Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte à l’exemple ; mais on s’y intéresse aux propriétés des animaux et à la diversité de leurs caractères.
Vous trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève, dans une foule de bons ouvrages de littérature et d’histoire, d’excellentes maximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers caractères ; les peintures les plus ressemblantes des vices, des travers, des ridicules de tous les états ; et ces diverses choses ne feront qu’augmenter et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’homme dans la vie civile.
2° Considéré dans l’orateur, le pathétique prend ses sources dans une imagination vive et frappée elle-même des grands objets qu’elle veut représenter ; dans la sensibilité naturelle à recevoir les impressions que les passions font sur l’âme, dans un grand discernement à placer les mouvements pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans les sujets qui les comportent.
Je me suis laissé raconter une anecdote, dont je ne garantis pas l’authenticité, mais que l’on peut citer ici : Un illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, dans un mouvement d’impatience, il lève sa cravache comme s’il allait frapper.
— Non : s’il est un droit qu’on a toujours eu, qu’on aura toujours, c’est celui de mettre en circulation un mot frappé au coin de l’usage. […] 996Il y a cependant des fautes 997auxquelles nous voudrions 998avoir pardonné (pardonner) : 999car ni la corde de la lyre 1000ne rend toujours le son 1001et mens que la main et l’intention 1002veulent produire, 1003et elle renvoie bien-souvent 1004un son aigu 1005à celui-qui-désire un son grave ; 1006ni l’arc (ni la flèche) non plus 1007ne frappera pas toujours 1008tous les buts qu’il menacera (visera). […] » 1238il pâlira sur ces vers ; 1239même il distillera une rosée de larmes 1240de ses yeux complaisants ; 1241il bondira, il frappera la terre du pied.
Mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail, il ne put que jeter sur le papier des aperçus, des éclairs.
D’un éclat différent mon camp frappait leur vue : Mon armée en silence à leurs yeux étendue, N’offrait de tous côtés que farouches soldats, Endurcis aux travaux, vieillis dans les combats ; Accoutumés au sang et couverts de blessures, Leur fer et leurs mousquets composaient leurs parures.
C’est à moi de presser Votre Majesté, puisque je suis plus près qu’elle du théâtre de la guerre : son cœur ne peut être si vivement frappé que le mien.
De plus, elles doivent s’adresser à l’esprit et non aux appétits grossiers, s’éloigner des excès qui les empêcheraient de plaire, et ne pas chercher à « frapper fort pour la multitude plutôt que de frapper juste pour les gens instruits ».
Un nom est au vocatif, quand, par ce nom, on adresse la parole à une personne ou à une chose : = Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière : = Glaive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ! […] Voltaire a dit : Les éclairs sont moins prompts : je l’ai vu de mes yeux, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux.
les oreilles chez eux sont de si peu d’usage, Qu’autour d’elles le son frappe inutilement ; Et le nez que votre art plante sur leur visage Ne leur y sert que d’ornement.
Mais ce qui frappe plus encore dans ces deux vers, ce sont ces expressions patriœ manus.
En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux : Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme, Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.