Il les admire avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahit des affinités, des sympathies secrètes de croyances, de sentiments, ou même de talent ; car ce commerce intime lui a porté bonheur, et il nous parle de ses maîtres favoris avec leur tour d’esprit et presque dans leur langue. […] quel plaisir de ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces enivrantes études, par l’affaire qui vous rappelle à la maison, de ne pas porter au fond de l’âme l’idée importune de l’ennui qui vous a donné rendez-vous pour ce soir ou pour demain, et qui ne sera, hélas !
Les manuscrits et les éditions qui omettent ϰαί portent en outre ἐϰ τούτων ou ἐϰ τούτου ἀφώνων, ce qui augmente la difficulté de ce passage.
Mais s’il veut porter la conviction dans les esprits, la persuasion dans les cœurs, la consolation dans les âmes, qu’il ouvre les saintes écritures, qu’il se nourrisse, qu’il enrichisse, qu’il fortifie son éloquence de leur lecture : il sera sûr alors de toucher, de persuader et de convaincre.
Or, le moyen le plus simple, le plus naturel, nous disons même le moyen unique pour atteindre ce but, est de se familiariser avec les auteurs qui ont le mieux écrit en cette langue, de bien saisir le caractère propre et les formes diverses de leur style, de concevoir une idée exacte de la propriété des mots, de leur élégance, de leur disposition dans la phrase, de l’harmonie des périodes… Nous conseillons aux jeunes élèves de porter principalement leur attention sur les passages les plus saillants des modèles qu’ils auront sous les yeux, et d’en faire l’objet d’une étude toute spéciale.
Que les jeunes gens sachent donc que l’école n’a été pour eux qu’une lice obscure et paisible, dont les combats étaient des jeux ; et que maintenant il s’agit de se porter sur le champ de bataille. […] Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sorte qu’on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir. […] Voilà pour ce qui regarde les puissances qui nous portent à consentir. […] De là vient qu’un peintre et un poète ont tant de rapport : l’un peint pour les yeux, l’autre pour les oreilles : l’un et l’autre doivent porter les objets dans l’imagination des hommes. […] Tous ses ouvrages portent le caractère de l’amour de Dieu : non-seulement il le sentait, mais il savait merveilleusement exprimer au dehors les sentiments qu’il en avait.
Il y a eu un poëte de la moyenne comédie qui portait ce nom et qu’il ne faut sans doute pas confondre avec Xénarque, fils de Sophron ce dernier semble indiqué par Suidas, à l’article Σωτάδη:, comme ayant écrit des ’Іωνɩϰοì λόγοɩ.
. — Des manuscrits portent ϰɛϰρίσθαɩ.
Il prévit à quels excès ils se porteraient quand il ne serait plus au monde ; pour les retenir, ou de peur d’en être dédit, il n’osa nommer ni son successeur, ni le tuteur de ses enfants. […] Leur marche était plus légère, parce qu’ils portaient moins que nous. […] Mais si l’on ne veut compter que ceux qui y ont porté un génie vraiment original, ou dont le style peut être donné comme un modèle, le nombre en est beaucoup plus restreint ; et presque toujours le sujet se réduit à quelques points particuliers sur lesquels l’auteur a concentré toutes ses forces.
Voici l’un : « Dans une bourgade de la Manche, dont je ne veux pas me rappeler le nom, vivait, il n’y a pas longtemps, un hidalgo… » ; et voici l’autre : « Blas de Santillane, mon père, après avoir longtemps porté les armes, se retira dans la ville où il avait pris naissance. […] Chaque fois que s’épargnant ces préparations, ces confidences sans intérêt, l’on peut tout d’abord entrer dans le vif de l’action, il est bien de le faire, quitte à plaquer çà et là des fragments d’exposition, à l’heure où ils deviendront nécessaires, et dans un moment où le lecteur portera déjà un intérêt assez vif au sujet qui sa déroule pour désirer tous les éclaircissements possibles. » 45.
Vents, portez-les sur vos ailes. […] Portées à l’excès, la gravité et la noblesse deviennent de la roideur ; la richesse et la magnificence, de l’enflure ; l’énergie, de la dureté ; la véhémence, de la déclamation.
Ce qui nous portera à les excuser, c’est qu’au rapport de Saint-Simon, Boileau, bien qu’il ait excellé dans la satire, était cependant l’un des meilleurs hommes du monde. […] Là, Louis le Gros, le batailleur, celui qui par ses guerres fréquentes contre les seigneurs porta les premiers coups à la féodalité, résidait au commencement du douzième siècle.
M. de Roye, tout blessé, s’y fit porter ; car cette messe ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. […] À propos de ces grands objets qui doivent porter à Dieu, vous vous trouvez embarrassé dans votre religion par ce qui se passe à Rome et au conclave ; mon pauvre cousin, vous vous méprenez.