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55. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

La prose a ses peintures, quoique plus modérées ; sans ces peintures, on ne peut échauffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses passions. […] Il me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en prose. […] Massillon, au contraire, crut qu’il valait mieux peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose. […] Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. […] La prose est digne du chevalier d’Her… Et vous avez loué la naïveté du style le plus pincé et le plus ridiculement recherché.

56. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »

Il y a aussi des épîtres mêlées de prose, où l’auteur cherche à briller par la délicatesse et la grâce25.

57. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »

Genre didactique en prose.

58. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -

J’ai tâché d’exposer avec précision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose ; du Discours oratoire en général, des Discours sacrés, des Discours du barreau, des Discours académiques, des Discours politiques, du genre historique, des Ouvrages didactiques, du Roman : et, après quelques notions préliminaires sur la versification française et sur la poésie en général, j’ai tracé les règles des différents Ouvrages en vers ; de tous ceux qui peuvent être compris sous le titre de Poésies fugitives ; des petits Poèmes et des grands Poèmes.

59. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Il y en a que l’Écrivain, soit en prose, soit en vers, emploie avec art, pour porter plus surement la lumière dans notre esprit ; pour faire parler la raison avec plus de force et de justesse ; pour présenter une vérité sous le jour le plus favorable et le plus lumineux : celles-là sont les plus convenables à la preuve. […] Il est vrai, s’il m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers : Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en prose ? […] Fénelon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il peint les couleurs les plus riches, les plus animées, et en même temps celles qui leur sont propres.

60. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »

La satire Ménippée (prose et vers), Regnier, Boileau, Voltaire, Gilbert, Barbier.

61. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »

Dans la première, seront exposées les règles des ouvrages en prose, et dans la seconde, celles des ouvrages en vers.

62. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -

Il fut en prose ce que Marot devait être en poésie, un esprit flottant et libertin, mais naïf et ingénieux, un Fontenelle de boudoir, un épicurien se moquant de la vérité, pour se dispenser de la chercher.

63. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Excellent aussi dans le poëme didactique, l’un de ses principaux mérites fut de revêtir des couleurs d’une imagination inspirée les plus hautes idées de la science, et, pendant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, de la populariser également par le prestige des beaux vers. […] Outre cet auteur et quelques autres que nous avons indiqués dans nos extraits de prose comme devant être consultés sur lui, nous signalerons La Harpe dans différentes parties de son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes, discours préliminaire, celui qui précède sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, etc.

64. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »

Les modernes ont l’esprit d’analyse et d’observation joint à un goût minutieux et raffiné ; ils s’arrêtent curieusement autour de chaque objet, et ne l’abandonnent souvent qu’après en avoir épuisé la peinture ; ils aiment à se perdre dans les détails, dans la contemplation vague et la rêverie mélancolique : c’est de cette tendance qu’est né le genre descriptif en vers comme en prose.

65. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

Je la restreins, comme on le fait assez communément, à l’étude de la Grammaire, de la Rhétorique et de la Poétique, c’est-à-dire, à l’étude des principes nécessaires pour bien écrire en notre langue, et à celle des règles des divers genres de littérature, soit en prose, soit en vers.

66. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4

Ce vaste génie, qui embrassa toutes les sciences, et qui fit toujours preuve d’une incontestable supériorité, a laissé un art poétique, en prose, dont une partie est perdue.

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