C’est le but que je me suis proposé dans l’Ode qu’on va voir.
L’action est une, quand on se propose un seul but, auquel tendent tous les moyens qu’on emploie ; que ces moyens soient plusieurs ou qu’il n’y en ait qu’un seul, il n’importe ; le but seul rassemble tous les rapports, et les réunit.
Si un homme nous disait qu’une partie égale le tout dont elle est partie, nous ne pourrions nous empêcher de rire, et il se rendrait méprisable, au lieu de nous persuader ; c’est au fond de nous-mêmes, par la consultation du maître intérieur, que nous avons besoin de trouver les vérités qu’on nous enseigne, c’est-à-dire qu’on nous propose extérieurement.
Son idée fixe, je dirais presque sa monomanie, fut de nous proposer pour idéal ce qu’il appelait l’état de nature, et de rendre les lettres, les arts ou les institutions civiles et politiques responsables de nos passions et de nos vices.
Objet que la poésie se propose. […] Bentley fait une longue dissertation pour justifier la leçon qu’il propose : Sterilisve palus prius, etc.
C’était capituler ; mais elle s’en consola tant bien que mal, en maintenant la diphtongue oi pour ai, malgré des protestations qui dataient déjà de bien loin ; car, en 1675, un certain Bérain avait proposé d’abolir cette forme désagréable : mais on s’était moqué de sa requête.
Les réponses n’étant que des lettres retournées, contenant l’explication des questions qui nous sont proposées, le style ne change pas, et la disposition doit rester la même que pour les lettres. […] Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence, en même temps que pour les rebuter d’une audacieuse entreprise, je leur proposerai l’exemple d’un de nos plus célèbres prosateurs, qui, sollicité un jour de faire des vers, composa, après y avoir bien rêvé, le célèbre distique suivant : Il fait en ce grand jour le plus beau temps du monde, Pour voyager à pied sur la terre et sur l’onde.
On peut donc employer avec succès l’antithèse, lorsqu’il s’agit de fortifier l’impression que l’on s’est proposé de faire.
La dureté avec laquelle elle y fut traitée, l’engagea à accepter la main du vieux poète Scarron, qui lui proposait ou de l’épouser, ou de payer sa dot, si elle voulait se faire religieuse.
Alors Freytag me proposa de rester à Francfort jusqu’à ce que le trésor qui était à Leipsick fût arrivé, et il me signa ce beau billet : « “Monsir, sitôt le gros ballot de Leipsick sera ici, où est l’œuvre de poëshie du roi mon maître, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie rendu à moi, vous pourrez partir où vous paraîtra bon.
Comme les poètes, dans leurs ouvrages, se proposent principalement de plaire, de toucher, d’élever l’âme et de lui inspirer de grands sentiments, on leur permet des pensées plus nobles et plus hardies, des expressions plus magnifiques et plus animées, des tours plus nombreux et plus variés, des métaphores plus riches et plus brillantes, des figures plus vives et plus pompeuses, une harmonie plus agréable et plus séduisante, des épithètes plus libres et plus éclatantes.
Je ne vous propose que mes intérêts pour vous gagner, car je sais bien, monsieur, que vous ne pouvez être touché des vôtres, sans cela je vous promettrais son amitié, c’est un bien pour lequel les plus sévères juges se pourraient laisser corrompre, et dont un si honnête homme que vous doit être tenté. […] On peut ramener cette fable aux proportions suivantes : « En temps de peste, le lion assembla les animaux pour leur proposer d’apaiser le courroux du ciel par la mort du plus coupable d’entre eux. […] Aussitôt le loup qualifia cette action de crime abominable et proposa de choisir le baudet pour victime.
La chose serait ridicule, sans doute, si cela se faisait comme dans les exemples qu’on propose.