Je vous ferai connaître mon dessein. […] Mais si vous désirez tant connaître nos malheurs. L'usage fera connaître les autres sortes d’hellénismes. […] Liv. — Renuere, faire connaître par un signe qu’une chose déplaît. […] Virg. — Imprudens, qui ne sait pas, qui ne connaît pas.
Son portrait, par lui-même Vous qui m’avez connu, vous qui m’avez suivi sans cesse, ô mes amis ! […] Avaler le calice tout pur, sans une goutte d’eau et avec plaisir, c’est un bien qu’on ne sauroit trop estimer, c’est ce que la nature ne connoît point et ne veut point connoître : il n’y a que Dieu qui en donne le pouvoir à ceux qui sont à lui. » 2.
Mais on ne dira pas : je connois quelques-uns : j’ai parlé à quelques-uns. […] Nous en connaissons tous les membres. […] Il faudra donc dire : je connais les deux braves officiers que le roi a nommés colonels : = votre mère, que j’avais vue malade, je l’ai trouvée guérie. […] Il faudrait dire : je n’ai vu personne :je ne connais aucun homme : je ne veux rien faire qui vous déplaise. […] On connaît assez par l’usage les différentes manières d’employer la conjonction que.
Bonaparte exila Mme de Staël (1802), qui se retira à Weimar, où elle connut Goethe et Schiller et étudia la langue et la littérature allemande. […] Ce livre, le chef-d’œuvre de Mme de Staël, initiait la France à tout un monde nouveau qu’elle connaissait mal et dédaignait injustement. […] L’admiration pour Goethe est une espèce de confrérie dont les mots de ralliement servent à faire connaître les adeptes les uns aux autres. […] Je le vis à peu près tel que je l’avais passé deux lieues plus haut sans le connaître : il peut avoir devant Sparte la largeur de la Marne au-dessus de Charenton. […] Sans doute il ne sera pas facile, à ceux qui connaîtront le mieux Franklin, de l’égaler.
Plaute et Térence avaient déjà fait connaître la comédie. […] Mais ces hommes de génie ne connurent point tous les agréments, dont notre langue était susceptible.
Ainsi, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en français, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce nom. […] C’est dans ce sens qu’on dit qu’il n’y a pas de littérature plus riche que la nôtre ; c’est dans le même sens que nous prenons nous-mêmes ce mot quand nous annonçons ici des notions de littérature ; et nous remarquons que, alors, la littérature se distingue nettement de la grammaire, et qu’elle commence où celle-ci finit ; c’est-à-dire que quand la grammaire s’est occupée du langage, de ses formes, de ses qualités et de ses défauts, la littérature classe et étudie les ouvrages où toutes ces parties déjà connues doivent se retrouver.
Je lui demandai s’il connaissait le duc de Mendoce. — Fort peu, répondit-il ; mais je sais seulement qu’il n’y a point d’homme dans toute la cour d’Espagne aussi pénétré de respect pour le pouvoir. […] Je ne connais aucune femme et même aucun homme qui soit plus convaincu de son immense supériorité sur tout le monde, et qui fasse moins peser cette supériorité. » 2.
Dans les trois paragraphes suivants, nous étudierons les trois genres de style, et nous ferons connaître les qualités particulières que demande chaque genre. […] Après Joinville, historien de saint Louis, qui se distingue par une naïveté toute spontanée, après quelques écrivains du xve siècle et du xvie dont nous avons, en parlant de l’archaïsme, loué la naïveté gracieuse, nous signalerons le chevalier de Cailly, plus connu sous le nom de chevalier d’Aceilly, que le P. […] Faites connaître des modèles. […] Faites connaître les qualités du style sublime. […] Faites connaître des modèles.
Tâchons de nous mieux connaître. […] Parmi les autres manières de mêler agréablement les rimes dans ces sortes de stances, celle-ci est la plus belle : Combien plus sage et plus habile Est un roi, qui, par ses faveurs, Songe à s’élever dans les cœurs Un trône durable et tranquille ; Qui ne connaît point d’autres biens, Que ceux que ses vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre ; Et qui, prompt à les discerner, N’ouvre les mains que pour répandre, Et ne reçoit que pour donner. […] Il n’est aucun poète qui ait aussi bien connu cet art que Racine. […] Ainsi je ne suivrai point cette division, pour faire connaître les divers ouvrages en vers.
Ce temple est mon pays ; je n’en connais point d’autre. […] Pensez-vous, madame, qu’en ces lieux Seule, pour vous connaître, Octavie ait des yeux5 ? […] Le ciel connaît, seigneur, le fond de ma pensée. […] En d’autres termes : « Puissions-nous jouir de l’éternité bienheureuse, qui ne connaît pas l’alternative du jour et de la nuit !
Vous ne pouvez vous tromper, parce qu’ici le principe étant en vous, vous en connaissez le résultat dans sa raison d’être, et qu’il ne peut vous paraître autre qu’il n’est. […] Vous pouvez vous tromper, parce qu’ici le fait étant hors de vous, bien qu’actuel et susceptible de se vérifier, vous ne le connaissez pas dans sa raison d’être, et qu’il peut vous paraître autre qu’il n’est. […] Vous pouvez vous tromper, parce qu’ici le fait étant non-seulement hors de vous, mais tel que le temps ou la distance ne vous permet pas de le vérifier personnellement, vous ne le connaissez pas dans sa raison d’être, et qu’on a pu vous le présenter autre qu’il n’est.
Tout le monde connaît le roman de Daniel de Foe, l’immortel Robinson Crusoe. […] Ce qu’on a droit d’exiger dans toute fiction, drame ou roman, c’est d’abord que le dénoûment soit amené, c’est-à-dire, comme le veut Aristote, que les événements ne viennent pas simplement les uns après les autres, mais qu’ils naissent les uns des autres ; c’est ensuite qu’autant que possible il soit imprévu ; le premier élément de l’intérêt, c’est pour ainsi dire ce balancement de l’âme suspendue entre la crainte et l’espoir jusqu’à ce que D’un secret tout à coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévue. […] Mais l’artiste travaille pour la vue restreinte des hommes qu’il veut Instruire, et non pas pour la toute-puissance clairvoyante qu’il cherche à connaître. » Schiller, Die Verschwôrung des Fresco zu Genua ; Vorrede.
Bientôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple que le père laborieux du troupeau. […] M. de Lamartine dit : « Le poëte est semblable aux oiseaux de passage qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage, qui ne se posent pas sur les rameaux des bois ; nonchalamment bercés sur le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords ; et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. » 2. […] Girodet, dans son tableau si connu, n’a fait que copier littéralement le poëte.