que tes œuvres sont belles, Grand Dieu ! […] Rousseau quelque chose de cette qualité distinctive d’Horace, qui consiste à combiner entre eux les mots d’une manière inattendue et piquante : Dixeris egregie, notum si callida verbum Reddiderit junctura novum… Rousseau, d’ailleurs, dit lui-même, dans la préface de ces Œuvres, « qu’il avait tâché de se former sur Horace, comme celui-ci s’était formé sur les anciens lyriques ». […] Nous renvoyons, pour la citation des textes que Rousseau a traduits ou imités, aux principales éditions de ses Œuvres.
Un enthousiasme indiscret et précipité gâta son œuvre. […] Voir l’édition des Œuvres de Melin de Saint-Gelais par M. […] C’est un fin artiste qui aime tout ce qui brille et chatoie dans les œuvres de la nature et de l’art. […] Il les renia lui-même ; il ne les réimprima pas dans l’édition de ses œuvres qu’il donna deux ans avant sa mort. […] Les œuvres de Bertaut parurent successivement de 1602 à 1623.
Renart a la teste levee : Il se regarde, les iex œuvre : « Frere », fait-il, « car lessiez œuvre ! […] Le lendemain, quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premièrement ôté le feu, mes tristesses et douleurs furent augmentées si abondamment que je perdis toute contenance. […] (Œuvres morales de Plutarque 418 : Du trop parler.) […] C’est faire l’œuvre de Dieu et se montrer ses enfants en imitant sa bonté. […] Pour Dieu, daignez vous en informer ; envoyez-le-nous de panier en panier ; vous ferez une bonne œuvre.
Son œuvre principale fut l’Introduction à la vie dévole, qui parut en 1608, et ne tarda pas à être traduite dans toute les langues. […] Aussi ne cherchez plus dans les œuvres de l’aimable prélat les aspérités de la controverse.
Quelle œuvre fit-il alors, si ce n’est l’œuvre du salut des hommes ? […] Et quand tout cela te serait ôté, n’as-tu pas l’affaire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véritable œuvre de Dieu ? Va au temple ; échappe-toi1, s’il le faut, à ton père et à ta mère ; renonce à la chair et au sang, et dis avec Jésus : « Ne faut-il pas que nous travaillions à l’œuvre que Dieu notre père nous a confiée2 ?
Sachons continuer, messieurs, l’œuvre de nos devanciers, et ne laissons pas dépérir dans nos mains cet admirable dépôt des lettres fidèlement transmis de génération en génération, et toujours accru depuis trois siècles. […] Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvelles s’élèvent ; on pénètre dans les plus profondes obscurités de la terre, et l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus anciennes œuvres de Dieu.
D’illustres princes de l’Église n’ont pas dédaigné d’applaudir à nos efforts ; de nous féliciter d’avoir publié ce travail consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur, et qui mérite une place distinguée parmi les livres classiques édités de nos jours ; de nous louer d’avoir mis de la netteté dans notre plan, de la clarté dans notre méthode, de la justesse dans nos définitions, et surtout d’avoir rattaché à notre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus ; de nous permettre de compter sur leurs plus favorables dispositions à l’égard de nos travaux, et sur la reconnaissance de tous les amis des lettres, mais surtout des lettres chrétiennes ; d’apprécier toute l’importance de notre œuvre, et d’appeler sur elle les bénédictions les plus abondantes ; enfin, de nous exhorter à servir la cause des bonnes-lettres avec un zèle qui ne se ralentisse jamais. […] De telles marques de sympathie ne peuvent que nous obliger à redoubler d’ardeur pour achever notre œuvre, et pour la rendre de plus en plus digne de si éminents suffrages.
Guizot, dans le calme honoré de la vie privée, a repris son œuvre et l’a achevée. […] S’il fallait placer une épigraphe au début des œuvres de M. […] C’est peut-être l’œuvre la plus achevée de M. […] Malgré des titres si divers, l’œuvre de M. […] On se mit à l’œuvre pendant que les troupes se succédaient.
Celle-ci est la création et l’œuvre des maîtres. […] — La poésie dramatique est d’ordinaire l’œuvre d’un âge plus mûr et d’un art plus habile. […] C’est d’ordinaire par ce nom que l’on désigne les œuvres immortelles de Shakespeare. […] Ils ne font pas trouver les idées, mais ils donnent les moyens de les mettre habilement en œuvre. […] ou si vous ne le faisiez pas par vos paroles, pourquoi le faisiez-vous par vos œuvres ?
combien de bonnes œuvres censurées ! […] Là, oubliant toutes les choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie, dans l’amertume de mon âme4.
C’est la partie importante, essentielle de toute œuvre littéraire ; c’est la forme extérieure et sensible de la pensée ; sans elle, le travail de l’imagination meurt en naissant. […] C’est que les œuvres de ces grands peintres ont une touche particulière, qui est le cachet de leur génie. […] Le sublime de conception peut s’étendre à toute une œuvre littéraire, à l’invention d’une idée, à la création du plan d’un ouvrage. […] C’est ainsi qu’on dit : il a vécu, il n’est plus, pour il est mort ; l’exécuteur des hautes œuvres pour le bourreau. […] Cette concordance des pensées est essentielle, si l’on ne veut avoir une œuvre décousue et pleine de disparates.
Pour Dieu, daignez vous en informer ; envoyez-le-nous de panier en panier ; vous ferez une bonne œuvre J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales. » 2. […] — C’être, monsir, répondit Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux maître. — Oh ! […] Alors Freytag me proposa de rester à Francfort jusqu’à ce que le trésor qui était à Leipsick fût arrivé, et il me signa ce beau billet : « “Monsir, sitôt le gros ballot de Leipsick sera ici, où est l’œuvre de poëshie du roi mon maître, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie rendu à moi, vous pourrez partir où vous paraîtra bon. […] J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre de poëshie du roi votre maître, de quoi le résident fut très-satisfait. […] On ne pouvait payer plus chèrement l’œuvre de poëshie du roi de Prusse. » 1.
Le temps est une limite qui l’effraye pour ses œuvres, et les ruines accumulées le long des âges lui disent trop la vanité d’un service aussi précaire. […] Ouvriers d’une œuvre commencée par Dieu, nous y apportons une pierre que les siècles n’ébranleront jamais, et, si faible que soit notre part dans l’édifice commun, elle y sera éternellement. Ainsi, aux jours du moyen âge, on voyait des chrétiens quitter leur patrie pour se donner à quelque cathédrale qui se bâtissait sur les bords d’un fleuve étranger ; contents de leur journée, parce qu’elle avait servi, ils regardaient, le soir, de combien l’œuvre s’était avancée vers Dieu, et, lorsque, après vingt ou trente ans d’un obscur travail, la croix brillait au sommet du sanctuaire élevé de leurs mains, ils y jetaient un dernier regard, et, prenant leurs enfants et leurs souvenirs, ils s’en allaient, sans laisser leur nom, mourir en paix dans la bienheureuse pensée d’avoir fait quelque chose pour Dieu1. […] La parole l’a mis au monde ; la parole a donné l’éveil et le premier cours à sa pensée ; quoi qu’il veuille, quoi qu’il fasse, pour son bonheur ou son malheur, la parole achèvera son œuvre ; elle en fera une victime de l’orgueil ou de la charité, un esclave des sens ou du devoir ; et si la liberté lui demeure toujours contre le mal, ce sera pourtant à la condition d’appeler à son aide une meilleure parole que la parole qui l’aura trompé.