« Il y a dans les vers une cadence simple, commune, ordinaire, qui se soutient également partout, qui rend le vers doux et coulant, qui écarte avec soin tout ce qui pourrait blesser l’oreille par un son rude et choquant, et qui, par l’heureux mélange de différentes mesures, forme cette harmonie si agréable qui règne dans tout l’ensemble d’un poème.
Par le merveilleux, le poète nous transporte de la terre au ciel, du ciel aux enfers ; il remue tous les ressorts connus ; il s’empare de tout ce qui est excellent, et le fait entrer ou comme partie, ou comme embellissement dans l’édifice qu’il construit ; il nous donne partout des idées neuves, sublimes, qui agrandissent l’âme et la font jouir avec joie de ses acquisitions.
L’antithèse était sa figure favorite : il la place partout ; il la prodigue jusqu’à la satiété, et elle est devenue enfin le caractère distinctif et inséparable de son style.
Les Ménades étaient prêtresses de Bacchus, et suivirent ce Dieu à la conquête des Indes, faisant partout de grandes acclamations pour publier ses victoires.
Renommée (la), divinité poétique, messagère de Jupiter, et qui habitait jour et nuit les lieux les plus élevés, pour voir ce qui se passait, et pour aller ensuite le publier partout.
comme cette mort va courant partout en attrapant de tous côtés !
Voltaire a partout de charmantes doléances sur sa santé ou sur sa vieillesse.
L’imagination domine dans le genre gracieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de beaucoup de goût, de grâce et de naturel, et d’Ovide, chez qui l’excessive abondance de l’imagination et le feu pétillant de l’esprit refroidissent presque partout le sentiment.
De son côté, Boileau a su donner de l’élégance et de l’agrément à cette autre pensée, déjà relevée par Horace, et qui est très commune : Le chagrin nous suit partout : L’homme, dit-il, En vain monte à cheval pour tromper son ennui, Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
La vertu est estimée partout à un prix élevé. — 2. […] L’envie est partout ; la vertu même y est exposée. — 5.
Cette strophe est digne de Racine : Elle offre d’un bout à l’autre un modèle de style sublime, parce que la pensée sublime raccompagne partout. […] La pensée est forte ; elle laisse voir la passion acharnée d’un guerrier qui cherche partout des moyens pour vaincre.
. ; 3°. les adverbes de lieu, qui servent à marquer les situations ; comme, où, ici, là, dedans, dehors, dessus, dessous, partout, etc.
Ils ont tellement gravée au cœur cette loi de la proportion, qu’ils veulent la retrouver partout, dans la politique de leurs chefs, dans le courage de leurs guerriers, dans les fantaisies de leurs poëtes, dans la parole et l’attitude de leurs orateurs.