» Je lis encore : « Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur, il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver, ils appréhendent de vivre. » Et il ajoute : « Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités !
D’horreur encor tous mes sens sont saisis.
Tâchez de vous figurer ce trouble et cet étonnement qui saisissaient les prophètes, lorsque Dieu leur envoyait la vision de quelque cité à laquelle il avait attaché les destinées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 2.
Quant à M. l’Archevêque, vous savez les sentiments que je professe pour lui ; je l’aime par reconnaissance, par une appréciation bien sentie de ses qualités, par une sorte de familiarité qui m’a permis de saisir plus librement ce qu’il y a en lui de droiture, d’élévation et de bonté ; je serais malheureux de lui causer la moindre peine.
C’est encore à Sénèque qu’il a, avec d’autres poètes s’inspirant comme lui du poète latin plus que des Grecs, emprunté ces dialogues coupés où le vers, le tour et le mot s’appellent et se répondent dans une symétrie calculée, faite pour saisir l’oreille et l’esprit. […] La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir.
On ne saurait croire avec quel art il saisit un trait heureux, une belle image, une grande pensée, quand elle se présente, pour la développer et l’étendre en vers harmonieux187 ; avec quel goût il passe légèrement sur des détails qui répugneraient à notre délicatesse française ; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il lui est impossible de supprimer tout à fait ; rien, enfin, n’égale son attention scrupuleuse à faire valoir tout ce que son auteur a de bon, à pallier adroitement tout ce qu’il offre de défectueux.
Ce style d’autant plus difficile à saisir avec tous ses agréments, qu’il est plus près de la nature, s’emploie dans les entretiens familiers, dans les récits, dans les fables, dans les lettres, dans les sujets où l’on se propose d’instruire, et généralement dans tous ceux, où l’on parle de choses simples et communes.
Sans raison toutefois votre âme en est saisie : Les signes du festin ne s’accordent pas bien.
La totalité des actions d’un héros, ce qu’on appelle une vie, ne peut pas non plus être la matière d’une épopée régulière, parce qu’une vie est un corps trop étendu pour qu’on puisse l’embrasser d’une seule vue, en saisir les rapports, les proportions, en voir la beauté ; parce que tout n’est pas héroïque dans la vie d’un héros ; enfin parce que les faits, n’y étant pas nécessairement enchaînés les uns avec les autres, aucun intérêt alors ne conduit le lecteur avec plaisir jusqu’au bout du poème.
Il en résulte nécessairement que la république sans défense offre une proie facile à qui veut s’en saisir.
On ne peut le critiquer, parce qu’on est saisi.
À cette époque, Athalie, sa grand-mère, s’étant saisie du gouvernement, fit égorger tous les princes de la maison royale ; mais Joas fut sauvé de ce massacre par Josabet, sa tante, femme du grand-prêtre Joïada ou Joad.