussion judicieuse caractérisaient Lenormand, dont les plaidoyers ne nous sont pas parvenus. […] Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre : voici la pensée qui m’occupe et qui m’épouvante. […] je n’ose regarder d’un œil fixe les abîmes de vos jugements et de votre justice ; peut-être ne s’en trouvera-t-il qu’un seul, et ce danger ne vous touche pas, mon cher auditeur ?

249. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

La postérité la plus reculée pourrait-elle, après cela, ne pas me regarder comme parfaitement heureux ?

250. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Pour ce qui regarde le style de l'histoire, voyez la rhétorique. […] La suite de la description de la chute du Rhin, où Lamartine dit : Regarde, ô mon âme !

251. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

. — On prend encore les noms des dieux du paganisme pour les choses dont ils sont regardés comme les inventeurs ou auxquelles ils président : ainsi on dit Cérès, pour le blé, les moissons, le pain ; Vulcain pour le feu ; Mars, pour la guerre ; Apollon, pour la poésie ; Neptune, pour la mer, etc. […] L’art des transitions, que Despréaux regardait comme le chef-d’œuvre de l’art d’écrire, est l’écueil des écrivains qui n’ont pas assez étudié et mûri leur sujet, ou qui manquent de la justesse et de la pénétration nécessaire pour saisir les rapports qui unissent les pensées.

252. (1881) Rhétorique et genres littéraires

On n’y parvient qu’avec l’art de plaire « cet art qui, selon Pascal, est la partie la plus subtile, la plus difficile, la plus utile, la plus admirable de l’art de persuader », et que le grand Corneille regardait comme un devoir pour l’écrivain. […] On rencontre souvent, dans nos grands écrivains du dix-septième siècle, des exemples d’archaïsmes, des locutions regardées aujourd’hui comme vicieuses et des traces fréquentes de latinismes. […] On peut aussi le varier en employant : 1° Les alliances de mots ou combinaisons heureuses et imprévues d’expressions qui paraissent inconciliables, et dont la réunion n’enlève rien à la justesse de la pensée ; 2° Les néologismes, c’est-à-dire les mots nouveaux qu’on doit adopter seulement lorsqu’ils expriment une idée nouvelle pour laquelle ils étaient nécessaires ; 3° Les épithètes, qui embellissent le discours pourvu qu’elles ne soient pas trop multipliées, mais expressives ; 4° Les synonymes, qui représentent la même idée avec des mots différents, et permettent d’éviter la répétition ; 5° Les équivalents, ou formes différentes que peuvent prendre certains mots ou certaines racines ; 6° Les transitions, qui sont des mots (præterea, igitur, etc.), et quelquefois des tours de phrase servant à relier les différentes parties du discours ; 7° Les figures, que le rhéteur Longin regardait comme une des sources principales de la sublimité du discours et l’un des plus beaux ornements de tous les genres de style. […] Les poètes provençaux, Girard de Bourneüil (mort en 1278), Bertrand de Marseille (qui florissait vers 1310), Guillaume des Almarics (célèbre vers 1321), en sont généralement regardés comme les inventeurs.

/ 257