De ses triomphantes années Le temps respectera le cours, Et d’un long ordre d’heureux jours Ses vertus seront couronnées. […] 155« En la sixième année, le cinquième jour du sixième mois, comme j’étais assis dans ma maison, et que les anciens de Juda y étaient rassemblés avec moi, la main du Seigneur tomba tout à coup sur moi… Quelqu’un me parut comme un feu ardent : depuis les reins jusqu’au bas, ce n’était qu’une flamme ; et depuis les reins jusqu’en haut, c’était un airain mêlé d’or, étincelant de lumière. […] …………………………………………………… 158J’étais devant ses yeux, j arrangeais ses travaux, Quand il dit aux saisons de partager l’année ; Quand des êtres divers réglant la destinée, À tout dans la nature il assigna son lieu, Et que l’homme naquit pour ressembler à Dieu. […] Aujourd’hui rayonnant de joie, Du haut de tes superbes tours, Ton regard au loin se déploie, Et de ta plaine immense embrasse les contours ; Du voile des sombres années Demain tu dormiras couvert, Et dans ces tours abandonnées Sifflera le vent du désert.
Il y a bien peu de chose à dire sur ces lettres de bonne année, qui ne sont dictées que par les égards et les ménagements. […] Le mieux est de souhaiter simplement aux personnes qu’on cultive une heureuse année, et de leur demander la continuation de leurs bontés. […] Que le ciel donne les années ; Vous trouverez le reste en vous. […] « Bénissons, mon cher frère, les circonstances qui ont fait éclore un acte aussi grand, dans les premières années de votre vie.
Quatre fois, dans le cours de cette année, vous vous êtes liés à moi par un serment solennel : mais je laisse de côté ces souvenirs ; les reproches ne conviennent pas aux malheureux. […] L’année précédente, il avait abandonné la couronne d’Espagne à Philippe II, son fils. […] Cela nous est facile, puisque nous avons une cavalerie nombreuse et que l’époque même de l’année nous favorise ; le fourrage ne peut encore être coupé, et les ennemis dispersés vont nécessairement en chercher dans les maisons. […] Le Clerc (année 1806). […] Philoctète, vaincu par les conseils de son ami, finit par s’écrier : « Ô toi, dont la voix si désirée a frappé mon oreille, toi que je revois après tant d’années, je ne désobéirai pas à tes ordres.
L’année des Arcadiens était de trois mois. — 11. […] Un manteau de laine convient pour toute saison de l’année. — 5. […] L’année est divisée en trois cent soixante-cinq jours. — 14. […] Mais à la fin de cette année, ils ne voulurent pas déposer le pouvoir ; ils se gardèrent pour une troisième année et l’exercèrent avec une violence et un orgueil extrême. […] L’année suivante vit commencer la censure.
En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y monter en chaire pour expliquer l’Évangile à quelques villageois ou faire le catéchisme aux enfants2. […] Cette boue si sale se transforme en mille beaux objets qui charment les yeux : en une seule année elle devient branches, boutons, feuilles, fleurs, fruits et semences, pour renouveler ses libéralités en faveur des hommes. […] Mille générations ont passé dans son sein : tout vieillit, excepté elle seule ; elle se rajeunit chaque année au printemps.
Madame, Si j’avois autant de santé que de zèle, j’irois moi-même présenter à Votre Majesté un ouvrage de plusieurs années que j’ose lui offrir de si loin ; et je ne souffrirois pas que d’autres mains que les miennes eussent l’honneur de le porter aux pieds de la plus grande princesse du monde. […] Régnez donc, incomparable princesse, d’une manière toute nouvelle ; que votre génie vous assujettisse tout ce qui n’est pas soumis à vos armes ; régnez par le droit de la naissance durant une longue suite d’années, sur tant de triomphantes provinces ; mais régnez toujours par la force de votre mérite sur toute l’étendue de la terre. […] Chateaubriand a dit de Pascal : « Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques : qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l’entendement ; qui, à vingt-trois, démontra les phénomènes de la pesanteur de l’air, et détruisit une des grandes erreurs de l’ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s’aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort, arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue qu’ont parlée Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux, résolut, en se privant de tous les secours, un des plus hauts problèmes de géométrie, et jeta au hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme. […] Monaldeschi ne fut sa victime qu’en l’année 1657.
Pendant dix années de son professorat à l’Université de Bourges, il traduisit les Amours de Théagène et Chariclée, roman grec du ve siècle, et une partie de Diodore de Sicile, et commença sa traduction des Vies de Plutarque. […] Elle courut manuscrite en 1593, et parut antidatée l’année suivante. […] Billets écrits, le pied sur l’étrier ou au débotté, à ses compagnons et à ses capitaines, adresses aux villes qui doivent faire ou ont fait leur soumission, lettres à ses agents et à ses diplomates, harangues aux cours souveraines, tout est de franche venue, de tour alerte et vif, avec une pointe de gaieté et de verve dans les années de jeunesse et de bataille, avec un accent d’autorité, net et incisif, dans les années de maturité, de « barbe grise » et de plein exercice de la royauté. […] Ce sont là de beaux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années pour les gens de lettres, entre la servilité du passé et la liberté de l’avenir. […] Génie précoce, universel, « effrayant », dit Chateaubriand, les travaux et les découvertes que, dès ses jeunes années, il fit dans les sciences mathématiques et physiques eussent suffi à l’immortaliser.
Né à Paris en 1612, il mourut à Liège l’année 1694. […] Nous arrivons tout nouveaux aux divers âges de la vie, et nous y manquons souvent d’expérience malgré le nombre des années. […] Née à Paris le 5 février 1626, madame de Sévigné mourut en 1696, la même année que La Bruyère. […] Correspondance, année 1740. […] ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les, fruits de l’année sèchent dans leur fleur ?
« Il n’est pas temps de se préparer, dit-il, trois mois avant que de faire un discours public : ces préparations particulières, quelque pénibles qu’elles soient, sont nécessairement très-imparfaites, et un habile homme eu remarque bientôt le faible ; il faut avoir passé plusieurs années à se faire un fond abondant. […] Aussi voudrais-je, au rebours de ce qui se fait dans nos écoles, qu’une année de logique et de philosophie élémentaire précédât la rhétorique. […] Encore quelques avis sur ces travaux préparatoires qui servent d’exercice au jeune écrivain et remplissent ce que l’on nomme dans les colléges l’année de rhétorique.
Qui m’eût dit, il y a quelques années, que j’eusse dû vivre plus longtemps que Car, j’eusse cru qu’il m’eût promis une vie plus longue que celle des patriarches. […] Il venait alors, en 1643 et dans sa vingt-deuxième année, de remporter la victoire de Rocroy.
Si, contre toute vraisemblance, on nous reprochait cette tentative opportune, nous pourrions invoquer en sa faveur l’autorité d’un programme officiel que consacrent déjà plusieurs années de pratique. […] Nisard, qui est le fervent gardien de la tradition, n’a-t-il pas écrit dans la dernière page de sa belle histoire littéraire : « Les soixante premières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand siècle ?
Voici, dans différents genres, quelques modèles de lettres qui se recommandent par les noms des auteurs : Bonne année. […] J’ai si peur que vous ne me souhaitiez la bonne année le premier, que je me dépêche de faire mon compliment ; le voici : bonjour et bon an, Monsieur, et tout ce qui s’en suit. […] Vous me dites mille douceurs sur le commencement de l’année ; rien ne peut me flatter davantage. Comptez, mon enfant, que cette année et toutes celles de ma vie sont à vous. […] pour tenir ma promesse, je n’ai besoin que de penser à cinq cents lieues qui nous séparent ; deux longues, longues années écoulées sans nous voir, et combien encore à passer de la même manière !
Tirons de son Sermon sur la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de son style : Regardez derrière vous : où sont vos premières années ? […] Rappelez seulement les victoires, les prises de place, les traités glorieux, les magnificences, les événements pompeux des premières années de ce règne ; vous y touchez encore. […] Bernard, le Samuel de son siècle, naît ; il passe les premières années de sa vie dans le repos et dans la retraite du sanctuaire. […] Les Romains, suivant Polybe, ouvrirent cette carrière à l’éloquence la même année qu’ils abolirent la royauté pour établir le gouvernement républicain, c’est-à-dire 509 ans avant J. […] En France, le barreau a été à peu près barbare jusque vers les dernières années du règne de Louis XIII.