Qui d’entre vous ignore quel prix on met à ces beaux ouvrages ? […] Ils savaient que Verrès était fort curieux des ouvrages de leur art. […] Trouvaient-ils quelque grand vase, quelque ouvrage de prix, ils s’en saisissaient et revenaient charmés de leur butin. […] Y ayant rassemblé cette multitude d’ouvriers, il les fait travailler huit mois consécutifs, quoiqu’il ne les occupe qu’à des ouvrages d’or. […] Et vous, Verrès, sans principes, sans talents, sans génie, sans études, vous voyez tout le mérite de ces ouvrages, vous savez les apprécier !
Les maîtres de l’art admirent la hardiesse et l’entente de cet ouvrage.
Mes chers anciens Élèves, Voici une nouvelle Édition de l’ouvrage, où vous avez appris les principes de notre langue et de notre littérature.
L’orateur sacré peut puiser ces lieux communs dans l’Écriture sainte, dans les Pères de l’Église, dans l’Histoire Ecclésiastique ; l’orateur du barreau les découvrira dans les lois, dans les arrêts ou ordonnances, dans les dépositions des témoins ; l’historien, les écrivains en général pourront recourir aux traditions, aux ouvrages célébrés tant anciens que modernes, aux auteurs regardés comme jouissant de l’estime publique, etc. […] Et dans un ouvrage de composition, il y aurait plus de grâce à renverser les propositions, et à dire : Il faut rechercher la clémence, car c’est une des plus belles qualités du cœur. […] Pensez-vous que tant de peuples, tant d’armées, une nation si nombreuse, si belliqueuse, dont les esprits sont si inquiets, si industrieux et si fiers, puissent être gouvernés par un seul homme, s’il ne s’applique de toutes ses forces à un si grand ouvrage ? […] C’est dans son cœur que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donnera la vie à ses ouvrages.
Cette colonne, qu’on appelle Trajane, passe pour un des plus beaux ouvrages d’architecture.
On ne tarirait pas sur les exemples de ce genre que nous offre la Bible, le plus beau monument de l’antiquité, à ne la considérer même que comme un ouvrage purement littéraire. […] Je saisirai toutes les occasions de consacrer ou de réhabiliter, dans un ouvrage classique, la mémoire des hommes qui ont honoré les lettres françaises par leurs mœurs, leurs talents, et l’usage respectable qu’ils en ont fait.
Souvent on a loué la richesse d’imagination et de savoir qui se montre dans ce dernier ouvrage : on peut dire qu’aucun, dans le dix-huitième siècle, ne renferme plus de vues justes et fécondes, de principes vrais et lumineux, et plus de ces pensées efficaces, susceptibles de se réaliser par des applications pratiques1. […] Dès sa première jeunesse, Montesquieu n’avait pas seulement étudié les lois en jurisconsulte ; il les avait approfondies en philosophe, s’appliquant à saisir leurs motifs et à démêler leurs rapports au milieu de tant de contradictions : non content, dans ce but, de s’adresser aux livres, il avait parcouru les principaux pays de l’Europe, en sorte que l’ouvrage qu’il leur a consacré fut l’emploi d’une partie importante de sa vie.
Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si sage soit l’ouvrage des hommes1 ? […] donnez à ces travaux d’un homme, je ne dis pas la durée ou l’esprit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages !
lorsqu’ils viendront à comparer mes tristes ouvrages avec ce riant, ce mignon, cet efféminé, ce vieux coquet-là ? […] » Puis, lui repoussant les genoux avec les siens, et le relevant pardessous les bras, il ajouterait : « On dirait que vous êtes de cire, et que vous allez fondre, Allons, nigaud, tendez-moi ce jarret ; épanouissez-moi cette figure ; ce nez un peu au vent. » Et quand il en aurait fait le plus insipide petit-maître, il commencerait à lui sourire, et à s’applaudir de son ouvrage.
Ses derniers ouvrages,La chaumière indienne (1791) et les Harmonies de la nature (1796) mêlent aux pages les plus riantes des rêves chimériques et la fadeur d’un ton trop sentimental. […] Quelquefois les vents alizés du nord-est ou du sud-est, qui y soufflent constamment, cardent les nuages comme si c’étaient des flocons de soie, puis les chassent à l’occident, en les croisant les uns sur les autres comme les mailles d’un panier à jour ; ils jettent sur les côtés de ce réseau les nuages qu’ils n’ont pas employés et qui ne sont pas en petit nombre ; ils les roulent en énormes masses blanches comme la neige, les contournent sur leurs bords en forme de croupes, et les entassent les uns sur les autres comme les Cordillères du Pérou, en leur donnant des formes de montagnes, de cavernes et de rochers ; ensuite, vers le soir, ils calmissent un peu, comme s’ils craignaient de déranger leur ouvrage.
C'était, dans l’ensemble de l’ouvrage, une logique parfois un peu diffuse, une méthode qui laissait à désirer plus de clarté et de précision, plus d’intérêt dans ses développements.
Elle est citée dans ce dernier ouvrage (III, i, 10). […] Il nous reste un livre unique de cet ouvrage. […] Aristote) le met au-dessus de tous les ouvrages philosophiques du Stagirite. […] Havet estime que la « Rhétorique » est un des ouvrages du Stagirite où règne l’ordre le plus lucide. […] Il y a deux manières de traduire les ouvrages techniques de l’antiquité.
Car nous nous garderons de confondre avec les lettres véritables des ouvrages complets, soit traités philosophiques ou didactiques, soit romans, qui se présentent sous la forme épistolaire ; à peine a-t-on commencé à lire ces prétendues lettres, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public.