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190. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Dans la Tragédie d’Horace, le Héros de la pièce ayant été nommé avec ses deux frères pour combattre contre les trois guerriers qu’Albe doit choisir, Curiace, Albain, beau-frère d’Horace, dont il doit même épouser la sœur, lui dit : Quels vœux puis-je former, et quel bonheur attendre ?

191. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

L’homme, qui ne peut que par le nombre, qui n’est fort que par sa réunion, qui n’est heureux que par la paix, a la fureur de s’armer pour son malheur et de combattre pour sa ruine : excité par l’insatiable avidité, aveuglé par l’ambition encore plus insatiable, il renonce aux sentiments d’humanité, tourne toutes ses forces contre lui-même, cherche à s’entre-détruire, se détruit en effet ; et après ces jours de sang et de carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie.

192. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Il faut donc que la marche de son action, les louanges qu’il donne à ses héros, les situations où il les place, l’intérêt qu’il réunit sur les meilleurs, tout nous dirige vers la vertu, et nous fasse sentir qu’elle seule peut nous procurer le vrai bonheur.

193. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

Le torrent des siècles, qui entraîne tous les hommes, coule devant ses yeux ; il y voit avec indignation de faibles mortels, emportés par ce cours rapide, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice.

194. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

bonheur de la vie champêtre.

195. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Ceux de la volonté sont de certains désirs naturels et communs à tous les hommes, comme le désir d’être heureux, que personne ne peut pas ne pas avoir, outre plusieurs objets particuliers que chacun suit pour y arriver et qui ayant la force de nous plaire sont aussi forts, quoique pernicieux en effet. pour faire agir la volonté, que s’ils faisaient son véritable bonheur. […] Heur se plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux, qui est si français, et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’en sont servis, c’est moins par choix que par la contrainte de la mesure. […] Le grand bonheur de la France fut d’avoir dans Louis XIV un roi qui était né avec du goût. […] Toutes nos institutions, nos réflexions, nos connaissances, n’ont pour objet que de nous procurer un bonheur vers lequel notre propre nature nous force de tendre sans cesse. […] Nous n’osons dire à Votre Majesté, quelque amour qu’elle ait pour son peuple, qu’il n’y a plus qu’un secret d’augmenter notre bonheur, c’est de diminuer son courage, et que le ciel nous vendrait trop cher ses prodiges s’il nous en coûtait vos dangers, ou ceux du jeune héros qui forme nos plus chères espérances.

196. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Sera-ce hors des murs, entre ces mêmes places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ? […] La précision, la propriété, le bonheur des termes sont des qualités où l’étude et l’art ne sont pas indifférents. […] Au-delà de ces amples périodes, qui satisfont si bien l’esprit et l’oreille, il n’y a plus guère que la grande période par énumération, employée plus rarement par les maîtres, mais avec un singulier bonheur.

197. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Cette faiblesse, que l’orgueil et la violence dominent si facilement, non seulement elle n’est pas un devoir du chrétien, mais elle est un désordre qui nuit au bonheur général. […] L’étude est la consolation et le bonheur de toute la vie ; c’est une amie toujours fidèle ; ceux qui, pressés dans le tourbillon des affaires ou de ce que l’on appelle les plaisirs de ce monde, l’abandonnent quelque temps, la retrouvent avec de nouveaux charmes lorsqu’ils ont su l’aimer dans leur enfance, et que leur cœur n’a pas été gâté par la société des méchants. […] Pour juger ce qui est moralement bon ou mauvais, ce à quoi nous sommes obligés, ou ce dont nous devons nous abstenir, il faudrait que nous pussions trouver en nous-mêmes les causes d’une détermination prompte et sûre ; mais une faculté qui nous donnerait toujours le pouvoir d’apprécier avec exactitude ce qui est beau ou élégant, n’était pas du tout nécessaire au bonheur de l’homme. […] Ceci va s’éclaircir par des exemples, et nous citerons d’abord cette phrase de l’archevêque Tillotson : « Dans ce discours sur la facilité d’exécuter les commandements de Dieu, je suppose et reconnais toujours que les premiers pas dans une vie religieuse sont pénibles, excepté seulement pour ceux qui ont eu le bonheur d’être portés vers la religion par les degrés insensibles d’une pieuse et vertueuse éducation. » Cette phrase est absolument dépourvue d’harmonie, elle a même quelque chose de roide et de désagréable qui vient surtout de ce qu’on n’y trouve à la rigueur qu’une seule pause qui tombe entre les deux membres dans lesquels elle se divise, et qui sont l’un et l’autre d’une telle longueur, qu’il faut un grand effort de respiration pour les prononcer.

198. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Les beautés les plus éclatantes des Géorgiques sont répandues dans des digressions de cette nature, où le génie du poète a pu se déployer en liberté : tels sont les prodiges qui accompagnèrent la mort de Jules César, les louanges de l’Italie, le bonheur de la vie champêtre, la fable d’Aristée et l’histoire touchante d’Orphée et d’Eurydice.

199. (1852) Précis de rhétorique

Les lettres de félicitations ont pour objet de témoigner à quelqu’un la part qu’on prend à son bonheur. […] L’orateur choisi par ses concitoyens pour défendre la société contre les méchants, et faire des lois qui sauvegardent les droits et le bonheur de tous, a reçu une mission noble, importante, sacrée même : car sa personne est inviolable.

200. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Mais soutenu par les conseils du sage Mentor, il sauva sa gloire et sa vertu, en s’éloignant de ce séjour funeste ; et après bien des voyages qui lui furent très utiles pour son instruction, il arriva dans sa patrie, où il eut le bonheur de voir son père.

201. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Elle a la voix encourageante, le sourire enchanteur, pour éloigner le désespoir et la crainte des malheurs ; elle paraît plus belle à mesure quelle vieillit car elle nous montre le ciel, séjour du bonheur parfait.

202. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Mais moi, dont le génie est mort en ce moment ; Je ne sai que répondre à ce vain compliment ; Et justement confus de mon peu d’abondance, Je me fais un chagrin du bonheur de la France.

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