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258. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle passé, de voir les efforts impuissants des Anglais pour établir parmi eux la démocratie.

259. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Mais un siècle et des hommes capables de persécuter la vertu, ne l’étaient pas d’écouter la voix de l’amitié ; et ce n’est pas sous les Tibères et avec les Pisons, que les Germanicus obtiennent justice.

260. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Ainsi, les Précieuses ridicules de Molière ont eu jadis plus de succès que le Misanthrope ; mais cette vogue a été limitée à la France et au siècle de Louis XIV : de nos jours, elles n’amusent plus que par souvenir, et dans mille ans le Misanthrope sera encore neuf et vrai.

261. (1873) Principes de rhétorique française

En résumé, les règles de la rhétorique ont une triple utilité : 1° Elles enseignent par quels moyens ont réussi les hommes de génie ; 2° elles indiquent les fautes, auxquelles le génie même est exposé ; 3° elles anticipent sur les résultats de l’expérience, ou plutôt elles sont le fruit de l’expérience même des siècles. […] Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les dehors de son âme et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’exprimer heureusement, avoir un tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le talent équivoque d’une conception prompte et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets en objets sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. […] De même, Augustin Thierry dans son Introduction à l’histoire du Tiers État : Considérée de ce point de vue, l’histoire de France était belle d’unité et de simplicité, j’ai vivement senti la grandeur d’un pareil spectacle et c’est sous son impression que j’ai conçu le projet de réunir en un corps de récit les faits qui marquent à travers les siècles le développement graduel du Tiers Etat, ses origines obscures et son rôle d’action lente, mais toujours progressive sur la vie sociale du pays.

262. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Parmi les critiques, les uns suivant l’école classique, c’est-à-dire les Grecs, les Latins, et en général tous les tragiques français et italiens jusqu’à notre siècle, demandent la triple unité d’action, de temps et de lieu, si bien résumée dans ces vers de Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. […] Malheureusement non ; et dans notre siècle moins que dans aucun autre.

263. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Pline le Jeune n’était pas satisfait de l’éloquence de son siècle. — 6. […] En troisième lieu vint le siècle d’airain : les hommes commencèrent à mener une vie plus déréglée ; car le désir de posséder enfanta l’avarice et la mauvaise foi. […] Le quatrième âge fut le siècle de fer ; alors on vit se déchaîner tous les crimes. […] Homère paraît avoir vécu plusieurs siècles avant Hésiode. — 11. […] A l’école de Pythagore, les disciples devaient garder le silence pendant cinq ans ; la secte des Pythagoriciens a fleuri en Italie et en Sicile durant quelques siècles. — 14.

264. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Malgré la barbarie du siècle de Shakespeare, et le peu de goût que l’on remarque dans ses ouvrages en général, il offre plusieurs exemples de figures parfaitement adaptées à son sujet, et bien développées par leurs accessoires.

265. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Cette opinion ne peut être admise ; car, outre que l’on trouve la rime, au témoignage de Blair, dans la poésie ancienne des nations du nord de l’Europe, on la rencontre déjà, dès le ive et le ve  siècles, dans les récits en prose de plusieurs Pères de l’Église, qui font rimer entre eux différents membres de phrase.

266. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Rousseau contre les Hypocrites et sur l’Aveuglement des hommes du siècle ; la Prière et l’Hymne au Christ, de Lamartine ; Moïse sauvé du Nil, de Victor Hugo.

267. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Entre ces deux époques, le siècle de Louis XIV, âge de la virilité pour notre littérature, également éloigné de la faiblesse de l’enfance et de l’enfance de la caducité, se distingue, chez les meilleurs écrivains, par la justesse et la solidité des idées, par la beauté et la grandeur des images, ainsi que par l’élévation et la vivacité des sentiments.

268. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Par l’ordre des temps, il appartient aux siècles modernes ; mais par son génie il appartient à l’antiquité, qu’il nous retrace dans tout ce qu’elle a d’excellent.

269. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Ce fut lui (Joyeuse) que Paris vit passer tour à tour Du siècle au fond du cloître et du cloître à la cour.

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