Parmi les orateurs sacrés de notre temps, il se distingue par la hardiesse des vues, par l’essor d’une verve originale, par la nouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, les illuminations soudaines, le mouvement, l’accent pathétique.
De nos jours d’autres genres sont en honneur ; les maîtres, dans leurs leçons, doivent les avoir tous également en vue. […] J’ai extrait de ces auteurs tout ce que j’ai cru y voir d’excellent et de propre à remplir mes vues. […] Comme la logique est ici destinée à diriger les élèves dans l’étude des belles-lettres, à former leur discernement et leur goût, je n’ai eu en vue que cette fin dans les applications que j’ai faites des principes du raisonnement. […] Pour le choix des lieux et l’emploi des argumens dans le discours, on ne doit jamais perdre de vue le principe de l’analogie ou du rapport des choses entre elles. […] C’est ce qu’on ne doit jamais perdre de vue.
Les préceptes qu’ils nous ont laissés sur l’art oratoire doivent tous être entendus dans ce sens, et, quoique les règles que nous donnons ici soient souvent applicables à l’écrivain, nous n’avons ordinairement en vue que l’orateur proprement dit. […] Relativement à la personne de l’orateur, les bienséances demandent qu’il ne perde jamais de vue son âge, sa dignité, sa réputation ; qu’il considère bien ce qu’il est, pour dire ce qu’il faut et rien de plus. […] Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être, sitôt après, le sujet d’un discours semblable, et ma triste voix était réservée à ce déplorable ministère ! […] Vaste et profond dans ses vues, et s’élevant toujours par ces notions abstraites et générales qui sont pour lui comme des livres abrégés, il échappe à tout moment aux regards de la foule et s’envole fièrement dans les régions supérieures. […] Le véritable orateur doit n’avoir en vue que le vrai ; il doit s’effacer devant la vérité et la faire paraître seule ; ce qui arrive naturellement, spontanément, quand il en est profondément pénétré, quand il s’identifie avec elle par son cœur et par son esprit.
Vers la retraite enfin la raison nous appelle8, En vain notre dépit quelquefois y consent ; Leur vue a sur notre zèle Un ascendant trop puissant ; Et la moindre faveur d’un coup d’œil caressant Nous rengage de plus belle.
Ainsi, cette transposition de nom n’a été employée que par une suite naturelle de la première impression que l’objet fait sur la vue. […] Pour être belles, les figures, dit Blair, doivent sortir naturellement du sujet, naître d’elles-mêmes, et émaner d’une âme qu’échauffe la vue de l’objet dont elle s’occupe.
Il ne trouva rien au-dessus de son ambition que l’étendue immense de ses vues.
Ces beaux vers grondeurs n’étant guère connus, j’ai cru pouvoir les mettres en vue, parce qu’ils montrent sous un nouveau jour la fierté de Corneille.
Qui voit dans sa vieillesse la maison qu’il a vue dans son enfance : qui, s’appuyant sur un bâton dans les lieux où il a traîné ses premiers pas, ne compte sa longue existence que par celle d’une seule et même cabane.
Quant a leur théâtre, une vue particulière qui nous a guidé souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citations, nous a particulièrement dirigé dans le choix de celles qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recueil s’adresse.
Un enchaînement de prodiges sans nombre, opérés à la vue des nations ; une suite de prophéties qui se sont vérifiées à la face du monde entier ; tout annonce dans les saintes Écritures que Dieu lui-même a, pour ainsi dire, emprunté la plume des hommes, pour apprendre à l’univers l’histoire de notre religion.
On le perd de vue : on n’est occupé que de Philippe qui envahit tout.
Ou bien elles sont vivantes, parce qu’on les articule toutes également (filosofie) ; ou bien elles sont mortes parce qu’elles ne parlent qu’à la vue, et ne disent rien à l’ouïe (philosophie).