iv), ou de Phèdre (Racine). […] Rousseau a imité Marot ; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Racine, les Grecs et Virgile ; et Montaigne dit quelque part qu’il y a en lui une condition aucunement singeresse et imitatrice. […] (Racine.)
Ainsi en était-il de Boileau, de Racine, de Rousseau, de M. de Bonald, etc. […] En cela, il ne fera que suivre l’exemple d’un grand nombre d’écrivains célèbres, entre autres de Tacite et de Pline le Jeune, de Boileau et de Racine, qui se corrigeaient réciproquement leurs écrits. […] Nous mentionnerons ensuite les parallèles de Corneille et de Racine, par La Bruyère et par Lamotte ; de Bossuet et de Fénelon dans l’affaire du Quiétisme, par d’Aguesseau ; de Turenne et de Condé, par Bossuet ; de Démosthènes et de Cicéron, par Fénelon ; de Richelieu et de Mazarin, par Voltaire ; du Français et de l’Anglais, par Thomas. […] Racine… Phèdre. […] Nous mentionnerons en ce genre les narrations suivantes : l’élévation d’Esther, par Racine ; la vie de Jeanne d’Arc, par d’Avrigny ; sa mort, par Casimir Delavigne ; Sophocle accusé par ses fils et sauvé par son génie, de Millevoye ; les missions du Paraguay et la tempête au désert, par Chateaubriand.
Ces poèmes sacrés et quelques autres ont été admirablement imités dans notre langue par Racine, J. […] Il est inutile d’ajouter qu’on ne doit jamais donner aux cantiques des airs de chansons profanes, comme cela s’est vu quelquefois ; c’est d’une inconvenance trop choquante pour que nous ayons besoin d’insister. — Racine nous a laissé de magnifiques cantiques spirituels. […] Viennent ensuite des cantiques spirituels et des Noëls : trois cantiques du grand Racine, dont un à N. […] Racine et Bernis ont mis cette règle en pratique dans leurs épithalames. […] J. Racine, J.
C’est ce qu’on admire dans le poëme de la Religion, par Racine le fils. […] Racine le fils a chanté ln. […] Racine a exactement observé cette règle. […] L’exposition du sujet de la tragédie de Bajazet par Racine, est la plus belle qui ait été faite dans un ouvrage dramatique. […] Un autre homme que Racine auroit à peine conduit le sujet d’Athalie, jusqu’au troisième acte.
On cite ce vers comme modèle d’ellipse ; Racine seul a pu le faire passer. […] (Racine. […] Ce vers est indigne de Racine qui n’aimait d’ailleurs ni les quolibets, ni les quolibetiers. […] Pourquoi Racine a-t-il dit que le Seigneur fait luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire ? […] On peut en juger par ces admirables vers que Racine met dans la bouche de Joad s’adressant à Josabeth.
Lorsque ce grand homme commençait à vieillir, Racine, né avec un génie heureux, un goût exquis, entra dans la carrière et donna une nouvelle forme à la tragédie. […] Racine sut éviter tous ces défauts, et devint le plus parfait modèle des poètes tragiques. […] Il y avait plusieurs années que la scène tragique avait perdu Racine lorsque Crébillon y parut. […] Malheureusement, il a trop négligé son style ; de sorte que ce n’est pas lui, comme on l’avait dit d’abord, c’est véritablement Voltaire, qui a la gloire de partager avec Corneille et Racine le sceptre de la scène tragique. […] En effet, après Corneille, Racine a fait les Plaideurs ; Voltaire, Nanine, l’Enfant prodigue et plusieurs autres ; Delavigne, les Comédiens, l’École des vieillards, la Princesse Aurélie, la Popularité.
Racine avait rendu la même pensée dans Athalie, I, 4 : Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance. […] Il est certain qu’il s’est très-heureusement inspiré de l’Ecriture, dont il a reproduit, sinon toute l’onction comme Racine, au moins souvent la mâle et sévère grandeur. […] Pour ces enchantements ou conjurations, multipliés par la crédulité des anciens, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admirée par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue de Virgile, et le liv.
Racine, Corneille, Boileau méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvre antiques. […] A ce témoignage nous pouvons ajouter la pratique des plus illustres écrivains, qui tous se sont livrés à cet exercice, depuis Démosthènes, Virgile et Cicéron, jusqu’à Fénelon, Racine et J. […] C’est aussi par les circonstances que Virgile raconte la mort de César, l’histoire de Polyphême et des Cyclopes, l’épisode de Laocoon et la rencontre d’Andromaque ; que Fléchier décrit la mort de Turenne ; que Racine embellit le récit du songe d’Athalie, et fait raconter à Mithridate sa défaite par Pompée.
[Racine.] […] [Racine.] […] [Racine.] […] Racine se permet-il de faire enjamber un génitif ? […] (Rac [Racine].)
Tel était le mélange des auteurs que Corneille, Racine et Boileau y coudoyaient les abbés Cassagne et Cotin. […] Racine accomplit un véritable tour de force. […] Racine emprunta beaucoup à la pièce grecque ; mais les plus belles scènes d’Euripide n’approchent pas de celles de Racine, et le poète français s’est éloigné en bien des choses de l’économie de la fable grecque, surtout pour l’action et pour les peintures. […] Jamais la poésie de Racine n’eut plus d’émotion, de charme et de suavité que dans cet amusement. […] Le second caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son style.
Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement, des effets pathétiques, des allusions philosophiques, et le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. […] Si vous voulez que je vous cite des hommes, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notre Racine s’exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout. […] Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot propre.
. — Boileau et Racine, au maréchal de Luxembourg, à l’occasion de la prise de Fleurus. […] Prenez-y garde au moins, cela pourrait bien arriver, car je crois que je saurai aimer au-delà du tombeau. » Lecture. — Racine à son Fils. […] Prenons pour modèle une lettre de Racine le père à son fils. […] Lisons à ce sujet une lettre que Racine écrivit à M. […] Lettre de Racine à M.
« La seule différence entre Pradon et moi, disait Racine, c’est que j’écris mieux que lui. » Le mot, vrai ou faux, prouve la haute importance que Racine attachait ou était supposé attacher à l’expression. […] Corneille le tragique est plus près, comme style, de Molière le comique que de Racine.