J’ai consacré à écrire l’histoire trente années de ma vie, et je dirai que, même au milieu des affaires publiques, je ne me séparais pas de mon art 1. […] « Abondante, aisée, simple et lumineuse, son éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails des affaires les plus compliquées, parcourir sans s’égarer tous les détours des questions les plus vastes, répandre sur les plus obscures le jour éclatant de l’évidence, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux, et, cachant une méthode réfléchie sous les dehors d’une improvisation facile, déployer un art d’autant plus savant qu’il conserve tout le charme de l’abandon et tout l’entraînement du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on admirait dans M.
M. le cardinal, entrant dans les affaires, se mit dans l’esprit de les ruiner tous les deux. […] Et n’eussent-ils pas conclu, aussi faussement qu’ils font encore en cette autre affaire, que la chose n’était pas faisable, à cause qu’elle n’aurait pas été faite ?
Lorsqu’il y avait lieu à délibérer sur une affaire importante, le peuple s’assemblait dès le matin dans le Forum, ou sur une place nommée le Pnyx, mais le plus souvent dans le théâtre de Bacchus. […] la situation de nos affaires est dangereuse, mais elle n’est pas désespérée ». […] Pourquoi vous épuiser en conjectures inutiles, lorsqu’il suffit de vous convaincre que rien ne vous peut arriver d’heureux, tant que vous ne donnerez pas à vos affaires une attention plus suivie, et à vos projets une exécution plus rapide ». […] Cette différence est fondée à la fois, et sur celle des langues, et sur celle du caractère des peuples à qui les deux orateurs avaient affaire. […] « Tous ceux, pères conscrits, qui ont à délibérer sur des affaires épineuses, doivent être absolument étrangers à la haine, à l’amitié, au ressentiment, à la compassion.
Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiques. […] Dans l’affaire Montboissier, où le père refusait de reconnaître deux de ses filles, il plaida avec une force et une chaleur entraînante. […] Il arrivait, par ce moyen, à la connaissance parfaite de l’affaire, et était ainsi préparé sur tous les points. […] Ce n’est pas son affaire d’amuser l’auditoire, mais de convaincre le juge. […] L’étude de ces préceptes pouvait produire des déclamations pompeuses et académiques, mais jamais d’utiles discours sur des affaires réelles.
Mais les plus intelligents étaient les plus retenus et les plus timides à se faire entendre ; ils n’osaient se déclarer sur quoi que ce soit ; ils ne parlaient qu’en tremblant et en hésitant des affaires de l’autre vie : ils consultaient et délibéraient toujours, sans jamais se résoudre ni prendre parti. […] Disons que c’est une éloquence d’affaires et de service, née pour le commandement et la souveraineté, tout efficace et toute pleine de force.
— Sage ou non, je parie encore » Ainsi fut fait ; et de tous deux On mit près du but les enjeux3 Savoir quoi, ce n’est pas l’affaires, Ni de quel juge l’on convint. […] Ulysse4 en fit autant. » On ne s’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. […] La mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin, Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affaire. […] parbleu5, je l’aurais pendue A l’un des chênes que voilà ; C’eût été justement l’affaire ; Tel fruit,6 tel arbre, pour bien faire. […] Saint-Marc Girardin : « Qui de nous n’a rencontré la tortue en voyage, bavarde, vaniteuse, indiscrète, contant ses affaires à tout le monde, questionnant tout le monde, nuisant aux autres par le bruit qu’elle fait, et souvent se nuisant à elle-même, si en voyage elle rencontre des gens habiles à faire des dupes, et heureux d’en trouver de toutes faites comme la Tortue ?
En effet, je trouve qu’il a raison ; car pourquoi vouloir, je vous prie, appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui susciter des affaires, en disant hautement : Il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? […] De quel œil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires qui nous réduisent, à toute heure, à lasser les bontés du souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ! […] Il veut qu’on le consulte sur toutes les affaires d’esprit ; et je suis sûre que si l’auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde1.
cette nuit funeste, qui, formée dans la confusion des affaires (une nuit funeste, formée dans la confusion des affaires !)
Aucune affaire plus difficile n’a été discutée dans le sénat. […] Eu égard à votre prudence, vous terminerez bientôt et facilement toute cette affaire. […] Vous serez heureux si vous pouvez réussir dans cette affaire. […] La vieillesse empêche l’homme de vaquer à ses affaires. […] Je ne doute pas, vu votre rare prudence, que vous ne veniez bientôt à bout de cette affaire.
Grâce à cette somme, le marchand rétablit complètement ses affaires, et se trouva riche. […] La veille du jour où l’affaire devait se juger, le jeune homme apprend le sort qui menaçait son père. […] L’affaire est portée devant les tribunaux. […] Cette affaire a eu lieu à peu près un siècle avant l’ère vulgaire. […] Au moment où le sénat vient de s’assembler, avant que l’affaire ne se plaide, un sénateur, Fonteius, se lève : sans examiner le fond de l’affaire, il demande que l’accusateur ne soit pas entendu et que la cause ne se plaide pas.
Les affaires l’ennuient, la lecture sérieuse le fatigue, le service d’armée trouble ses plaisirs, l’assiduité même de la cour le gêne. […] Ses affaires vont à souhait. […] Le précepteur avait affaire à un sujet inégal.
L’abbé Beauregard comprend alors qu’il a affaire à un homme exaspéré par la misère ; il le reprend avec douceur, le console, le soulage, lui remet de l’argent, et rend un père à sa famille en lui prouvant qu’il y a une Providence. […] Section V. — Différentes espèces de Lettres 1° Lettres d’Affaires Les Lettres d’affaires doivent dire clairement l’objet qu’elles renferment ; elles ne doivent rien contenir d’inutile. […] « Madame, Vous avez eu la bonté de me permettre de recourir à vous dans les affaires les plus importantes qui pouvaient me regarder. […] Ma grand’mère (madame de Sévigné) disait, en pareil cas, que, quand on était obligé à quelqu’un, à un certain point, il n’y avait que l’ingratitude qui pût tirer d’affaire.
Nous jouons un rôle bien peu important dans les affaires publiques, et notre fidélité fait toute notre gloire. […] Que n’avons-nous affaire à un César, à un Pompée ! […] Que lui importent les affaires des Parthes ? […] Non : mais les Barbares avaient peur de moi ; ils croyaient avoir affaire à un Dieu. […] Elle ajoute qu’ils voudraient en vain flétrir son nom par cet infâme supplice. — Elle leur présage que leurs affaires iront chaque jour en décadence, et conclut par une courte prière à Dieu.