Il convient, quand on écrit à une personne de la plus haute distinction, d’éviter la seconde personne des verbes, et de se servir d’une périphrase en disant, selon le cas, Votre Majesté, Votre Altesse, Votre Éminence, Votre Excellence, Votre Grandeur.
Deux qualités principales sont essentielles à une bonne prononciation, l’exactitude et la distinctivité : 1° la prononciation est exacte quand on prend le soin de donner à chaque syllabe le son qui lui est assigné par l’usage adopté par les bons grammairiens ; quand on ne fait point entendre les consonnes ou les voyelles qui dans la langue jouent un rôle purement passif et grammatical, par exemple : les ent qui terminent certains temps des verbes comme parlent agissent le t, le s le r. dans un très grand nombre de mots, comme dans fait, dirait, abstrait, agis, permis, le souper, le dîner ; et tous les verbes en er devant une consonne, etc. […] C’est par la même raison que dans certains temps des verbes, ent est fondu avec la consonnance précédente et ne compte point dans la mesure.
Même en notant toutes les formes dont les mots variables sont susceptibles (le singulier et le pluriel des noms, le singulier et le pluriel, le masculin et le féminin des adjectifs ; les modes, les temps, les personnes, le singulier et le pluriel des verbes), on ne compte que 5, 900 rimes différentes dans Racine et Boileau. — Avec un millier seulement de rimes supplémentaires, pour les œuvres principales de Corneille et de Molière (soit, en tout, 7, 000), on posséderait le vocabulaire des rimes classiques de nos quatre grands poètes du XVIIe siècle3. […] J’appelle espèces poétiques : 1°. les substantifs, 2°. les adjectifs, 3°. les verbes.
Ce verbe, dérivé du latin insequi, est aujourd’hui de peu d’usage.
Harassée… Ce vieux mot paraît venir du verbe latin recrudescere dans le sens d’empirer.
Il en est de même du présent de l’indicatif des verbes en enir, il tient, il vient, etc. […] On supprime quelquefois l’s Anal à la première per· sonne singulière du présent et du parfait des verbes, comme je doi, je voi, je frémi, j’averti, pour je dois, je vois, je frémis, j’avertis.
Dans cette phrase : l’orateur arrive à sa fin, qui est de persuader, d’une façon toute particulière ; ces derniers mots sont mal placés, et par-là deviennent susceptibles de divers rapports, puisqu’on pourrait les faire rapporter au verbe persuader, quoiqu’en effet ils se rapportent aux mots, arrive à sa fin. […] Le rapport de ce pronom il, placé avant le verbe nommer, est-il bien sensible au premier coup-d’œil ; et ne faut-il pas que le lecteur réfléchisse un peu pour le voir ?
Du vieux verbe souloir, être accoutumé à.
Ellipse d’un verbe et de son régime indirect. […] Ellipse d’un verbe en le sous-entendant au pluriel après l’avoir mis au singulier. […] Le poète fait une proposition sans verbe, et chacun le comprend. […] L’hypotypose n’est un trope que parce qu’il met au présent un verbe qui devrait être au passé.
Deux substantifs gouvernent un verbe qui, grammaticalement, ne se rapporte qu’au dernier des deux.
Le verbe pris substantivement.
[Préface.] Multa magis quam multorum lectione formanda mens et ducendus est color… Paucos, qui sunt eminentissimi, excerpere in animo fuit ; facile autem erit studiosis, qui sint his simillimi, judicare1. Quintilien, Inst. orat., X, 1. Les plans d’études les plus récents de renseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage, dans toutes les classes des lycées et des collèges, pour que la connaissance de notre langue et de notre littérature y fût plus répandue et plus approfondie, de recueils de morceaux choisis, empruntés à nos meilleurs écrivains, prosateurs et poètes, à ceux que nous pouvons appeler nos classiques.