Le genre épique (ἔπος, parole, récit, vers), considéré dans son extension la plus grande, embrasse tout récit poétique qui forme une composition à part, une œuvre distincte.
Votre œuvre ne se verra pas sur une simple toile ; ce sera un diorama (ouvrage à double vue), mais un diorama vivant, où vos acteurs devront tour à tour penser, parler et agir.
L’homme meurt ; nos ancêtres sont morts, vous et moi nous mourrons ; nous sommes voués à la mort, nous et nos œuvres. — 2. […] Nous reconnaissons Dieu à ses œuvres. — 11. […] Toutes les œuvres des mortels sont condamnées à périr. — 13.
C’est au poète à chercher des combinaisons heureuses, pour mettre ces fables en œuvre.
Mais, dans les œuvres qui nous restent de ce philosophe couronné, il n’y a rien qui soit relatif à cet apologue.
Il accourcissait presque tous ses contes, et déchirait les trois quarts d’un gros recueil d’œuvres posthumes, imprimées par ces éditeurs qui vivent des sottises des morts. […] Massillon, depuis évêque de Clermont, prêcha son fameux sermon du petit nombre des élus : il y eut un endroit où un transport de saisissement s’empara de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de surprise fut si fort qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau ; le voici : « Je suppose que ce soit ici notre dernière heure à tous ; que les cieux vont s’ouvrir sur nos têtes ; que le temps est passé, et que l’éternité commence ; que Jésus-Christ va paraître pour nous juger selon nos œuvres, et que nous sommes tous ici pour attendre de lui l’arrêt de la vie ou de la mort éternelle. […] Croyez-vous que s’il faisait maintenant la discussion des œuvres du grand nombre qui est dans cette église, il trouvât seulement dix justes parmi nous ?
Si vous consentez à ma demande, je vous décharge de toute accusation et je vous déclare les plus fidèles et les plus innocents de tous les soldats à l’égard de votre général. » Traduit des œuvres latines de C. […] Animés de l’inspiration religieuse, ils ont compris en quoi consiste la véritable vertu ; ils étaient hommes seulement, et pourtant ils ont entrepris et accompli des œuvres bien supérieures à l’humanité.
Voltaire en a répandu à pleines mains dans sa correspondance, dont le recueil forme environ le quart de ses œuvres ; malheureusement cet esprit est gâté par une acrimonie bilieuse contre tout ce qui lui déplaît, hommes et choses, et surtout par sa haine contre la religion.
Enfin le public a vu avec plaisir, il y a quelques années, une traduction nouvelle des œuvres complètes de Cicéron.
La Métonymie transporte le nom d’une chose à une autre chose distincte, mais que l’esprit est disposé à confondre : Elle consiste à prendre : 1° La cause pour l’effet, comme : vivre de son travail, c’est-à-dire de ce que l’on gagne en travaillant ; Racine, Corneille, Rollin, pour les œuvres de Racine, de Corneille, de Rollin.
Préf. de ses Œuvres.
La comédie (κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chante), est une œuvre dramatique dans laquelle on représente une action ordinaire, et qui peint d’une manière plaisante les mœurs, les défauts ou les ridicules de la société, dans le dessein de les corriger.