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202. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Ces différentes propositions doivent renfermer le sujet du discours dans toute son étendue, et tendre au même but, sans rentrer l’une dans l’autre, parce qu’alors il s’en trouverait une qui serait inutile. […] Vous donc, que nous avons le bonheur de voir de nos yeux, dont nous connaissons les dispositions et les sentiments les plus intimes ; vous, dont les desseins ne tendent qu’à conserver à la république tout ce que la fureur de la guerre a épargné ; par quelles louanges, par quelles démonstrations de zèle et de respect, pourrons-nous vous témoigner notre reconnaissance ?

203. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Tout son corps délicat, doué d’un tact fin et léger, sent délicieusement la mollesse des langes qui l’entourent, de la plume qui le porte, qui le réchauffe ; et les caresses d’une tendre mère font éprouver à tout son être la plus pure des voluptés.

204. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

Montrez-vous tel que je vous ai connu dès vos plus tendres années. […] In avec l’accusatif répond à la question quò, et désigne physiquement le lieu où l’on va, et moralement le but où l’on tend.

205. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

C’est vous qui avez tendu le Ciel comme un pavillon, dont les eaux supérieures sont le toit.

206. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Gressus ad mænia tendit. […] Ov. — Torus, au propre, signifie une corde formée de plusieurs lanières dont on se servait pour tendre les lits. […]  — Mendicus (quasi manu indicans), qui tend la main, qui est réduit à la mendicité.

207. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Toutes ses pensées tendent à ce dessein. […] Les héroïnes de Racine offrent le type le plus accompli de la grâce féminine : un mélange exquis de sentiments ardents et voilés, tendres et chastes. […] La discussion demande du calme ; le moindre emportement peut en compromettre le succès, car ce n’est en somme qu’un raisonnement serré dont les termes fournis par les adversaires sont parfaitement reliés entre eux et tendent tous au même but.

208. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Une nuit que Phébus, jaloux de les surprendre, À l’insu de Thétis près d’elles vint se rendre, La sensible Érato voulut chanter l’amour ; Pour la tendre amitié Calliope eut son tour, Et la vive Thalie au folâtre sourire Joignit son luth badin à leur touchante lyre.

209. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Ceci est tendre, et met du baume sur les blessures.

210. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Le sage guérit de l’ambition par l’ambition même ; il tend à de si grandes choses, qu’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur.

211. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Toujours pleins de l’objet auquel ils tendent, ils voient à regret l’intervalle qui les en sépare : l’un voudrait être à demain, l’autre au mois prochain, l’autre à dix ans de là ; nul ne veut vivre aujourd’hui ; nul n’est content de l’heure présente, tous la trouvent trop lente à passer.

212. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

Si, d’aventure, un passant venait à lui tendre une corde charitable : « Hé ! […] 696Que les Faunes, tirés de leurs forêts, 697prennent-bien-garde, 698moi étant juge (selon mon conseil), 699que jamais, 700comme s’ils étaient nés dans les carrefours 701et presque sur-le-Forum, 702ou ils ne fassent-les-galants 703par des vers trop tendres, 704ou qu’ils ne lâchent-bruyamment 705des paroles (des plaisanteries) 706obscènes et indécentes.

213. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

De là, deux systèmes en présence : l’un qui vise à rapprocher les signes de la prononciation, l’autre qui tend à rappeler le plus possible les origines du mot.

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