/ 227
209. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

Mais quand Bossuet veut faire sentir aux grands du monde tout le néant des grandeurs humaines, les faire pâlir et frissonner à l’idée des formidables coups de surprise de la mort, ah !

210. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

« Voltaire a pris, dit La Harpe, le ton d’Homère pour rendre le choc des deux armées par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’objet : le dernier vers surtout est sublime. » 3.

211. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Tous peuvent penser et dire que tout est vanité dans ce monde, mais si cette triste vérité apparaît à un puissant roi, homme de génie ; si au milieu des grandeurs, des plaisirs, des études, chaque découverte, chaque succès, chaque volupté nouvelle la lui confirme, ce n’est plus une idée qu’il formulera, c’est un cri presque involontaire qui lui échappera : « O vanité des vanités !

212. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

On fait usage de la même figure, lorsqu’on dit à un grand : Votre Grandeur ; à un roi : Votre Majesté, etc. […] Magnus est le terme général qui désigne toute espèce de grandeur. […] Id. — Ingens dit plus, il exprime une grandeur extraordinaire. […] Virg. — Grandis (de gradior) se dit de la grandeur, tant au propre qu’au figuré.

213. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Jamais tu ne m’as pas troublé de ta grandeur que dans ces nuits où, suspendu entre les astres et l’Océan, j’avais l’immensité sous mes pieds ! […] « La grandeur, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines, les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée.

214. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Rois, si vous m’opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l’innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel : apprenez à trembler1.

215. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

L’empire se maintint par la grandeur du chef ; le prince était grand, l’homme l’était davantage. […] Mais, loin de penser à cette affreuse catastrophe, ils semblent n’être parvenus au faîte des grandeurs que pour abuser de la licence qu’elles donnent et assouvir leurs passions. […] De toutes les richesses, de tout le faste, de toute la grandeur du monde, il ne reste rien qu’un linceul. […] en s’abandonnant à leurs douces erreurs, combien aisément on oublie et les tristes projets de la grandeur et les jouissances de la gloire, et le mépris du monde et sa froide injustice ! […] Il venait redemander à l’impitoyable vainqueur le corps meurtri de son fils ; et lui ayant baisé la main, il lui dit : « Juge la grandeur de mon malheur, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! 

216. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

Cette idylle rustique et religieuse nous inspire le respect du travail, et sa simplicité a comme une grandeur patriarcale.

217. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

C’est le tyran Polycrate, admirateur et ami d’Anacréon ; il vient le chercher pour l’emmener à sa cour, où les plaisirs et les grandeurs l’attendent. […] C’est Dolgorouki ; Dolgorouki, que Menzikoff croyait encore au faîte des grandeurs, qui vient d’être frappé d’une infortune égale à la sienne. […] Agésilas était petit, boiteux et laid ; mais son courage et sa grandeur d’âme effaçaient ses imperfections physiques. […] Mais Clodoald repousse ces grandeurs fatales qui ont déjà causé tant de crimes dans la race malheureuse de Mérovée. […] Soliman II, qui régna de 1520 à 1566, fut le plus célèbre des sultans de l’empire ottoman, qui arriva sous lui à l’apogée de sa grandeur.

218. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

La grandeur et la richesse Dans l’âge mûr m’ont flatté : Les embarras, la tristesse, L’ennui, la satiété, Ont averti ma vieillesse Que tout était vanité.

219. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Tu n’es plus que poussière ; et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire.

220. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

« Mon épouse et mon fils ne me sont pas plus chers que mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutiendra mon père, et les autres armées défendront la république.

221. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Corneille pour peindre l'homme dégoûté des grandeurs qu'il avait tant désirées, dit : Et, monté sur le faite, il aspire à descendre. […] Les pensées nobles ont un caractère de grandeur ou de désintéressement.

/ 227