Le plan de cette conjuration était de tuer les deux consuls, d’égorger tous les sénateurs, et de mettre le feu en même temps dans les douze quartiers de Rome.
Historien, il a laissé deux monuments : Charles XII, récit achevé qui allie l’art de conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse ; et le Siècle de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du luxe et de la civilisation, l’admirateur d’un souverain dont la gloire était contestée par ses contemporains, l’écrivain inimitable qui aurait produit un chef-d’œuvre, si le plan de son livre n’était défectueux, et si l’on ne surprenait pas dans quelques-uns de ses jugements la partialité d’un scepticisme frondeur.
Elle se refuse à tout ordre, à tout arrangement ; tandis que dans l’ode, on peut encore se tracer un plan, et parcourir un cercle déterminé.
J’annonçai également au sénat que tu avais fixé le massacre des plus illustres citoyens au cinq des kalendes de novembre, ce jour où beaucoup des principaux Romains, moins pour sauver leur vie que pour déconcerter tes plans, s’éloignèrent de la ville. […] Alors cet homme, d’ordinaire si audacieux, convaincu par le témoignage de sa conscience, se tut d’abord, et je dévoilai toute la conjuration ; ses menées pendant cette même nuit, les résolutions arrêtées pour la suivante, les plans qu’il avait adoptés pour la conduite de la guerre, je fis tout connaître. […] Son projet était qu’au moment où le feu serait mis à tous les quartiers de la ville, conformément au plan et aux dispositions arrêtés d’avance, et où l’on massacrerait un nombre immense de citoyens, Catilina fût à portée d’arrêter ceux qui voudraient fuir, et d’opérer sa jonction avec les principaux affidés restés dans les murs. […] Considérant que leur ressentiment égalait et surpassait presque celui des autres Siciliens, je leur découvris mes intentions à leur égard ; je leur exposai mon plan, l’ordre et le but de ma commission : puis je les exhortai à ne point abandonner l’intérêt général et la cause commune, et à rétracter cet éloge que la force et la crainte leur avaient, disaient-ils, arraché peu de jours auparavant. […] Apprenez d’abord, juges, comment il a su, par la sagesse de ses plans, se rendre commode et agréable la fatigue des marches, qui font un objet si important dans les expéditions militaires, et sont surtout indispensables en Sicile.
Depuis les conceptions les plus hardies de l’imagination jusqu’aux expositions les plus froides et les plus rigoureuses de la science, depuis les plus vastes créations des poètes jusqu’à une simple lettre d’affaires, il doit satisfaire aux règles générales de l’invention, de la disposition et de l’élocution ; il n’y a de différence que dans les détails (Voir dans Buffon, Discours sur le style, le passage où il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre d’invention où l’écrivain détermine les parties principales de sujet (plan) ; — égalité du style et du ton ; — unité de composition et emploi discret des divisions ; — sévérité pour l’abus des traits saillants qui dénaturent la vérité ; — naturel et vérité du ton, conditions essentielles du grandiose et du sublime.) […] Elle divise le discours d’après un plan méthodique et raisonné, conforme à la nature de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessites du sujet. […] Critiques des règles minutieuses des rhéteurs ; règles de bon sens et de goût ; préceptes d’Horace et de Boileau ; merveilleux païen et chrétien Quelques écrivains modernes (le père Le Bossu, Marmontel, etc.) ont considéré à tort l’épopée comme une œuvre d’art et de réflexion, et ils ont donné les préceptes les plus minutieux sur le choix du sujet, le plan et les caractères du poème épique (Cf.
L’écrivain se comporte alors comme un peintre qui fait paraître sur le devant de son tableau les personnages principaux, et relègue sur les arrières plans les personnages secondaires. […] Il était maître d’une puissante armée et s’était avancé au combat sur un char de triomphe ; cette action est éloignée déjà et mise au deuxième plan ; enfin, en venant à la rencontre de l’ennemi il avait couvert les campagnes d’innombrables bataillons, et c’est une action plus éloignée encore que l’écrivain a su habilement placer dans l’ ombre en la rejetant à la fin de la phrase.
Aristote nous annonce lui-même un plan plus étendu que ce qui nous reste.
On conçoit à peine comment les plans en furent tracés, et dans quels termes les ordres furent expédiés aux ouvriers ; cela semble une pensée fugitive, une rêverie brillante, qui aurait pris tout à coup un corps durable, un songe réalisé.
C’est que l’homme a voulu bâtir à sa mode sur l’ouvrage de son Créateur, et il s’est éloigné du plan ; ainsi, contre la régularité du premier dessein, l’immortel et le corruptible, le spirituel et le charnel, l’ange et la bête, en un mot, se sont trouvés tout à coup unis.
Telles sont les lignes suivantes tirées de Guénaut de Montbelliard, dans la description qu’il fait de l’hirondelle : Toujours maîtresse de son vol dans sa plus grande vitesse, elle en change à tout instant la direction ; elle semble décrire au milieu des airs un dédale mobile et fugitif, dont les routes se croisent, s’entrelacent, se fuient, se rapprochent, se heurtent, se roulent, montent, descendent, se perdent et reparaissent pour se croiser, se rebrouiller encore en mille manières, et dont le plan, trop compliqué pour être représenté aux yeux par l’art du dessin, peut à peine être indiqué à l’imagination par le pinceau de la parole.
Quant au plan du traité, L. […] « La rédaction d’Aristote est sans doute irrégulière ; il a eu tort de suivre un autre plan que celui qui semble annoncé par ses divisions générales. […] « Quant à la Rhétorique, les trois livres qui la composent sont parfaitement à leur place, et, dans chacun d’eux, il y a un plan général très régulier.
Avertissement pour la nouvelle édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs français, à l’usage du premier cycle de l’enseignement secondaire, est destinée à la fois aux élèves de la section A et à ceux de la section B : c’est qu’en effet, dans un grand nombre de lycées et de collèges, les deux sections se trouvent, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même maître. En raison des besoins plus divers auxquels ce volume doit désormais répondre, on ne s’étonnera pas que nous l’ayons enrichi d’un certain nombre d’extraits nouveaux. Aussi bien, nous sommes-nous toujours efforcé, dans cette édition comme dans les précédentes, de choisir des morceaux de caractère différent et d’étendue variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par cœur, les autres pour être lus en classe ou dans la famille. Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et de Villehardouin à Commynes. Mais nous avons groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus anciens sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve siècle, de notes nombreuses.
Darius lui demandant avec étonnement les causes et l’auteur de cette mutilation, il lui explique son plan, et ayant arrêté toute la suite de son dessein, il part pour Babylone en se donnant pour transfuge.