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163. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Il est un modèle de majestueuse élégance, de clarté brillante, de cette précision ornée qui s’interdit trop la simplicité du mot propre.

164. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

C'est que la poésie perdait de sa naïveté primitive, à mesure qu’elle s’éloignait de la simplicité des mœurs antiques.

165. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Madame de Beaumont, qui connut Rousseau, le caractérisait ainsi : « Il s’est élevé un homme plein du langage de la philosophie, sans être véritablement philosophe : esprit doué d’une multitude de connaissances qui ne l’ont pas éclairé ; caractère livré aux paradoxes d’opinions et de conduite, alliant la simplicité des mœurs avec le faste des pensées, le zèle des maximes antiques avec la fureur d’établir des nouveautés, l’obscurité de la retraite avec le désir d’être connu de tout le monde.

166. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

— Enfin, que la simplicité, que l’unité règne avant tout dans un ouvrage. […] Souvent aussi la tragédie exprime avec simplicité ses douleurs : ainsi, Télèphe et Pélée, pauvres et bannis tous les deux, rejettent bien loin l’emphase et la pompe des grands mots, s’ils tiennent à éveiller la sympathie des spectateurs.

167. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

L’exposition doit se faire remarquer par la précision, la clarté et surtout par une simplicité noble et grave qui exclut toute affectation, toute promesse vaine et prétentieuse.

168. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Ainsi, dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le caractère, l’enjambement donne souvent au style plus de grâce et de vivacité.

169. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Voir mes champs non ingrats, fertiles chaque année ; Avoir toujours bon feu dedans ma cheminée ; Haranguer rarement, n’avoir aucun procès, L’esprit bien en repos ; ne faire point d’excès ; Être en bonne santé, le corps net et agile ; Sage simplicité ; tenir table facile, Sans art de cuisinier ; et encore je voudroi Des amis, ni plus grands ni plus petits que moi ; ……………… Le sommeil gracieux, rendant courtes les nuits ; Vouloir tant seulement être ce que je suis ; Ne souhaiter la mort, et moins encor la craindre : Je ne te saurois mieux tous mes souhaits dépeindre, Que si jouir de tout n’est pas en mon pouvoir, J’en prends ce que je puis, ne pouvant tout avoir.

170. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Un rapprochement soulèvera une question intéressante ; une objection, un doute proposé avec simplicité, peut écarter un piège ou prévenir une erreur. […] Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes françaises, la vivacité et la plaisanterie ; mais bientôt je démêlai dans ce que disait Schiller tant d’idées à travers l’obstacle des mots ; je fus si frappée de cette simplicité de caractère qui portait un homme de génie à s’engager ainsi dans une lutte où les paroles manquaient à ses pensées ; je le trouvai si modeste et si insouciant dans ce qui ne concernait que ses propres succès, si fier et si animé dans la défense de ce qu’il croyait la vérité, que je lui vouai dès cet instant une amitié pleine d’admiration. […] Jouffroy n’était pas orateur et ne cherchait pas à le paraître ; mais par la simplicité élégante de sa diction, par l’attrait d’une parole fine, mesurée et gracieuse, et surtout par cet accent de parfaite sincérité avec soi-même et les autres, il captivait son auditoire et le tenait sous le charme.

171. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

. — Vauquelin de la Fresnaye (mort en 1606) a une grâce piquante dans ses Idillies et une simplicité vigoureuse dans ses Satyres françoyses. — D’Aubigné (mort en 1630) a l’éclat, le nerf et le feu dans sa quasi épopée satirique des Tragiques. — Robert Garnier (mort on 1601) a l’accent « mâle et hardi » (c’est Ronsard qui le lui disait) qu’on trouve encore, avec la grâce et le pathétique, dans son imitateur Antoine de Monchrestien (mort en 1621). — Desportes (mort en 1606) et Bertaut (mort en 1611) ont une délicatesse ingénieuse dans leurs sonnets et leurs stances.

172. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

On trouve fréquemment chez les poètes anciens des expressions prolixes et fastueuses, qui avaient leur raison d’être dans la naïve simplicité des premiers âges, et que l’usage avait consacrés. […] La litote (de λιτὸτης, simplicité, diminution) est une figure qui consiste à dire moins, par modestie ou par égard, pour faire entendre plus.

173. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

L’exemple suivant de d’Aguesseau montrera ce que c’est que ce lieu commun : Quelle différence de sentiments entre le magistrat ambitieux et celui qui se dévoue à une vertueuse simplicité !

174. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

 » L’antiquité, qui nous a laissé les déclamations de tant de rhéteurs, ne nous a pas conservé un seul discours de Miltiade, d’Aristide, de Thémistocle, de Périclès, et il est probable que la postérité ne conservera pas davantage ceux des présidents des États-Unis, si beaux cependant dans leur simplicité forte, et si convaincants dans leur négligence familière.

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