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8. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

De combien de propositions se compose le syllogisme ? De combien de propositions se compose l'enthymème ? […] Quel est l'objet de la proposition ? Le discours peut-il avoir plusieurs propositions ? Quelle doit-être la division des propositions ?

9. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »

Il nous a semblé que, nous occupant de la langue française, nous devions la prendre à sa formation, en commençant par donner une idée des mots qui la composent ; aussi la leçon qui suit contient-elle quelques explications sur : 1° Les mots ; 2° Les langues ; 3° L’identité du mot avec l’objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammaire ; 6° La Phrase et la Proposition. […] Sous le sceptre de ces deux reines sévères, les mots sont constamment constitués des mêmes lettres, et sympathisent naturellement quand ils se réunissent pour ; former des phrases et exprimer des propositions. […] La Phrase et la Proposition Après avoir exposé en quelques lignes la formation du langage, c’est-à-dire la création des mots, des langues, de l’écriture et de la grammaire, il est naturel de faire connaître que l’habitude fut bientôt prise d’assembler plusieurs mots pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un jugement. […] : L’empire d’Alexandre était [trop] grand (pour qu’il pût subsister longtemps après la mort de ce grand homme) La phrase, enfin, qui est composée de plusieurs membres tellement liés entre eux que le sens général demeure suspendu jusqu’à la dernière qui vient la compléter, s’appelle Période, telle que : « Peut-être devons-nous regretter ces temps d’une heureuse ignorance, où nos aïeux moins grands, mais moins criminels, sans industrie, mais sans remords, vivaient pauvres et vertueux, et mouraient dans le champ qui les avait vus naître. » On confond souvent à tort le nom de phrase avec celui de proposition.

10. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Proposition affirmative. […] Proposition négative. […] La conclusion est une proposition douteuse qu’on veut affirmer ou nier. […] Souvent ils présentent les trois propositions dans un ordre différent de celui des logiciens. […] Analogie des propositions L’analogie des propositions n’est pas moins importante.

11. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

» 2° Proposition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du sujet que l’on va traiter. […] La confirmation est la partie où l’on prouve la vérité que l’on a annoncée dans la proposition. […] Nous citerons ici, comme contrepartie des discours sérieux, un petit plaidoyer fort spirituel écrit par Colnet, en faveur des chiens et des chats, à l’occasion d’une proposition de M.  […] J’ai même vu le moment où les procureurs5… Proposition.

12. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »

Ces règles ont pour objets : L’exorde, la proposition, la narration, la confirmation, la réfutation, et la péroraison. […] Proposition. […] La proposition est simple, si l’on n’a qu’une seule vérité à prouver. […] Il le fait en peu de mots et sans se répéter, et la conclusion est le triomphe de la proposition de son discours. […] Ces courtes notions sur la disposition oratoire font voir clairement qu’un discours n’est qu’un syllogisme développé, dont la confirmation contient les prémisses et dont la proposition est la conséquence.

13. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

Le syllogisme est un raisonnement composé de trois propositions : la première se nomme Majeure, la deuxième Mineure et la troisième Conclusion. Les deux premières propositions s’appellent encore Prémisses. […] Le Dilemme est un argument qui de deux propositions contradictoires tire la même conclusion. […] Le Sorite, ou accumulation, est un raisonnement composé d’un nombre indéterminé de propositions, disposées de telle façon que l’attribut de la première devienne le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde, le sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet, le sujet de la première proposition, et pour attribut l’attribut de la dernière. […] Il est essentiel que les propositions qui se suivent soient liées et dépendent les unes des autres ; autrement elles formeraient autant de propositions particulières dont la conclusion ne présenterait pas le sujet de la première proposition.

14. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Discours, en général, est une suite de raisonnements propres à prouver ce qui est énoncé dans la proposition. […] Enfin l’exorde doit se lier au reste du discours par le moyen de la proposition, et la proposition est l’exposé précis de tout le sujet ramené à sa plus simple expression. La proposition peut être simple, ou composée. […] Si la proposition est simple, il y a encore lieu à une division qui alors indique les différents moyens par lesquels on prouvera la proposition. […] — Qu’est-ce que la proposition ?

15. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Le syllogisme est un argument composé de trois propositions, dont la dernière est une conséquence des deux précédentes. […] La première proposition se nomme majeure, la seconde mineure, la troisième conclusion ; les deux premières ensemble se nomment prémisses. […] Un écrivain, quand il raisonne, a soin de déguiser l’argument, de l’embellir, de l’étendre ; il change l’ordre des propositions à son gré. […] Le sorite (amas) est une série de propositions dont la seconde doit expliquer l’attribut de la première ; la troisième, l’attribut de la seconde, et ainsi de suite jusqu’à la conséquence.

16. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Tout l’art de prouver consiste donc à poser une proposition vraie et qui ne souffre aucune difficulté, et à montrer ensuite la - liaison de la proposition contestée avec la vérité de la proposition incontestable. […] Le début d’un discours s’appelle ordinairement exorde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom. […] Dans le genre délibératif, elle sera remplacée par la proposition ; et, dans le genre démonstratif, par l’énoncé de la louange ou du blâme appliqué à tel ou tel objet. […] Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet, et les lier tellement entre elles qu’elles ne fassent qu’un tout, d’où découle naturellement la conclusion qui renferme la proposition générale. […] Elle a donc pris le parti, sur la proposition de Duclos, à qui il est juste d’en faire honneur, de proposer désormais pour sujet du prix d’éloquence l’éloge des hommes célèbres de la nation.

17. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Tout discours est un, il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. […] Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. » Mais là est la difficulté aussi bien que le mérite. […] Ici, tout se réduit à l’origine de nos idées ; là, à cette proposition : — « Le meurtre de Clodius fut un acte licite. » Nous avons blâmé la forme brusque et tranchante des premiers mots de l’Emile : « Tout est bien sortant des mains de l’Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l’homme. » Mais, d’autre part, de ce principe une fois bien posé découle l’idée unique qui circule jusqu’à la fin du volume : « L’éducation consiste donc à se rapprocher le plus possible de l’état de nature, à s’éloigner le plus possible de l’état de société. » Que cette proposition soit ou non un paradoxe, ce n’est ici le lieu ni de la justifier, ni de la combattre ; je ne prétends établir qu’une chose, c’est qu’elle communique au livre de Jean Jacques l’intérêt et la rapidité, en lui donnant, comme à l’éducation même, l’unité de dessein. […] Ne perdez pas de vue, en effet, que toute proposition suppose trois questions à résoudre : la chose est-elle ?

18. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Pour y parvenir, la plupart des sermonnaires n’ont guère fait consister l’exorde que dans la proposition et la division, qui souvent en effet en sont la suite et le développement. […] Cette idée est-elle simple, la proposition l’expose. […] Une proposition : « Le démon tente surtout les grands ; » et une division : « Il les tente de trois manières : par le plaisir, par l’adulation, par l’ambition. » Ces deux formes ou compléments d’exorde se rencontrent chez presque tous nos prédicateurs. […] Cependant l’exorde par la proposition et la division n’appartient pas exclusivement à la chaire. […] Cicéron donne l’exemple de la proposition dans la Milonienne, où il fixe bien nettement l’état de la question.

19. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Tout argument est composé de propositions, toute proposition est composée de termes. […] Fénelon en a donné une idée fort juste quand il a dit : La proposition est le discours en abrégé, et le discours est la proposition développée. […] Il y a deux sortes de propositions, la proposition simple et la proposition composée. La proposition est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul objet à prouver. […] Proposition.

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