2° Considéré dans l’orateur, le pathétique prend ses sources dans une imagination vive et frappée elle-même des grands objets qu’elle veut représenter ; dans la sensibilité naturelle à recevoir les impressions que les passions font sur l’âme, dans un grand discernement à placer les mouvements pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans les sujets qui les comportent.
D’une main elle en abaissa les rameaux inférieurs, de l’autre elle y plaça le corps de son enfant ; laissant alors échapper la branche, la branche retourna à sa position naturelle, en emportant la dépouille de l’innocence, cachée dans un feuillage odorant. » 1.
1° La conjonction et se supprime le plus souvent dans une énumération rapide, et devant les mots placés par gradation, ou étroitement liés entre eux par l’analogie des idées. […] Delubrum était l’endroit où l’on plaçait la statue de la divinité. — Fanum (de fari) était proprement un lieu consacré par les augures pour la construction d’un temple. […] Liv. — Disponere (diversim ponere), placer de différents côtés, disposer. […] Locare (de locus), placer.
Je répondrai que je n’ai pu les employer, qu’en vertu de l’article placé avant ce nom, et que par conséquent c’est cet article qui en détermine principalement la signification. […] Le, la, les, placés avant un verbe, sont des pronoms qu’on nomme relatifs, parce qu’ils ont rapport à un nom qui les précède : = il faut aimer la vertu et la pratiquer.
Un style trop orné rebute tout autant que celui qui l’est trop peu : la parure ajoute aux charmes d’un joli visage, mais il est un art de la placer ; sans cela, on s’attirerait l’application de ce mot spirituel, dit à un peintre peu habile qui montrait un portrait d’Hélène qu’il avait surchargée de perles et de diamants : « Tu l’as faite bien riche, ne pouvant la faire belle. » § II. […] Le ciel impitoyable À placé sur le trône un prince infatigable.
ses faveurs, toutes funestes qu’elles sont, sont réputées si chères à tous les cœurs haut placés, qu’il trouve toujours de nouveaux chefs, aussi prêts à lui offrir leurs services que lui à les oublier. […] Vous savez que Tibérius Gracchus plaçait derrière lui, à la tribune, un joueur de flûte qui le rappelait à la mesure et lui donnait le ton chaque fois qu’emporté par la fougue de son génie il commençait à en sortir.
L’espérance et le sommeil Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l’indigence L’un est le doux Sommeil, et l’autre l’Espérance1.
Empruntons à madame de Staël ce passage sur l’Enthousiasme : « On peut le dire avec confiance, l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de bonheur, le seul qui en donne véritablement, le seul qui sache nous faire supporter la destinée humaine, dans toutes les situations où le sort peut nous placer.
Il estime si grande la raison de l’homme, que, quelque avantage qu’il ait sur la terre, s’il n’est placé avantageusement aussi dans la raison de l’homme, il n’est pas content.
Ainsi, dans le procès de Milon, il commence par rassurer ses juges : — Ces soldats en armes que Pompée a placés aux abords du forum sont là pour les protéger, et non pour leur forcer la main. — Dans le procès de Verrès, au contraire, il les intimide en leur montrant l’opinion publique prête à casser leur arrêt, s’il n’est pas conforme à la justice.
Il n’en est pas de même des historiens latins : leurs harangues sont des morceaux si achevés, dans leur genre, qu’il est impossible de s’y prêter à la moindre illusion, et de ne pas y reconnaître, à chaque mot, l’art étudié de l’orateur, et la correction élégante de l’écrivain qui a mûri toutes ses pensées par la réflexion, choisi et pesé chacune de ses expressions, et donné à ses phrases le tour et l’harmonie qui sont le fruit du travail, et ne se présentent guère à celui qui ne s’est pas fait une étude de les rechercher et de les placer à propos.
On distingue dans l’opéra le récitatif, qui est une sorte de déclamation musicale ; les airs, qui se placent dans les moments passionnés ; et les chœurs.
. — Les pronoms je, nous, marquent la première personne, c’est-à-dire celle qui parle ; tu, vous, marquent la seconde personne, c’est-à-dire celle à qui l’on parle ; il, elle, ils, elles, et tout nom placé devant un verbe, marquent la troisième personne, celle de qui l’on parle.