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75. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202

Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil !

76. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149

Quand on a l’État en vue, on travaille pour soi ; le bien de l’un fait la gloire de l’autre : quand le premier est heureux, élevé et puissant, celui qui en est cause est glorieux, et par conséquent doit plus goûter que ses sujets, par rapport à lui et à eux, tout ce qu’il y a de plus agréable dans la vie.

77. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Dans la guerre des Géants, il se transforma en lion pour les dévorer, et se montra le plus puissant des dieux après Jupiter. […] Elle fut la capitale de la république des Carthaginois, et devint si puissante, qu’elle se déclara la rivale de Rome, contre laquelle elle soutint trois guerres, fameuses dans l’histoire, sous le nom de Puniques. […] Celle des douze tribus d’Israël, dont il fut le chef, devint la plus nombreuse et la plus puissante de toutes.

78. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Mais plus puissante que la peinture, votre parole imitera les sons, fera changer les objets de place, reproduira la succession des mouvements, exprimera les élans du cœur, et révélera les faits les plus intimes de la pensée. […] Ainsi se repose un lion de Numidie, après avoir déchiré un troupeau de brebis ; sa faim est apaisée, sa poitrine exhale l’odeur du carnage ; il ouvre et ferme tour à tour sa gueule fatiguée, qu’embarrassent des flocons de laine ; enfin, il se couche au milieu des agneaux ; égorgés, sa crinière, humectée d’une rosée de sang, retombe des deux côtés de son cou ; il croise ses grilles puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lèche encore les molles toisons étendues autour de lui. […] Quelle force dans les épithètes, sa gueule fatiguée, sa crinière humectée d’une rosée de sang (métaphore hardie) ses griffes puissantes, et par contraste les molles toisons, les brebis les agneaux, les flocons de laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit, viennent rendre plus sauvage la férocité du roi des forêts.

79. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Ainsi les mots captivité, charnier, succès, travail, repos, sommeil, obtenir, puissant, rendu, etc., pourraient être mis à la fin d’un vers masculin. […] Cette harmonie, un des plus puissants attraits de la poésie, consiste d’abord dans le mélange des rimes : j’ai déjà fait voir les différentes manières de les entremêler et de les croiser.

80. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Un brin d’herbe perce souvent le marbre le plus dur de ces tombeaux que ces morts si puissants ne soulèveront jamais ! […] Souvent les vallées dans la campagne ont la forme d’une arène, d’un cirque, d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre.

81. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

C’est sur le champ de bataille de Marengo3, au milieu des souffrances et environné de quinze mille cadavres, que je conjure Votre Majesté d’écouter le cri de l’humanité, et de né pas permettre que les enfants de deux braves et puissantes nations s’entr’égorgent pour des intérêts qui leur sont étrangers. […] Il en avait les traits sévères, les grandes qualités, et par-dessus tout le dévouement à l’armée et au pays, le plus puissant des liens entre le général et le soldat. » (M.

82. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Les contemporains les ont recueillis, et, quand ces témoignages nous manqueraient, Verrès odieux et bafoué, Verrès encore aujourd’hui saignant de ses blessures, suffirait pour attester la puissante faculté ironique du grand avocat. […] Et quand vos doutes seront dissipés, vos objections réduites à néant, quand vous vous sentirez inondés de lumière et d’évidence, quand votre esprit jouira de la possession pleine et entière de la vérité surabondamment démontrée, ne dites pas encore que Cicéron est le plus puissant des avocats ; réservez votre jugement, attendez qu’il ait ouvert en vous les sources de la sensibilité et que, déjà maître de votre esprit, il ait achevé votre conquête en s’emparant de votre cœur.

83. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Corneille est le premier de tous les tragiques du monde qui ait fait dominer le sentiment de l’admiration sur tous les autres, jusqu’à en faire la base de la tragédie ; qui ait tiré ses effets les plus puissants de l’admiration portée à son comble. […] Mais des nœuds plus puissants me retiennent le bras. […] Son exemple est puissant, ses yeux le sont aussi : De conduire les miens, Seigneur, prends le souci. » Le Ciel comblait de dons cette humble modestie. […] )                        Très haut et très puissant seigneur… M.  […] Et très puissant seigneur… Le Comte, dictant.

84. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

Quelle vaine résistance A son puissant appareil N’eût porté la pénitence Qui suit un mauvais conseil ; Et vu sa faute bornée D’une chute infortunée, Comme la rébellion Dont la fameuse folie Fit voir à la Thessalie Olympe sur Pélion2 !

85. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290

Un réseau de fils imperceptibles, mais puissants par leur réunion, l’enlace si bien qu’il ne pourra se dégager de ces mailles, de cette étreinte.

86. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

En représentant les mœurs de son client comme celles d’un homme juste, intègre, religieux, paisible, souffrant patiemment les injures, on produit un effet merveilleux ; et ce moyen, employé avec art et discernement dans l’exorde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que la cause même. […] Alors, comme toutes les preuves ont été traitées, et que la disposition où l’orateur va laisser les juges, est celle dans laquelle ils donneront leurs suffrages, il doit redoubler ses efforts et mettre en œuvre le ressort puissant des passions, si la cause en est susceptible. […] L’orateur romain a excellé dans cette partie puissante de l’éloquence. […] La raison, la vérité, l’évidence, voilà des armes bien plus puissantes et qui assurent bien mieux la victoire. […] Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs cœurs la tristesse,la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? 

87. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »

le ressort puissant qui la meut ?

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