On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes1 : ce qu’on s’était trop généralement borné à faire jusqu’ici pour le latin et pour le grec.
Mis au collége de Navarre, il apprit le grec et devint bon latiniste.
Les Dryades (d’un mot grec qui signifie chêne) sont les nymphes des bois.
« Dès quatre heures du matin, nous dit-il, on se levait pour la prière ; puis on allait aux écoles jusqu’à onze heures ; on ne revenait pour discuter les textes ou vérifier les passages ; et la récréation était de lire Aristophane, les tragiques grecs, Plaute ou Cicéron. » Attaché au connétable de Bourbon, son père avait été un des vassaux fidèles qui le suivirent dans sa fuite ; aussi fut-il condamné à l’exil et à la perte de ses biens.
On m’avait, entre autres choses, objecté l’espèce de bigarrure qui résultait, dans les premiers livres, du mélange des citations anglaises ou italiennes avec les exemples grecs et latins ; j’ai senti l’inconvénient, et j’ai renvoyé en notes tout ce qui pourrait distraire de l’objet principal les lecteurs peu familiarisés avec les idiomes étrangers.
Προϐλήματα ou ὰπορίαι, et λύσεις, expressions consacrées dans les écoles grecques depuis Aristote, et qu’on retrouve à chaque page des commentaires Alexandrins extraits par le scholiaste de Venise.
Le théâtre grec, admirable en soi, ne serait pas goûté sur notre scène ; une fable doit être courte, sinon elle perd son charme et ennuie le lecteur.
— Le latin et le grec. — Et as-tu fait de bonnes classes ?
La traduction d’extraits d’auteurs grecs et latins sera aussi un excellent exercice de style. […] Les Grecs, destinés à cultiver et à perfectionner les beaux-arts, ont donné les premiers des traités de rhétorique. Les Romains, qui ont imité les Grecs, ont trouvé chez eux et les règles et les modèles de l’éloquence. Cicéron a extrait ce qu’il y avait de mieux chez les rhéteurs grecs, en y ajoutant les observations qu’il devait à sa propre pratique. […] Le mot trope vient du grec.
La syllepse, qu’on nomme aussi compréhension, synthèse, signifie, suivant son étymologie grecque, l’action de comprendre une idée sans le secours du mot. […] Le nom de ce trope a perdu sa gravité grecque. […] La Mer Noire, célèbre par ses tempêtes, était nommée par les Grecs Mer hospitalière, et les furies : Euménides ou bienveillantes. […] — On a pu remarquer que j’ai eu soin de donner après les noms de figures tirés de la langue grecque, des noms équivalents en français. […] L’Epiphonème fait le sage moraliste Et de tous ces mots grecs, termine enfin la liste.
Chez les Grecs le même mot (φαω) signifie luire et parler. […] Ce mot, d’après son étymologie grecque, veut dire conférence ou entretien. […] L’éloquence du barreau chez les Grecs se personnifie tout entière dans Démosthènes. […] Chez les Romains, le barreau eut à peu près la même importance et le même caractère que chez les Grecs. […] L’usage de ces harangues était très fréquent chez les Hébreux, les Grecs, les Romains et tous les anciens peuples.
On faisait des thèmes ou des narrations en seconde, on fera ici des discours latins et des discours français ; on développait un peu une matière de vers, on la développera davantage ; les versions grecques ou latines seront plus difficiles.
Ils n’ont sur nous qu’un avantage, c’est que tous les livres leur sont bons pourvu qu’ils soient beaux, et que, sans savoir un mot de latin ou de grec, ils achètent hardiment un Homère de Clarke ou un Virgile de Heyne.