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57. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Suivant le désir d’un client hargneux.

58. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237

l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples ; l’intervention de la cour de Londres s’y est opposée.

59. (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »

J’y entrai trop jeune et y restai trop peu, pour profiter, comme je l’eusse désiré, des vertus et des lumières que réunissait ce corps généralement estimé ; mais j’y puisai, du moins, l’amour du travail, le goût des bonnes études, et le désir sincère de les propager.

60. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »

Mais il a ses écueils : il est à craindre que l’orateur, séduit trop facilement par le désir de faire briller son esprit, ne fatigue bientôt l’auditeur par trop de recherche ou d’affectation.

61. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

En prenant pour point de départ Mirabeau et Ducis, notre désir était encore de rattacher plus étroitement notre recueil à ceux de notre père. […] La surveillance la plus inquiète présiderait à toutes les opérations ; le désir de les seconder, la défiance contre les ministres, porteraient le corps législatif à sortir de ses propres limites. […] Une parfaite, une invariable harmonie entre la pente de ses désirs et le cours des choses laisserait peut-être sa raison éternellement endormie. […] Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. […] L’âme humaine, dans ces moments où elle éprouve des désirs ardents, est portée à la bonté : elle fait le bien comme une manière de mériter celui qu’elle sollicite de la Providence.

62. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Sans doute, tous ces objets m’émeuvent, mais pour m’inspirer le désir de les sauver avec vous, dussé-je y perdre la vie, plutôt que de les laisser périr avec nous, avec la république. […] Il avait encore la maison des Parcennius, qui sont aujourd’hui de la famille de Pompée, maison très honnête, où, suivant leurs désirs, mon frère Lucius alla loger. […] Ne diriez-vous pas qu’il s’est proposé non seulement de satisfaire sa passion et ses yeux, mais encore d’assouvir, à son retour à Rome, les désirs des hommes les plus passionnés. […] quelle espérance les soutiendra dans le désir de vivre, si vous les abandonnez ? […] Montrez-moi, je vous prie, ces lettres des Syracusains qu’il conserve soigneusement et qu’il croit écrites selon ses désirs.

63. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Contente ton désir, puisqu’il t’est glorieux ; Offense-toi des pleurs qui coulent de mes yeux ; Tonne, frappe, il est temps, rends-moi guerre pour guerre. […] Ô toi qui choisis la décence, Pour servir de guide aux plaisirs, Toi qui couronnes les désirs, Sans faire rougir l’innocence, Descends, Hymen, descends des cieux Viens remplir les vœux des deux mondes.

64. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Comme chacun avait le désir et l’espoir d’un nouvel ordre social, que chacun se peignait en beau, personne ne songeait à soutenir sincèrement l’ancien ordre social. […] Il eut peu à peu sa confidence sur ses désirs de finir ce scandale, et sur ses faiblesses. […] C’est la frugalité qui y est l’avarice, et non pas le désir d’avoir. […] Tout s’empressait vainement à leur complaire ; leurs désirs s’irritant par la facilité d’obtenir, ils s’obstinaient aux choses impossibles, et ne trouvaient partout que contradictions, qu’obstacles, que peines, que douleurs. […] Je n’ai point élevé mon Émile pour désirer ni pour attendre ; et quand il porte ses désirs au-delà du présent, ce n’est point avec une ardeur assez impétueuse pour être importuné de la lenteur du temps.

65. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246

Dans une autre lettre à madame de Senfft, je lis encore : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine, et qui ne laisse point de trace dans les airs ; et quand après cela j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs, je voudrais m’élancer dans ses profondeurs.

66. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75

Il faut le lire avec un désir de pratique. » Je lis chez le même moraliste : « Un homme qui ne montre aucun défaut est un sot ou un hypocrite dont il faut se méfier.

67. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille, qui le destinait à la robe, et se jeta dans le noviciat des Jésuites (1648), à l’âge de seize ans.

68. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Ainsi, les mots plaisir, repos, candeur, rimeront, non seulement avec désir, dispos, froideur, mais encore avec soupir, berceaux, douleur. […] ——————————— Ingénieuses rêveries, Songes riants, sages loisirs, Venez sous ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes désirs.

69. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Un si grand fonds ne se peut bien faire que lorsque tout s’imprime dans l’âme naturellement et profondément, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de longs travaux par ceux de qui l’on dépend. […] Nous lisons dans Voltaire : L’âne passait auprès, et se mirant dans l’eau, Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’homme est né mon esclave, il me panse, il me ferre, « Il m’étrille, il me lave, il prévient mes désirs. » La Bruyère dit encore : « Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or en ses mains ; son chien a un collier d’or, il est attaché avec une laisse d’or et de soie.

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