On a dit, avec quelque raison, que toute sa poésie appartenait au monde des idées et qu’il ne semblait pas avoir regardé la nature extérieure.
Et quand Catilina s’apprête à faire du monde entier un théâtre de carnage et d’incendie, nous, consuls, nous le laisserons faire ! […] Ici, ici même, pères conscrits, dans ce conseil auguste et vénérable, arbitre de l’univers, il y a des hommes capables de méditer ma perte, la vôtre à tous, la ruine de Rome, et par suite celle du monde entier. […] Il n’est point au monde de nation que nous puissions craindre, de roi en état de faire la guerre au peuple romain. […] Elle n’est nouvelle ni pour vous ni pour le peuple romain, et elle s’est répandue chez les nations étrangères, jusqu’aux extrémités du monde. […] Mais je vous en exempte, et je vous décharge de ce soin ; car je ne crains pas que l’on puisse persuader à personne que, quand nul, excepté vous, n’aurait consenti pour tout l’or du monde à commettre une telle action, vous ayez voulu vous en charger gratuitement.
Est-il une existence au monde plus traversée, plus tourmentée que la nôtre. ?
Tous peuvent penser et dire que tout est vanité dans ce monde, mais si cette triste vérité apparaît à un puissant roi, homme de génie ; si au milieu des grandeurs, des plaisirs, des études, chaque découverte, chaque succès, chaque volupté nouvelle la lui confirme, ce n’est plus une idée qu’il formulera, c’est un cri presque involontaire qui lui échappera : « O vanité des vanités !
Cette nouvelle arriva lundi à Versaillesa : le Roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort du plus grand Capitaine et du plus honnête homme du monde : toute la Cour fut en larmes, et M. de Condom1 pensa s’évanouir.
Seigneur, qu’ainsi les eaux de ta grâce féconde Réparent nos langueurs ; Que nos sens désormais vers les appas du monde N’entraînent plus nos cœurs Fais briller de ta foi les lumières propices A nos yeux éclairés : Qu’elle arrache le voile à tous les artifices Des enfers conjurés.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques, Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques ; Cette lampe d’airain, qui, dans l’antiquité, Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l’encens qui montent vers l’autel, Et de jeunes beautés, qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encore par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L’invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l’homme sensible : Il croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où sur des harpes d’or l’immortel séraphin Au pied de Jehovah chante l’hymne sans fin.
Ainsi, dans les Méditations sur l’Évangile de Bossuet, le cheval dompté par le cavalier, qui représente si bien le chrétien sous la main de Dieu, et dans les Sermons, cette magnifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le style de Bossuet à part, un passage ingénieux des Inductions morales et physiologiques de M. de Kératry, où le monde est un palais dont le maître invisible accueille des voyageurs qu’y conduit un pouvoir inconnu.
Encore quelques moments, un Dieu qui vous seconde Va mettre entre vos mains la maîtresse du monde.
L’opéra peut emprunter ses sujets au ciel, à la terre et à l’enfer ; mettre à contribution l’histoire, la fable, le roman, la magie, le monde des chimères et des merveilles : de là une foule d’espèces d’opéras que nous n’essayerons pas de classer.
Traité du monde (sûrement apocryphe). […] Il est encore agréable de remporter une victoire, et c’est agréable non seulement pour ceux qui ont ce goût, mais pour tout le monde ; car la victoire donne l’idée d’une supériorité, ce qui est, plus ou moins, le désir de tout le monde. […] Sont de ce nombre et les gens dont le mérite consiste dans leur vertu, et les personnes qui jouissent d’une bonne réputation, soit dans le monde en général, soit dans l’élite de la société, soit encore parmi ceux que nous admirons, ou qui nous admirent. […] Devant ceux qui sont enclins à répandre des bruits dans le monde ; car il n’y a point de différence entre n’avoir pas d’opinion sur un fait, et ne pas le divulguer. […] On voit clairement aussi quels sont ceux qui doivent exciter notre émulation ; ce sont : Ceux qui possèdent ces biens et d’autres de même nature, c’est-à-dire les biens que nous avons déjà énumérés, tels que le coulage, la sagesse, la fonction publique, car les fonctionnaires publics peuvent rendre service à beaucoup de monde.
Sol omnibus collucet, le soleil brille pour tout le monde. […] Ainsi, au lieu de dire : Æquus omnibus, juste pour tout le monde ; on dira bien : Æquus in omnes.