La Comparaison. […] Nous croyons cependant bien supérieure encore la comparaison suivante : c’est toujours le prophète Isaïe que nous citons. […] Ce qui est essentiellement grand ne peut donc être dégradé dans aucun cas, par sa comparaison avec un objet évidemment inférieur. […] Écoutons Isaïe ; rien n’égale la grandeur de ses idées et la justesse de ses comparaisons. […] Les comparaisons du genre gracieux ne sont ni moins fréquentes, ni moins heureuses dans les livres saints.
Comparaison de la tragédie et de l’épopée. […] Digression : comparaison de l’histoire et de la poésie. […] Comparaison de l’épopée avec la tragédie nombreux mérites d’Homère. […] Retour au sujet du chapitre vingt-quatrième : comparaison de l’épopée avec la tragédie conclusion sur l’épopée et la tragédie.
Métaphore. — Comparaison abrégée. […] — Où est le rapport de comparaison, base de la métaphore ? […] Comparaison. […] L’antithèse est le contraire de la comparaison. […] Comparaison. — 2.
Elle a beaucoup de similitude avec la comparaison exprimée vivement et avec brièveté. […] Il n’y a rien dans la nature, dont le nom ne puisse servir à revêtir une idée différente : en effet, tout objet dont on peut tirer une comparaison (et tous, sans exception, en offrent les moyens) fournit une expression figurée qui, à l’aide de cette comparaison, présente la pensée sous un aspect plus lumineux. […] Tous les sujets admettent la comparaison explicative. […] Voyons maintenant les meilleures sources d’où peut être tirée la comparaison introduite avec propriété. […] Les anciens ont pris toutes leurs comparaisons dans la nature, et surtout dans les objets dont ils étaient environnés ; ainsi les loups, les renards, les serpents, leur offraient des termes de comparaison vrais, et faciles à saisir.
Si vous dites, en parlant d’un homme cruel, il ressemble à un tigre, vous faites simplement une comparaison ; mais si vous dites, c’est un tigre, vous faites une métaphore, car la comparaison reste dans l’esprit. […] Non ; c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » 6° Comparaison. La comparaison sert à rapprocher des objets qui se ressemblent par quelques points : elle a pour but d’embellir ou de fortifier la pensée. […] La comparaison prend le nom de contraste quand, au lieu de procéder par similitude, elle montre les oppositions des objets. […] L’allusion est une comparaison à demi cachée, par laquelle on dit une chose pour en rappeler une autre dont on ne parle pas expressément.
Cette figure est entièrement fondée sur la ressemblance de deux objets : elle est par là fort rapprochée de la comparaison ; elle n’est même qu’une comparaison abrégée, une comparaison vive et animée dont on retranche ces mots : comme, tel que, semblable à, etc. […] Qu’est-ce que la comparaison ? La comparaison consiste à rapprocher deux objets qui se ressemblent soit par plusieurs côtés, soit par un seul. […] L’effet de la comparaison est de donner plus de grâce et d’éclat au discours, plus de variété au récit, plus de clarté aux pensées, ou plus de force au raisonnement. […] La comparaison est une des figures les plus riches de l’éloquence et de la poésie.
La comparaison. — 2. […] La comparaison. — La comparaison consiste à tirer une conclusion du rapport entre deux idées ou deux objets. […] — Ce lieu commun est une espèce de comparaison qui consiste à bien faire voir ce qu’est une chose, en disant ce qu’elle n’est point. […] Le pampre et l’épi sont les plus heureux termes de comparaison avec une jeune fille.
Mais qu’est-ce que la foudre de Jupiter, qu’est-ce que le trident de Neptune, en comparaison du souffle de Jéovah ? […] On reproche au style de la Bible, 1º ses répétitions : il y en a bien plus dans Homère, et on les y admire quelquefois ; 2º le vague de ses descriptions : on verra jusqu’à quel point le reproche est fondé ; 3º la monotonie de ses métaphores et de ses comparaisons, constamment empruntées de circonstances locales peu intéressantes, ou d’objets absolument étrangers à nos goûts et à nos mœurs. […] Ainsi chaque contrée aura des métaphores, des comparaisons particulières, un style figuré qui lui sera propre ; et qui, toujours emprunté des scènes de la nature, nous offrira une espèce de topographie poétique, qui n’est ni sans charme, ni sans intérêt.
Et le poëte poursuit la comparaison jusqu’à ce qu’il ait épuisé les rapports. […] La comparaison. — Le poëte, qui veut surtout peindre, fait de ses comparaisons des tableaux. […] Souvent aussi sa comparaison est un rapport brièvement exprimé, qui jette sur sa pensée comme une lueur soudaine : « Une nation en révolution est comme l’airain qui bout et se régénère dans le creuset.
Les figures d’ornement, celles qui conviennent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la description, à laquelle se rapportent plusieurs autres figures que je ferai connaître. […] Toute sa puissance l’aurait rendu à peine maître de ses peuples ; par la vertu il deviendra l’arbitre même des Souverains. » Comparaison. La Comparaison est une figure, par laquelle on présente les rapports de deux objets, pour orner ou pour éclaircir ses pensées. […] « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice qu’elle soutenait, fond sur elle sans l’abattre : ainsi la Reine se montre le ferme soutien de l’État, lorsqu’après en avoir longtemps porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chute. » Le Télémaque de Fénelon est plein de comparaisons également riches et agréables. […] Ainsi le fils d’Ulyssec était aux portes de la mort. » La comparaison doit être courte le plus qu’il est possible, et offrir un rapport convenable entre l’objet comparé et celui auquel on le compare : elle doit, de plus, être relevée par la justesse des expressions.
La métaphore réunit deux idées dans un même mot, et ces idées sont rendues plus frappantes par la comparaison. […] Dans la catachrèse par extension ou imitation, il y a, comme dans la métaphore, une sorte de comparaison. […] N’y a-t-il pas comparaison dans la catachrèse par imitation, et ne serait-ce pas une métaphore ? […] Que fait-on par la comparaison et l’antithèse. — 13. Faites une remarque sur la comparaison. — 14.
En effet, avons-nous dit, il y a métaphore toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée semblable ou analogue à certains égards. Or tel est aussi le caractère de la métonymie, de la synecdoque et de la catachrèse ; la différence, c’est que, pour celles-ci, la simple similitude ou analogie ne suffit plus, et qu’il faut ajouter un autre élément à la comparaison. […] Mais si j’exprime la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée, il y a entre les deux idées correspondance positive, et qui existait préalablement à ma comparaison ; c’est une métonymie. […] Vous conclurez de tout ceci que plus la comparaison, qui est la base du trope, est rigoureuse et entière, moins celui-ci laisse place à l’arbitraire dans son emploi ; plus, au contraire, elle est vague et indéterminée, plus l’écrivain a de latitude pour créer, modifier et façonner à son gré les applications du trope.
On appelle Métaphore une figure par laquelle ou transporte la signification propre d’un mot à une autre signification qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison qui se fait clans l’esprit. […] Cette figure prise au sens propre, paraît désigner tout autre chose que ce que l’on a le dessein de faire comprendre ; il ne faut pas s’attacher aux mots, mais aux pensées ; elle ne sert que de comparaison pour donner l’intelligence d’un autre sens que l’on n’exprime point. […] L’antithèse prolongée devient un parallèle, ainsi que la comparaison. […] Comparaison La Comparaison est un rapport de convenance entre deux objets que l’on compare ensemble. […] Parallèle Le Parallèle est une comparaison entre deux personnages dont on fait ressortir les qualités semblables ou opposées, et dont on établit la supériorité ou l’infériorité de l’un envers de l’autre.