Nous nommerons l’Univers, l’Union de Paris, le Monde, la Chronique de l’Ouest, l’Indépendant, l’Union de l’Ouest, l’Apis romana, le Mémorial catholique, la Revue bibliographique et littéraire, la Vérité. […] Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement des éloges, mais une propagation qui ne peut être que profitable aux bonnes études. […] Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage par l’exactitude et la netteté des définitions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me parait fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs. […] Vous n’avez pas oublié surtout que le bien et le beau sont inséparables, et vous ne négligez jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens.
Où sont les vrais savants, les savants un peu célèbres, qui, avant de le devenir, n’aient eu l’esprit suffisamment orné des connaissances littéraires ? […] Le possesseur des trésors littéraires n’a point à craindre de se trouver avec lui-même. […] Dans la première, je traiterai de l’Art de bien écrire, et dans la seconde, des productions littéraires.
Ces principes, soit généraux, soit particuliers, nous les avons justifiés par des exemples soigneusement choisis tant sous le rapport moral que sous le rapport littéraire, mais pour lequel nous avons souvent renvoyé au Recueil de Modèles, surtout pour les grands genres. […] Le Batteux, dont les nombreux ouvrages attestent la vaste érudition, la pureté de goût et la sûreté de principes littéraires, nous a fourni de riches matériaux. C’est ainsi que ce qui concerne le style poétique, l’épigramme, le madrigal, le sonnet, la pastorale, la fable, est tiré en grande partie des Principes Littéraires du savant distingué, dans lequel Delille aimait à reconnaître le grammairien habile, le dissertateur ingénieux, l’écrivain élégant et correct, le littérateur estimable et judicieux.
Eu égard au sujet qu’on traite, elle est civile s’il s’agit des hommes réunis en peuples, soumis aux gouvernements ; ou littéraire, s’il s’agit des lettres, des sciences, etc. […] Mémoires ; histoire littéraire. […] L’Histoire littéraire, qui serait plus exactement nommée l’Histoire des littérateurs, des savants et des artistes, est une des parties de l’histoire qui ont pris le plus de développement et qui présentent le plus d’intérêt chez les modernes. […] C’est une des parties de notre histoire littéraire qui se font lire avec le plus de plaisir et de profit. […] Villemain, secrétaire perpétuel de l’Académie française, qui annonce, dans un morceau bien intéressant communique à une de nos Revues littéraires, son projet de continuer l’histoire de l’Académie française depuis 1772, année où d’Alembert s’arrête.
Dans son premier volume (quoique chaque volume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le Style, l’auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de compositions littéraires. […] Mais ce que nous applaudirons surtout, c’est que M. l’abbé Piron, qui a fait preuve d’un goût parfait dans le choix de ses exemples, cherche constamment à former le cœur en même temps que l’esprit, faisant ressortir avec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ainsi que les beautés littéraires renfermées dans les Écritures et dans les ouvrages inspirés par le Christianisme. […] Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage, par l’exactitude et la netteté des définitions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me paraît fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs. […] Vous n’avez pas oublié surtout que le bien et le beau sont inséparables, et vous ne négligez jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens.
(Variétés littéraires et morales. […] (Variétés littéraires et morales. […] Variétés littéraires, morales et philosophiques.
A quels genres littéraires convient cette forme ? […] La parallèle est excellent, par exemple, pour faire apprécier les caractères littéraires ou artistiques, qu’on ne juge bien que par comparaison. […] C’est une forme que l’argumentation adopte quelquefois dans les sujets philosophiques et littéraires. […] Voici un portrait littéraire de Mme de Maintenon, qui, sous ce rapport, est exquis à mon goût. […] Gouniot (Nouvel exposé de la composition littéraire, narration et description), est insuffisant ; le portrait moral est trop abstrait ; il fatigue s’il est vulgaire ; s’il est original, il est mal compris ; s’il est chargé de trop de détails, il ressemble à un type, il est jugé impossible.
L’histoire profane est ou civile, ou littéraire, ou naturelle. […] Histoire littéraire. […] Les matières purement littéraires y sont trop confondues avec les matières scientifiques. […] L’abbé Lambert a fait l’Histoire littéraire du règne de Louis XIV. […] Les Éloges des membres des diverses Académies font partie de l’histoire littéraire.
Si le latin patricien et littéraire régnait alors parmi les hautes classes, et dans les célèbres écoles d’Autun, de Bordeaux ou de Lyon, le latin des camps et des rues, (castrensis et plebeius sermo), qui datait de loin, (car il remontait aux premières guerres puniques), se propagea rapidement dans les couches populaires où se répandirent les soldats et les colons. […] Dès l’abord, à la faveur des progrès accomplis par une dynastie nationale, il prétend au premier rang, et il le garde jusqu’au jour où, dépouillés de leur autonomie et déchus de leur dignité littéraire, les dialectes voisins dégénéreront en patois, vers le temps où les grands feudataires, eux aussi, deviendront à leur tour vassaux des Capétiens. […] Histoire des progrès littéraires accomplis par notre langue jusqu’à la fin du XVIe siècle Il convient maintenant de résumer l’Histoire littéraire de la langue romane, jusqu’à l’heure décisive où elle devient le français. […] Chez Ronsard (1524-1585), du moins, il y eut des pressentiments de patriotisme littéraire dont il ne faut pas médire. […] Un siècle qui nous offre de pareils noms a préparé d’avance l’heure privilégiée où le génie français, fidèle à sa nature, formé par la religion, la philosophie et l’antiquité, conservant de ses agitations civiles une émotion sans trouble, et fort de sa foi politique, aura cette heureuse proportion, ce parfait équilibre de hardiesse et de prudence, d’imagination et de raison, qui est le caractère éminent d’une grande époque littéraire.
Or, si nous étions en droit de demander l’observation, la science, l’érudition, comme préparation indispensable à la composition littéraire en général, nous ne pouvons faillir en recommandant l’acquisition des connaissances préalables pour chaque genre d’écrit, l’érudition spéciale à chaque sujet. Ces témoignages divins et humains, dont parle Cicéron, l’avocat les trouvera d’abord dans ce qu’on nomme les pièces du procès, puis dans les livres où sont traitées ex professo les questions de droit qui se rattachent à sa cause, et dans les commentaires que ces ouvrages ont groupés autour d’eux ; l’historien, dans les chroniques, les mémoires, les pamphlets, les journaux, les œuvres philosophiques et littéraires du pays et du siècle qu’il a choisis ; l’orateur politique, dans les fastes parlementaires, dans les records, dans les annales de la tribune en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, à Rome même et en Grèce ; le prédicateur, dans l’Ecriture sainte, les Pères, les écrivains ecelésiastiques ; le philosophe, le romancier, le poëte, les trouveront partout. […] A la chambre comme au barreau, dans les questions philosophiques ou dans la critique littéraire, eussiez-vous cent fois raison, mais de vous-même, sans appui, seul dans l’arène, souvent notre amour-propre regimbe, car vous n’êtes en définitive qu’un des nôtres, unus e multis. […] On suivra, dans l’analyse que j’appellerai littéraire, le procédé recommandé par Condillae pour l’analyse philosophique ; seulement il y aura, entre ces deux sortes d’analyse, la différence déjà observée à propos de la définition. Généralement, l’énumération littéraire, au lieu d’être complète, s’arrête aux membres d’idée qui se rapportent le mieux à l’objet que l’on traite, au dessein qu’on a en vue.
Il serait facile de montrer tous les mérites littéraires de ce petit morceau : la suite, l’enchaînement des idées, la clarté, la simplicité et l’agrément du style, et la netteté des conséquences que l’on tire de là. […] La critique littéraire ne paraît pas avoir été exercée chez les anciens comme chez nous. […] Il semble que l’imprimerie seule pouvait faire de la critique littéraire une profession. […] Pour ne citer ici que les auteurs ou les ouvrages les plus connus, et qui roulent sur les matières purement littéraires, nous avons à compter l’Académie française, dans les Sentiments sur le Cid ; Corneille lui-même, dans ses examens de ses pièces ; Boileau, dans ses Réflexions critiques ; Voltaire, dans une multitude de passages et d’articles ; La Harpe, dans son Lycée ou Cours de littérature ; Clément (de Dijon), dans ses Essais de critique ; Chénier, dans son Tableau de la littérature ; enfin, les rédacteurs des journaux de critique et de littérature qu’on avait autrefois, et qui ont gardé jusqu’ici leur ancienne réputation. […] Au reste, la forme du dialogue peut convenir à tous les sujets, soit graves, soit badins, soit littéraires, soit savants.
Les véritables auteurs de l’art sont donc les orateurs ; mais nous devons pourtant quelque reconnaissance à ceux qui ont aplani les difficultés ; car toutes les vérités que, grâce à leur génie, les orateurs ont découvertes une à une, les rhéteurs nous ont épargné la peine de les chercher et les ont rassemblées sous nos yeux. » Tous ceux qui écrivent reconnaissent d’ailleurs qu’il est dans leur art, comme dans tous les autres, certains procédés de composition, certains secrets de métier, une sorte de mécanisme littéraire, que l’on ne devine point, que l’on n’apprend qu’à l’user, après bien des essais et des tâtonnements. […] Mais l’usage de la voix, comme manifestation de la pensée littéraire, ne s’arrêtait pas là. […] Mais les choses se sont modifiées dans les âges modernes ; et même en obéissant à l’idée romaine, au principe d’utilité positive et pratique, il est nécessaire de revenir aujourd’hui à cette universalité de préceptes applicables à tous les genres littéraires, dont les Grecs avaient donné l’exemple, et que la plupart des rhéteurs ont en tort d’abandonner pour se borner, à l’exemple des Romains, aux règles de l’éloquence. […] Un rhéteur contemporain ajoute dans le même sens : « Rien ne s’improvise en littérature ; car l’idée, quelque lucide qu’elle soit, n’est pas œuvre littéraire.
Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées libérales, de l’indépendance, de la modération, des anecdotes racontées finement, des rencontres imprévues qui piquent la curiosité, l’art d’aiguiser en ironie la fin d’un compliment, un goût délicat et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce. […] (Discours et Mélanges littéraires, Édition Didier3.) […] Le goût est la conscience littéraire de l’âme.